Et bien… Par où commencer ? Tout d’abord, je suis plutôt grand. Je ne sais plus combien je fais exactement, mais on pourrait estimer que c’est autour des un mètres soixante quinze ou quatre vingt maximum. Mon visage est à peu près normal quoi. J’ai la grande chance de n’avoir pas eu de crises d’acné durant l’age de la puberté. Ce qui fait que ma face a toujours été appréciée des filles, je ne sais pas pourquoi. Sûrement parce que j’ai une gueule d’ange. Quoi ? Vous allez pas dire le contraire ? Ce serait mentir… Mentir n’est pas bien ! Enfin, même si c’est un talent. Talent que j’ai, bien évidement ! Quelle question absurde !
J’ai de beaux yeux virant entre le gris et le noir. Les gens aiment bien les regarder. Enfin, si je serais à leur place, je ne ferais que ça ! On pourrait les comparer à… Vous savez… A une abysse. Ou vous plongez dedans. De plus, je ne suis pas du genre à baisser ou détourner le regard.
J’ai des cheveux assez courts, noirs, mais un peu plus longs que la plupart des garçons. Je les aime bien. Pas besoin de les coiffer ou de les ébouriffer au petit matin… J’ai l’impression que la nuit, mon oreiller devient une coiffeuse ! Vous y croyez, vous ?
Je porte le plus souvent du temps un pantalon noir, large, un  de couleur foncée et une veste de sport rouge, ornée de bandes blanches. Une veste comme d’autres quoi. J’ai un style pas très original, certes, mais j’aime bien. La simplicité est la première chose que l’on voit chez un individu, après tout.
Sinon, je n’ai pas un corps de gringalet. J’aime bien me battre, surtout avec les personnes que j’affectionne particulièrement. Les provoquer est si amusant ! Et puis, de toute façon, dans tout les domaines, personne ne me bat. Personne ne peut me battre d’ailleurs !

Hein, quoi ? Faut que je me décrives, maintenant ? Mais je suis parfait !
Je suis un garçon extrêmement perfectionniste : j’aime les choses bien faites. Je suis également très téméraire, subtil et appliqué. Lorsqu’on doit faire des trucs, autant bien les faire ! Oh, certaines personnes disent que je suis un connard, aussi. Je cite : «  Fourbe, arrogant, têtu, blasé, malin, prétentieux. » Je crois que c’est tout les adjectifs que les personnes qui ne m’affectionnaient pas vraiment ont dit jusqu’ici. Moi, prétentieux ?! Vous vous rendez compte ?! Ma modestie est si grande qu’elle pourrait aller jusqu’à Pluton en à peine une seconde !
Sinon, je suis quelque un de très battant : Physiquement comme mentalement, j’aime me battre pour mes idées -et pour moi, ou pour m’amuser, tout simplement.
Par contre, je suis très rancunier. Tu me fais quelque chose ? Mais me parles plus jamais, mec ! C’est même pas la peine, tu te recevras un pain de ta face. Compris ?
Je suis aussi téméraire, instinctif, protecteur, flatteur, admiratif envers quelques personnes,  drôle et attentionné. Bah quoi ? J’en ai pas l’air c’est tout. Je sais que j’ai une réputation d’antipathique ; d’asocial, mais ce n’est pas vraiment pour me déplaire. J’aime pas parler aux gens. Enfin, du moins, c’est ce que je laisse voir. Hein ? Moi, timide ? Pas du tout ! N’importe quoi !

Je suis quelque peu dépressif aussi. J’aime tout ce qui se rapporte à la mort. Surprenant, non ?
Sinon, j’adore mentir aux gens ! Les embobiner est si distrayant ! On peut dire que c’est un talent… De plus, avec mon air sérieux, ils me croient de suite !
Comme quoi, dans ce monde, il y a ceux qui dirigent, et ceux qui se font diriger.

Depuis l’age de cinq ans environ, je jouais au basket. Une passion comme une autre. Il faut dire que mon équipe ne pouvait rien sans moi ! J’étais l’un des meilleurs joueurs du pays, à cette époque, jusqu’à mon arrêt. Enfin, j’étais le meilleur, bien sur ! Pourquoi j’ai arrêté ? Eh bien… je m’étais lassé. Toujours les même matchs, toujours les mêmes victoires, toujours les mêmes adversaires qui essayaient tant bien que mal de marquer, toujours ces mêmes coéquipiers qui me complimentaient… Ils croyaient quoi ? Que je n’avais pas conscience de mes immenses talents ? Pff !
Donc, j’ai commencé le foot il y a sûrement deux ans, il me semble. Je me suis très vite adapté, d’ailleurs. Pas étonnant, tiens ! Je suis un génie, de toute manière !
Je suis actuellement au lycée Teikoku. Aux examens d’entrée, j’étais l’un des seuls à avoir eu un score parfait. Je vais vous dire un secret : J’ai 168 de Q.I. Pas étonnant vu mes résultats ! Je suis premier de ma classe, pourtant, je n’écoute même pas mes professeurs.

Pendant certains matchs de baskets, lorsque j’étais un peu plus jeune, j’étais très agressif et bousculait les joueurs tellement forts qu’ils en avaient mal. Il faut dire que je suis très mauvais perdant. La seule chose que je hais au point de me faire pleurer, c’est perdre ! Aussi, je retiens très longtemps le mal qu’on me fait. Si ça se trouve, même dans ma tombe, je m’en souviendrais ! Et si on me fait du mal, je ferais tout pour me venger, bien entendu. Je peux être vraiment méchant. Très, même. C’est vrai que je fais chialer beaucoup de gens. Mais j’en ai rien à foutre d’eux. Ils avaient pas qu’à commencer, teh !

Je suis fils unique, et je vis à Ehime, chez mon père. Mes parent sont divorcés, mais j’étais trop jeune à cette époque pour me rendre compte de ça. A chaque fois que j’adresse la parole à ma mère, on s’engueule, alors j’ai pris l’habitude de ne plus lui parler du tout. Après tout, c’est de sa faute !

Oh, quelque chose qui devrait vous surprendre aussi ! Je fais tout pour mes amis. Je pourrais donner ma vie pour eux, puisqu’ils m’aident chaque jours. A ne pas péter un câble sûrement. Quoi ? J’en ai pas l’air, c’est tout…

Je n’ai pas de frères, ni de sœurs, mais j’ai trois cousins : Kurohime Azami, Nana & Kiba. On ne se voit pas très souvent,  on s’entend bien que nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde. Je me souviens qu’étant petit, je jouais beaucoup avec eux.

Oh mince, je l’avais oublié ! Mon voisin, Tsumimaru Sanae ! Quand on était petits, nos maisons étaient cotes à cote.  On pouvait presque se parler derrière les murs !
Aujourd'hui, j'habite toujours dans le même quartier, mais j‘ai déménagé entre temps. J’habite à quelques maisons plus loin de là où je résidais avant. Ma mère avait vendu la maison, et mon père, très attaché à cette rue, a prit une maison semblable à la notre, avant.

On était un peu comme des meilleurs amis lors de notre enfance. Mais on s'est éloignés l'un de l'autre au fur et à mesure qu'avançait les problèmes de sa famille. Son père, il me semble, a fait faillite.  
La chose que j’adore faire avec lui, c’est l’énerver ! J’adore ça ! En plus, il tombe à chaque fois dans le panneau ! J’aime aussi me battre un peu avec lui. Ça me rappelle quand on se disputait, alors qu’on était des gosses qui arrivaient à peine à attraper la poignée d’une porte.