Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt|

Quoi de mieux qu'une coupure de courant pour exciter encore plus les esprits ? Enfin, c'était tout de même un peu trop, surtout après une mort. Sophie s'attendait presque à sentir quelque chose la toucher.

"Le loup est parmi vous."

Ouais.... c'était vraiment trop gros. Trop classique. Trop prévisible. Elle se tourna vers le garçon qui tenait le téléphone, seul point de lumière rassurante.

Attends... Kazemaru, c'est ça ? Peux-tu pointer ton téléphone vers le centre de la pièce ? J'aimerais proposer quelque chose. Elle s'avança prudemment vers le centre de la pièce. Vu que vous avez l'intention de trouver le générateur, je propose à ceux qui ne viennent pas avec vous d'approcher et de s'assoir tous au même endroit, le temps que le courant revienne. Alliant le geste à la parole, Sophie s'assit au sol et se tourna vers l'ombre. Je vais faire un truc pour la première et seule fois de ma vie, enfin, je l'espère, marmonna-t-elle comme pour elle-même. Ne restons pas là en silence, essayons de nous rappeler comment nous sommes arrivés ici !

Sophie sentait qu'elle allait le regretter. Elle proposait un sujet de discussion. Même si elle en n'avait pas l'air, elle était tout de même tendue par tout cela. Elle se mit alors à tapoter le sol du bout de l'ongle en suivant un rythme précis : tac tac tac.

Un clignement d'oeil, un seul, et Silence revenait parmi les autres. Elle ne savait pas combien de temps elle s'était absenté - dans sa tête - , dix secondes, dix minutes? Que c'était-il passé entre-temps? Elle s'était relevé et était collé contre Fubuki, dans une autre pièce. Apparemment.
Second clignement d'oeil. Un des garçon tenait Sophie par le col. Silence ne réagit pas, elle se contentait de regarder avec la peur traduite dans ses yeux. Qui était-ce? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. A qui pouvait-elle faire confiance? Personne. A part Fubuki et elle-même, une pointe de méfiance fit surface dans le coeur de la jeune fille, pour la première fois. Une jeune fille naïve.
Troisième clignement d'oeil. L'anglais la fait revenir à elle. "door" une porte? Où? Silence tourne la tête vers l'anglaise, qui se dirigeait vers la porte en question.
Noir.
Un cri bloqué dans sa poitrine, Silence se met à trembler instantanément. Cet instant lui rappel ce moment, il y a moins d'une heure, où elle s'était réveillé, où ce cri était sorti. Elle s'agrippe par réflexe à Fubuki, alors qu'il la serrait contre elle, reculant dans le même mouvement. Enfouissant sa tête contre son torse, du fait de sa petite taille, elle le sentit trembler légèrement de peur, la faisant frémir. Ils se stoppèrent net, puis une lumière et une vibration apparurent et retentirent dans la salle, la faisant sursauter. Le téléphone...
Sentant quelque chose d'indéfinissable contre ses lèvres, la rousse devina qu'il s'agissait des lèvres de Fubuki, qui lui murmura ensuite:

✖ » Je crois avoir vu le générateur tout à l'heure, reste caché là, je reviens.

Voyant légèrement grâce à la lueur du téléphone, Silence vit le jeune homme la regarder en souriant, après lui avoir mit son écharpe qu'il ne quittait jamais autour du cou. Il lui ébouriffa les cheveux alors qu'elle serrait sa main dans la sienne, avant qu'il ne s'éloigne. Bizarrement - ou pas - , un vide l'envahit lorsque le contacte entre leur doigt se rompit, le plus tardivement possible. Elle continua de le regarder alors qu'il se dirigeait vers le garçon aux cheveux bleus.

✖ » Kazemaru... Je crois avoir vu ce qui ressemblait à un générateur de courant tout à l'heure, quand on est partit en direction du cri... Par contre, j'aurais besoin de la lumière de ton portable pour y aller.

Kazemaru...c'est bon à savoir. Celui-ci semble faire un mouvement, mais la faible lumière n'a pas rendu le geste précis aux yeux de Silence. Il se contente de dire, prenant une inspiration au milieu:

✖ » Ce n'est pas prudent d'y aller seul. Je viens aussi ...

le garçon qui agrippait Kazemaru au bras renchérit qu'il venait également, juste avant Touko.

✖ » Attends... Kazemaru, c'est ça ? Peux-tu pointer ton téléphone vers le centre de la pièce ? J'aimerais proposer quelque chose.

Silence sursauta lorsque Sophie avait prit la parole. Elle tourna la tête vers cette dernière, qui se dirigeait vers le centre de la pièce.

✖ » Vu que vous avez l'intention de trouver le générateur, je propose à ceux qui ne viennent pas avec vous d'approcher et de s'assoire tous au même endroit, le temps que le courant revienne.

Quatrième clignement d'oeil. Sophie s'assit sur le sol en marmonnant quelque chose que Silence ne comprit pas.

✖ » Ne restons pas là en silence, essayons de nous rappeler comment nous sommes arrivés ici !

Sursautant à la traduction nippon de son prénom, Silence hésitait. Fubuki lui avait dit de le pas bouger, et c'était suffisant pour le faire. De plus, le bruit des ongles de Sophie sur le sol la stressait, et elle n'avait pas la force de bouger. Elle préféra se glisser au sol, tenant l'écharpe de Fubuki serré contre elle en regardant les autres tour à tour.

BOWDEL, PLUS JAMAIS DEUX PAGES A RATTRAPER X_X

Et soudain...

Obscurité. Nuit. Froid accentué. Frissons qui me parcourent. Looping dans ma poitrine. Tête qui se redresse brusquement. Et qui regarde à droite, à gauche. Mais rien. Main droite toujours contre mon torse. Bouche grande ouverte. Respiration rapide. Trop rapide. Et surtout silencieuse. Silence qui en disait plus long que n'importe quel bruit.

Et soudain, vibrations. Suivies d'une faible lumière. Doucement, je me redirige vers le groupe alors que des voix commencent de nouveau à se faire entendre. Elles sont tendues, ce qui, en soi, est normal en pareille situation.

Malgré la très faible luminosité de l'appareil, je vis certaines personnes s'assoir sur le sol tandis que d'autres commençaient à passer la porte ouverte. Je commençais à paniquer à cette vision. Il ne fallait en aucun cas que nous nous séparions.
- No, don't leave ! We must stay together !

Ma voix était mi-tendue mi-paniquée et mes yeux embués. S'il s’avérait que mes déductions étaient correctes et que quelqu'un tirait bel et bien les ficelles dans l'ombre, ils ne reviendraient sans doute pas. Et je ne voulais pas voir de nouveau l'apparition de victimes.

Endou vient. Dieu merci. Je n'aurais vraiment pas supporté l'abandonner là ... Et craindre à chaque pas que la catastrophe arrive loin de mon regard. Et puis, ainsi, je n'aurais pas à m'en détacher. Je dois dire que ses pressions sur mon bras me redonne un peu de courage. Un peu.
Et puis, il y a Touko aussi, parmi les volontaires. Dans cette troupe ne s'affichent que d'anciens joueurs de Raimon. C'est à la fois inquiétant de constater que le tueur à un faible pour les joueurs de foot' réputé et rassurant d'être entouré de connaissances d'une certaine date.

« Attends... Kazemaru, c'est ça ? » Je me laisse un peu surprendre à l'appelle de mon nom. « Peux-tu pointer ton téléphone vers le centre de la pièce ? J'aimerais proposer quelque chose. »

C'est encore la fille aux airs d'albinos. J'éclaire comme elle me l'a demandé le centre de la pièce et l'entend expliquer à tout ceux qui ne feront pas partie de notre petite expédition de s'asseoir et d'essayer de se rappeler. Bonne idée, tant qu'ils n'ont rien d'autre de plus prudent à faire qu'attendre. Mon bras toujours levé projette la lueur dans sa direction, mais lorsque tout le monde semble installé et que le discourt semble terminé, elle ne s'y encre déjà plus, préférant précéder mes pieds pour ouvrir le passage.

« No, don't leave ! We must stay together ! »

Avec mes notions d'anglais de jeune lycéen, j'ai cru comprendre sa phrase. Prenant un peu pitié de sa solitude apparente - impression sans doute encore et toujours due à la différence de langage - je tente une réponse.

« It will be safer if we switch on the light. » J'articule, marqué d'un accent japonais à trancher au couteau. « We don't really have choice. »

Je ne suis pas certain de ma dernière phrase, mais peut importe, parce que je suis en voie de prendre la tête de rang. Dépassant lentement la porte, tenant fébrilement l'appareil droit devant, je remarque que je n'ai toujours pas lâché mon ami. Peut être devrais-je ? Ce serait moins oppressant pour lui. Mais moi, j'en ai encore besoin. C'est là que ça commence à devenir réellement effrayant.
Inspirer, expirer. Comme si, peut être, on ne le pourrais plus par la suite.

« C'est en ligne droite, ça ne devrait pas être si compliqué à retrouver ... »

Finalement, Endou et Touko décidèrent de venir se joindre à nous. Ça me rassurait en un point, au moins on sera plusieurs. Avant de quitter la pièce, je jetais un regard à Silence, recroquevillé contre le mur. Je ne la voyais pas beaucoup étant donné que Kazemaru commençait à partir, la seule source de lumière avec lui. Je me mis donc à marcher à ses côtés avec Touko, Endou. J'avais une boule au ventre avec comme un mauvais présentiment. Je sentais la présence d'une cinquième personne... Mais je n'osais pas me retourner de peur de le regretter par la suite.

Nous avancions en ligne droite depuis un temps qui me semblait être une éternité tant la situation était tout ce qu'il y a de plus stressant. Je vis au loin la porte des toilettes resté entrouverte. Une odeur vraiment abominable s'en échappait, le corps sans doute... Je détournais le regard de cette porte pour la poser sur celle à coté, la poussant étant donné qu'elle était entrouverte aussi. Une machine se trouvait en face de moi, une machine qui semblait être le générateur.

- On y est... Je pense que c'est le générateur, maintenant il faut trouver comment le remettre en marche.

Il ne me lache pas, et je ne le lacherais pas. Bientôt, la fille albinos se met à parler, à nous faire un baratin que je n'écoute même pas, elle parle à mon ami, je ne la regarde pas, par ce que sinon, j'aurais la simple envie de lui foutre une claque. Ses ongles qui martèlent le sol réguliérement me stress mais je ne le montre pas. Puis, un discours en anglais, je soupire un instant, puis nous parons enfin. C'était en ligne droite, effectivement, beaucoup plus simple, et moins oppréçant. Je ne lâche toujours pas mon meilleur ami, car je vois que aucun de nous deux n'a vraiment envie de le faire. Nous avançons alors, suivis de Touko et de Fubuki. En tout cas si le tueur voulait assassiner les meilleurs joueurs de foot, il en avait une belle brochette... Aaaargh, pourquoi je pense à ça moi? Je ne veux pas que ça nous arrive. Surtout pas à Kazemaru-kun. Puis Fubuki nous dépasse, pour nous montrer une grosse boîte, je m'approcha alors, puis je fini par lacher Kazemaru, avec quelques regrets, pour passer ma main sur l'engin.

« Peut être qu'en tapant dessus.... »

au même moment où je dis ça, je tapota sur le machin..

Koujirou écoutait les autres parler mais ne disait rien. Il réfléchissait. Il observait discrètement les réactions de chacun. Il essayait de comprendre, de trouver qui était à l'origine de tout ça. Il restait méfiant. Pourtant, il avait du mal à imaginer que quelqu'un d'entre eux était à l'origine de tout ça. Qui était capable de telles choses ? De tuer des gens et de jouer la comédie sans remords. Il n'arrivait pas à comprendre cela. Même s'il paraissait calme, impassible, indifférent à ce qu'il se passait, au fond, il était complètement déstabilisé, effrayé et furieux que quelqu'un se jouait d'eux comme cela.

Puis, alors qu'il était perdu dans ses pensées, il eu une coupure de courant. Comme si cet endroit n'était pas déjà assez terrifiant.Ils étaient maintenant totalement dans le noir. Heureusement qu'il y avait le portable de Kazemaru. D'ailleurs, Koujirou se demandait à quoi lui servirait la bouteille d'eau qu'il avait trouvé en se réveillant. Pourquoi le "loup" l'avait laissé cela ? A cet instant, Fubuki parla d'un générateur qu'il avait vu au départ et partit avec quelques personnes à la recherche de ce fameux générateur.

En attendant, Koujirou et les autres restaient dans la pièce, chacun essayant de se remémorer ce qu'il s'était passé avant qu'ils arrivent dans cet endroit. Mise à part l'image d'un homme déguisé en lapin, le jeune gardien ne se rappelait de rien. ce qui semblait d'ailleurs le cas de tous les autres. Puis ses pensées se redirigèrent vers "le loup". Qui était-il ? Que voulait-il exactement ? S'amuser avant de tous les tuer ? Koujirou passa ses mains sur son visage et tenta de se concentrer un maximum, essayant de se rappeler de tout ce qui s'était passé depuis leur arrivée ici afin de voir qui pouvait ou ne pouvait pas être le loup.

Désolé pour mon immense retard, mais je ne pouvais pas posté avant. Excusez aussi mon manque d'inspiration...><

Une réponse parvint à mes oreilles : « It will be safer if we switch on the light. We don't really have choice. »

Malgré l'accent, je parvins à comprendre, bien que je ne sache pas réellement qui m'avait répondu. La lumière, le courant. Quelques personnes étaient parties rétablir la situation d'origine. Je me rasséréna un peu, un tout petit peu. Sans pour autant m'enlever cette inquiétude du plus profond de mon être. Sans même avoir le temps de relever le menton que la nuit revint en force. De nouveau nuit noire. Mais des voix résonnaient dans la salle. Le cercle !

Petit à petit, je me rapprocha de ces éclats sonores avant de m'assoir ce qui me semblait au plus proche de celui ci. Aie ! Dans ma poche de pantalon mais qu'est ce que... ?

Éclair ! La lampe de poche ! Je n'y pensais plus ! Sans attendre plus que de raison, je plongea ma main dans celle-ci, éclairant aussitôt les alentours. Lueur d'espoir vacillante, certes. Mais bien présente à mes yeux, si chaleureuse dans cette salle obscure, froide et nauséabonde. Je me remit d'aplomb sur mes pieds.

Représentait-elle la même chose aux yeux des autres vers qui je me dirigeais ?

salle de la potence - couloir

Les deux groupes se formèrent, celui qui resté, celui qui partait à la recherche du générateur. Tout le monde était à cran. Le tueur attendait-il dehors, que des gens sortent rallumer la lumière, où au contraire profiterait-il de cette division pour attaquer le groupe restait sur place ? Tout le monde se méfier de tout le monde, la tension était palpable … Et il me semblait que des gens manquaient encore à l'appelle … Où était-ils ?

Notre groupe se mit finallement en marche, Endou et Kazemaru, toujours accroché l'un à l'autre, devant, Fubuki et moi derrière. J'aurai bien voulut, moi aussi, pourvoir me raccrocher à quelqu'un, mais c'était tout à fait impossible …
Nous avions de la chance, le couloir était en ligne droite, si il y avait eu un tournant, je crois que tout le groupe aurait eu une crise cardiaque. A la lueur du téléphone, nous sommes arrivés devant une porte entrouverte. Fubuki est passé devant, l'ouvrant en grand. Un gros boitier nous attendait sur un mur. La question était, comment rallumer la lumière maintenant.

Endou proposa de frapper dessus … Si la situation n'avait pas été aussi critique, c'est lui que j'aurais frappé. La méthode "bourrin" marche très mal avec la technologie, du moins la plupart du temps. Je me suis approchée à mon tour, passant les mains sur toute la surface du boitier, puis les cotés. Si le loup à couper le courant, soit le boitier s'ouvre normalement, soit on a besoin d'une clef.

Là ! Une encoche. J'y glisse mes doigts, elle est fine, mais si c'est bien se que je pense, ça ira. Je regarde, essayant de me cacher le minimum de lumière, puis je tire.
Ça bloque un peu, je m'appuie avec le pied sur le mur, tirant plus fort sur ce vieux truc rouillé. Enfin ! La protection d'ouvre en grand, me faisant tombé sur les fesses.
Voila, c'est ouvert. Maintenant, reste à savoir quels disjoncteurs utiliser.

Si j'avais été d'humeur, l'attitude d'Endou m'aurait certainement fait réagir. Par contre, j'hésite encore sur la manière, j'aurais certainement osciller entre l'amusement et l'accablement. Quoi qu'il en soit, actuellement, je me contente de fixer la boîte sans même la voir, je suis un véritable lampadaire ne pensant à rien d'autre qu'à exécuter patiemment son unique utilité, c'est à dire désigner de sa lumière le chemin vers la raison qui nous avait poussé à quitter les autres. Quoi que, je dis des bêtises ; On arrive bel et bien à me décrocher une réaction maintenant que Touko semble avoir réussit à régler le problème d'ouverture de la chose ! Un micro-sourire et une félicitation à peine soufflé entre mes lèvres. Quelque chose du genre « Bravo ! » mais sans réelle autre exclamation qu'une expression de semi-satisfaction.

Je me contente dés lors d'essayer de me concentrer. Essayé, parce qu'avec ce sentiment omniprésent d'angoisse, ce n'est pas une tâche si simple. Je n'ai jamais été très doué pour chipoter à ce genre de chose, mais ça ne doit pas être si compliqué ... Non ? Même si je dois avouer que l'état de la boîte et de ce qu'elle contient colle si bien à l'ambiance de ce bâtiment mal entretenu que j'ai peur de me prendre une décharge plus que je ne l'aurais dans d'autre circonstances. C'est peut être une crainte sans fondement.

« Quelqu'un sait comment s'occuper de ... ça ? » Je demande pour faire par de mon inexpérience en la matière.

Pour combler un tant soit peu l'absence qu'Endou avait laissé sur ma peau en voulant s'approcher du mur pour voir l'objet de plus près, je me suis à moi-même saisis le bras et je le fais maintenant glisser dans un geste nerveux, glissant juste au dessus du poignet.

Je m'approchais du boitier préalablement ouvert par Touko. Kazemaru éclairait la machine avec son portable, je regardais donc l'ensemble avec attention. Il y avait des boutons un peu partout, mais comment trouver celui qui était le bon ? Je fermais mes yeux, tentant de réfléchir. De toute façon, il fallait appuyer sur un de ces boutons, alors autant tenter à l'aveuglette. J'approchais d'une main tremblante mon doigt de l'interrupteur vers le milieu qui ne semblait vraisemblablement pas en place. Je le faisais pivoter vers le bas, regardant ensuite le plafond pour voir si la lumière allait revenir ou non.

[HRP > Désolé, je savais pas quoi écrire, mais il fallait bien enclencher la lumière >w< Je me rattraperais sur le prochain RP]

Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt| - Page 6 Le_nar12

Mise en Situation.

La lampe ne sait toujours pas rallumée ! Dommage pour vous, il va falloir trouver autre chose ...

.

Salle du disjoncteur

Je me relève péniblement, aillant un peu mal aux fesses après que celles-ci aient heurté le sol dur et froid. Kazemaru n'a pas bougé, bien qu'un demi-sourire semble éclairer son visage. Mais je n'en suis pas sur, le contre jour dut au portable rend difficile la lecture de ses émotions. Fubuki, lui, c'est approché du disjoncteur. Kazemaru fit part, en une remarque légèrement dissimulé, de son inexpérience en mécanique, laissant le garçon des neiges faire.
Ce dernier resta un instant à observer le panneau à la faible lueur blafarde du portable. Je regardais aussi, de plus loin. Tout semblait horriblement vieux, et dans la semi obscurité, je n'arrivais pas à voir si un des boutons était dépoussiéré suite à un contact ou non. Fubuki finit par tenter sa chance, tournant l'un des disjoncteurs vers le bas, puis fixant la lumière au plafond. Une pointe d'espoir naquit dans mon cœur alors que je l'imitais, pour disparaître presque tout de suite.
La nuit régnait toujours, maitresse des recoins et des ombres, nous cachant les dangers. Une vague de panique revient me heurter. Je m'enfonçais vite dans des réflexions compliquées pour lui échapper. Mais au lieu de penser à la lumière, mon esprit dériva vers le tueur. Traitre !
Je le suivis néanmoins dans se terrain glissant. Pour moi, le tueur avait du profiter de l'étourdissement général après l'ouverture de la porte pour suivre le deuxième mort. Il était discret, pour arriver à revenir dans le groupe après coup. Il ne devait pas être dans la salle de la potence non plus, quoi que … Mes idées s'embrouillèrent, ne me laissant qu'un mélange confus de visage connut ou non.
Je revins brusquement à la noirceur du présent, pour finalement demander :

" On réessaye avec un autre ?"

Mise en Situation.

Groupe un : Le groupe partit remettre le courant prends beaucoup de temps ... Koujirou Genda décide d'aller voir si rien ne leurs est arrivé. Les autres quand à eux reste dans la salle, profitant de l'absence du gardien pour pouvoir parler un peu de lui ...

Groupe deux: Le courant ne c'est toujours pas rallumer ! Et pour couronner le tout, voila qu'Akio Fudou vous rejoint part derrière quitte à vous faire peur ! Cette entrée ne passant pas inaperçu, les gens du groupe commence à se poser des questions sur l’innocence du garçon ...

.

Koujirou se posait de nombreuses questions mais malheureusement, il n'avait la réponse d'aucune d'elle. Il ne voyait pas qui était y capable d'une telle chose. Un silence peu rassurant régnait dans la salle, plongée dans les ténèbres. "Espérons qu'ils vont vite rallumer la lumière..." pensa-t-il car ce noir complet était peu rassurant. De plus, l'idée que le loup était peut être juste à côté d'eux était terrifiante. Les minutes passèrent, personne ne parlait, mais les petits bruits indiquaient que les autres étaient toujours là, et la lumière n'était toujours pas revenu. Etrange...Voila déjà un moment qu'ils étaient partis et il faisait toujours noir. Pourvu qu'ils ne leurs étaient rien arrivés ! A cette pensée, Koujirou frémit. Il fallait qu'il aille voir ce qu'il se passe et s'ils allaient bien. Il ne pouvait pas rester comme cela à attendre, à ne rien faire alors que le loup était proche. Il fallait retrouver les autres et rétablir la lumière au plus vite...

- Ce n'est pas normal...la lumière n'est pas revenue. J'espère qu'ils ne leur soient rien arrivés. Il faut vraiment que je les retrouve. Je reviens dans pas longtemps...

"Enfin j'espère revenir..." faillit-il rajouter mais cela ne servirait à rien de les inquiéter d'avantage. Pourtant, l'idée de partir seul, alors que le loup n'était pas loin, l'effrayait car seul, dans le noir, il serait une proie plus que facile. Mais sa décision était prise, il partirait quand même à la cherche des autres.

- J'ivais...se contenta-t-il d'ajouter d'une voix qui cachait parfaitement sa frayeur.

Il marchait rapidement et heureusement la couloir était une longue ligne droite. Puis il entendit des éclats de voix mais aucun cri. Ouf ! Ils étaient toujours en vie ! Ils ne leur étaient rien arrivés. Il était soulagé. Il laissa les voix le guider et une fois qu'il entendit qu'ils étaient non loin de lui, il les prévenu afin de ne pas les effrayer.

- C'est Genda, ne vous inquiétez pas.Je suis rassuré de vous voir, enfin entendre, j'ai eu peur qu'ils vous étaient arrivés quelque chose.

Il s'approcha légèrement et leur demanda :

- Vous avez peut être besoin d'aide ?

Il ne nous a rien dis. Le con, il n'a même fait aucun bruit. Et moi, et tout le monde, on s'est laissé surprendre, lorsqu'on a eu la bonne idée de se retourner. Depuis combien de temps suivait-il notre petit groupe ? Je ne l'avais déjà même pas vu rentré dans la grande salle où les autres était resté.

« Depuis quand t'es là ?! » Je m'exclame en grognant presque.

J'ai sursauté si fort que je suis certain que mes pieds ont quitté le sol lorsque Fudou est apparut. Et j'en ai serré la peau de mon bras tellement fort qu'elle doit encore en rougir. Bon sang, des bruits de pas, ça s'entends quand même ! C'est supposer résonner dans un couloir vide, non ? Avec mes nerfs à vif et ma mâchoire crispée, je le regarde, chargé de reproches. Et ce courant qui ne semble pas vouloir revenir, en plus !
Mais ce n'est pas tout, cette fois, je sens arriver quelqu'un d'autre. Sur mes gardes, je me recule et fixe la pénombre avant de pointer le téléphone dans la direction occupée.

« C'est Genda, ne vous inquiétez pas.» Dit la voix du gardien de but. « Je suis rassuré de vous voir, enfin entendre, j'ai eu peur qu'ils vous soit arrivé quelque chose.»

Je soupire faiblement de soulagement. Prudent, je n'ôte pourtant pas de suite la lumière de son visage. La tentative suivante visant à rallumer la lampe attendra encore quelques secondes.

« Ah, Genda ... » Je répète avec une mine légèrement éclairée, alors qu'il est assez près pour que je sois sur qu'il s'agisse bien de lui et seulement lui. Ce contexte nous rend tellement paranoïaques.
« Vous avez peut être besoin d'aide ? »
« Oui, peut être. Le courant nous pose un peu de résistance ... »

De nouveau, alors que j'appuie sur les touches du mobile pour que jamais il ne s'arrête d'éclairer, je le dirige vers la boîte, comme pour inciter le nouveau venu à y jeter un oeil.

« Les autres vont bien ? » Je pense à demander.

Pourtant, tout en parlant, je ne peux m'empêcher de dévisager Fudou, malgré le manque de luminosité ambiant. Et si il avait été là avant nous ? Peut être est-il celui qui ... Non, il ne pouvait pas avoir éteint la lumière. Si ce n'est pas que le fruit de mon imagination, quelqu'un d'autre devrais forcément avoir remarqué son absence dans la pièce de la potence. Je fronce les sourcils. Oui, mais on ne peut pas s'en tenir à des peut-êtres, notre vie vaut quand même la peine d'en être certain. Admettons, si c'est bien lui le responsable de la panne, est-ce que cela prouverait un rapport quelconque entre lui et le loup ? Il ne l'aurait quand même pas fait par pur plaisir ? Pour nous faire flipper ? Qu'est-ce-qu'il aurait a y gagner ? Et lui, déjà, lorsque je l'ai rencontré, il ne m'inspirait pas du tout confiance ... Cependant, après avoir joué avec lui dans l'Inazuma Japan, je pensais qu'il ne pouvait pas avoir si mauvais fond ... Je pensais ...

Une minute : Je ne me laisserais pas un peu aller sous mes hypothèse, là ? Hey, Ichirouta ! Ressaisis-toi !

La lumière ne s'était toujours pas rétablie... Cette histoire va vite m'exaspérer. La voix de Kazemaru me fit retourner. Je sursautais en voyant Fudou, depuis quand était-il là ? Je ne l'avais pas entendu... Il pouvait être discret quand il le voulait... Quand on était à Inazuma Japan, il ne ratait pas une occasion de se faire remarquer. Je fronçais les sourcils en regardant Fudou avec rage, ce n'était vraiment pas le moment d'apparaître derrière les gens comme ça. Une seconde voix apparue derrière Fudou, elle provenait du couloir. Cette voix m'était familière... Kazemaru l'éclaira avec la lumière de son portable, dévoilant Genda qui venait de nous rejoindre.

Je le laissais discuter avec l'athlète d'Inazuma Japan tout en m'occupant du boitier. Il devait bien y en avoir un qui marche ! Je remontais un autre interrupteur, espérant que cette fois sera la bonne.

Mise en Situation.

Le courant c'est rétabli ! Enfin ! La lumière vous aveugle un peu certes mais un sentiment naïf de sécurité c'est de nouveau installé. Décidant d'aller revoir les autres, le groupe parti en éclaireur ne tarda pas à rejoindre la salle où tous se trouvent. Mais ... Ou est passé Genda ? Akio est introuvable également !

.

Lorsque que j'arriva et que je proposa mon aide, Kaemaru me répondit par l'affirmatif :

« Oui, peut être. Le courant nous pose un peu de résistance ... »

Puis, il me demanda si les autres allaient bien et ce fut à moi de lui répondre par l'affirmatif, enfin dire qu'ils allaient bien était peut être exagéré vu la situation : on était tous dans le noir, perdu dans un vieil hôpital avec un "loup" qui était l'un d'eux qui tuait les autres un par un. Cependant Koujirou ne désespérait pas, il fallait garder espoir. Ils trouveraient une solution. Ils s'en sortiraient vivants et arrêteraient le loup, il 'en doutait pas. Néanmoins ce qu'il l'inquiétait c'était : combien de personnes ressortiraient vivantes de cet endroit ? Combien le loup tuerait-t-il de personne avant qu'on trouve qui il était ?

Alors que Koujirou s’apprêtait à les aider, Fubuki appuya sur un bouton et comme par miracle, les lumières s’allumèrent. le courant était revenu ! Même s'il gardait, un air indifférent, au fond, il était vraiment soulagé qu'elle soit revenue, ce qui semblait d'ailleurs le cas de tout le monde. Car dans le noir, ils étaient encore plus vulnérables et le loup aurait pu s'en prendre à l'un d'eux, heureusement, cela ne semblait pas la cas. Toutefois, la lumière les aveuglait un peu car leurs yeux s'étaient un peu habitués au noir.

Alors qu'il allait dire qu'il fallait aller rejoindre l'autre groupe, il crut voir un ombre passée et entendre un léger bruit. Tandis Koujirou décida d'aller voir ce que c'était, curieux, les autres discutaient ensemble et ne le virent pas partir. Il avançait rapidement, en essayant cependant de ne pas faire trop de bruit pour être le plus discret possible, sans faire attention aux couloirs qu'il prenait, guidé par le bruit de bas mystérieux. Puis au bout de plusieurs minutes, les bruits de pas cessèrent. Koujirou avança encore un peu mais il n'entendait, ni ne voyait plus, "l'individu". Il s'arrêta, commença à s'inquiéter et a regretter d'être parti seul. La personne l'avait peut- être repéré. Et si cette personne était le loup, ce qui était fort possible, il y avait de fortes chances pour qu'il s'en prenne à lui, car il était seul, loin des autres et donc une proie facile. Il n'eu pas le temps de se retourner et de rejoindre les autres en vitesse car il se reçu dans la nuque, par derrière, un puissant coup provenant sûrement d'une barre métallique, ou de quelque chose du genre. Le bruit du choc résonna dans tout le bâtiment, les autres personnes l'avaient sûrement entendu, tandis que sans avoir eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, il ressentit une forte douleur dans le cou, s'écroula à terre, devant la porte du premier étage, puis plus rien.

Le noir complet. Le néant. Il gisait au sol, la nuque brisée, à côté de sa bouteille d'eau qui était tombée de sa poche mais qui n'était pas cassée.

Koujirou n'était plus.

Mise en Situation.

Koujirou Genda est maintenant mort ! Son corps se trouve devant la porte amenant au première étage, l'étage de la sortie. Le joueur Kazemaru Ichirouta a été choisit pour retrouver le mort et gagne ainsi son inventaire se qui veut dire une bouteille d'eau. Merci au mort d'avoir bien voulu jouer le jeu jusqu'au bout ! Voici ta récompense, ton petit lapin Rabbit Doubt personnalisé !

Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt| - Page 6 Genda-10

.

| Hors RPG :: Suicide time ! |

De la lumière ! Merci, Fubuki ! Mes pupilles doivent méchamment se rétracter, mais j'ose à peine cligner des yeux ! Illusion de sécurité, comme tu es douce ! Mais alors que je scrute du regard chaque coin de la pièce pour m'assurer que tout aie bien - avec tout de même l'hésitation due à la peur de trouver un nouveau cadavre - je m’aperçois de quelque chose. Il manque deux personnes à l'appel ! Deux membres de Teikoku. L'absence de l'une d'elle en particulier me saisis : Il n'y a pas cinq secondes, il était juste à côté de moi.

« Où est Genda ? » Je murmure en me tournant et retournant.

Aucune trace du gardien de Teikoku, mais comme les couloirs sont vides, je crois entendre raisonné des pas. Je lui ai laissé prendre trop d'avance ! Être seul ici, ce n'est absolument pas une bonne idée ! Ni une, ni deux, ne pensant plus à rien pour conserver le courage que m'a donné le retour du courant, je m'élance à la poursuite de ces échos. Il ne doit pas être bien loin et tant mieux, parce que je ne veux pas trop m'éloigner des autres. Ou alors suis-je plus en sécurité tout seul ? Je ne sais plus trop bien. Et si, là, je ne suivais pas mon ami, mais un assassin ? Je me freine violemment. Ma course se finit là, devant une porte ouverte. Une pièce. J'y entre.

Un cadavre. Encore un.

« Est-ce que ... Est-ce ... »

La suite se lit silencieusement sur mes lèvres. Est-ce qu'il est mort ? Est-ce que tout ce sang est fictif ? Est-ce que je vais me réveiller ? Pourquoi j'essaye de parler à un corps sans vie ? Je me laisse tomber près de lui et cache mon visage de mon coude ; Je crois que je vais craquer. Et dire qu'il y a quelques minutes encore, il me disait que tout le monde allait bien ... Tremblotant, j'essaye quand même de poser mes doigts sur son coup. Je tapote légèrement sa peau sans le vouloir car je ne maîtrise pas mes gestes, et par la même occasion, je me macule de son sang.

Voilà, c'est ça, la mort d'un gardien de but parmi les meilleurs du Japon. A cette pensée, l'image d'Endou me vient à l'esprit. Un frisson d'une violence extrême me secoue. Non, je ne dois pas penser à ça ! Sinon, je vais réellement me mettre à chialer comme une fillette apeurée. J'en suis déjà à deux doigts. Je dois sortir d'ici ! Et virer mon regarder de la plaie béante déchirant la nuque brisée de Genda. Dans la panique, je tente de m'essuyer les mains sur mon pantalon mais c'est encore pire.

« P...tain ! » Je jure en me redressant.

Qui croira encore une fois que je me trouve au mauvais endroit au mauvais moment ? Le garçon des toilettes, puis Genda ? Sur trois morts, j'en découvre deux. Mais, moi, je le sais, je ne suis pas le loup. Alors qui ? Je n'en vois qu'un. Une personne qui avait disparu en même temps que Genda. C'est forcément lui le meurtrier.

Des pas, encore, je les entends distinctement même dans mon état de panique, ils approches. Amis ou ennemis ? Comme si je me sens coupable, au moins de l'avoir suivis jusque là, en remarquant l'arme du crime au côté du corps, je me demande si je dois la bouger. Mais je résiste à cette envie ; Je ne suis pas un assassin.

« C'est ... C'est pas moi ... C'est Fudou ... Je ... Je l'ai pas tué ... » Je me répète d'une voix brisée, comme pour répéter ma version des faits, jusqu'à la sentir plausible aux yeux des autres.

Au coin de la pièce, il y a une porte fermée, avec des escaliers. On les vois à travers l'obstacle car il est en partie vitré. Pourquoi ne suis-je pas venu ici avant ? Étrangement, l'éventuelle sortie est le cadet de mes soucis. Je m'y précipiterais bien pour m'échapper, mais en plus d'être davantage suspects, je dois avouer que je n'aurais pas le temps d'essayer de défoncer la porte. Quelqu'un est là. Je recule. Je recule en secouant la tête, parce que ce n'est pas ce qu'on peut croire. Mon talon percute quelque chose que je sens rouler quelques centimètres derrière moi. Une bouteille d'eau.

Salle du disjoncteur - salle de l'escalier

J'allais pour m'approcher à mon tour du boitier, quand des pas rapides résonnèrent dans le couloir. Je me retourne et sursaute légèrement en voyant la lumière tourner vers le visage de Fudou. Ce n'est pas lui que l'on entendait arriver à l'instant, alors quand été-t-il arrivé ? Je n'eut pas le temps de me poser plus de question que la voix de Genda résonnât la pièce, juste avant qu'il n'apparaisse dans l'encadrement de la porte. Mais, malgré tout, mes soupçons au sujet de Fudou ne disparurent pas. Ils se firent même plus grands. Une certaine rage remontât en moi, alors que je pensais que, peut être, c'était lui qui l'avait tué. Je n'écoutais pas la conversation des garçons. Seules mes pensées m'atteignaient, m'engloutissaient sous d'affreuses images.
Et puis la lumière revint.
Je fermais rapidement les yeux, éblouie, comprenant que Fubuki avait dut réessayer avec le panneau. J'ouvris lentement les yeux, pour me réhabituer à la luminosité, pouvant enfin voir tout les recoins de la pièce, et les visages ces cinq personnes présentes qui … Une minutes, il manque deux personnes à l'appel dans cette pièce ! Genda et Fudou ne se trouvent plus parmi nous.

« Où est Genda ? »

Je suis totalement incapable de répondre. Je ne les ais pas entendu repartir. Kazemaru s'élance dans le couloir. Mauvaise idée ! Malgré la lumière, il ne faut surtout pas se séparer !

" Fubuki, vite, il ne faut pas le laisser seul !"

Je m'élance alors rapidement dans le couloir. Je ne regarde même pas si il me suit, je suppose que oui. Je vois tout juste Kazemaru passer l'encadrement d'une porte avant de disparaître de ma vue. Je le suis, entrant à mon tour dans la pièce pour m'arrêter brusquement.
Encore un. Encore quelqu'un que je connais.
On ne voit pas son visage, mais il n'est pas dur de le reconnaître. J'ai un instant d'absence, avant de me souvenir de Kazemaru. Et lui, il est … ? Non, je le vois, dans un coin, il est couvert de sang, mais pas le siens. Il répète d'une voix brisée, encore et encore.

« C'est ... C'est pas moi ... C'est Fudou ... Je ... Je l'ai pas tué ... »

Je m'approche de lui, et pose une main rassurante sur son épaule, pour le ramener à nous. Je sais que lui, il n'aurait pas pu faire ça. Il n'aurait jamais pus impliquer Endou de toute façon. Pourtant, au fond de mon regard brille une flamme de colère et de chagrin pur, que je ne peux arrêter, même pour le réconforter. Ça commencé à bien faire, tous ces morts ! Celui ou celle qui en est à l'origine doit payer. Je me retourne pour ne pas qu'il croit que je lui en veux. Gardant le contact, je balaye la pièce du regard. Elle est simple, peu meublé, avec le corps de Genda au centre, non loin d'un lourde barre de fer. Surement ce qui lui a couté la vie. Plus loin, une porte, à demis vitrée, donnant sur des escaliers.
Je me détache de Kazemaru et ramasse la barre au sol. Mon arme. Elle est plus lourde que je ne pensais, mais ça ira. Je la soupèse un peu, puis lance un regard assassin à la porte. Celle qui ose nous barrer le chemin de la sortie. Je me tourne vers Fubuki et lance, plutôt sèchement :

"Vas chercher les autres, on monte."

Sans attendre de réponse, je rejoins la porte en trois grande enjambé. Je n'ais pas peur d'être seule, au contraire. Que celui qui fait tout ça vienne, et il verra. Je recule un pied, lève le bras, passant mon arme de fortune derrière l'oreille et l'empoignant à deux mains. J'en ai marre.
Un mouvement rapide, fort, remplit de toute ma colère, ma douleur et ma frustration. La barre heurte avec violence la porte vitrée, faisant exploser le verre, aussi épais soit-il, au niveau de l'impact. Des éclats de verres me coupent les bras, mais je m'en fiche. Je recommence, encore, et encore. Je finis de dégagé la vitre brisé. On a assez de place pour passer.
Le bruit des éclats à envahit tout l'étage, alors que j'entends des pas revenir rapidement. Je me retourne, ma barre à la main, et j’attends, quelques larmes de rages toujours sur ma joue.

Je poussais un gémissement quand la lumière revint. Je laissais mes yeux s'habituer à nouveau à cette vive lumière, de sorte à ce que mes yeux ne se sentent pas agresser. Alors que mes yeux venaient à peine de s'habituer à ne plus être dans la pénombre, j'entendais la voix de Kazemaru demander où se trouvait Genda. Je me retournais alors pour constater que le gardien de but avait disparu... Mais ce n'était pas le seul, Fudou s'était aussi volatilisé. Sans attendre, Kazemaru était partit en courant à la recherche de Genda. Toukou, affolé, m'ordonnait de la suivre pour ne pas laisser le défenseur d'Inazuma Japan seul. Je ne me fis pas prier et partit à sa suite avec une légère crainte.

Ma crainte se fonda quand je vis à nouveau un corps, celui du gardien de Teikoku. Kazemaru se trouvait à ses côtés, maculé de sang. Il répétait qu'il n'avait rien fait, que c'était Fudou qui avait tué Genda. On tiendrait donc déjà notre tueur...? Fudou serait donc le "loup" qui a commis toute ces atrocités ? Je n'ai jamais été très proche de lui, sa façon de faire ne me plaisait pas, je ressentais même comme une crainte quand il s'approchait de moi. Touko m'ordonna d'aller chercher les autres, qu'il fallait qu'on aille à l'étage. Je m'approchais de Kazemaru en posant une main sur son épaule :

- Kazemaru... Je te crois et j'ai toujours eu confiance en toi et ce, depuis le temps où j'avais rejoins Raimon pour arrêter Aliea Gakuen... Je sais que tu n'es pas le genre de personne à commettre ces atrocités... Tu devrais suivre Touko avant qu'elle se blesse d'avantage. Je reviens vite en compagnie des autres. Faites attention en attendant à ne pas croiser Fudou...

Je lui souris faiblement avant d'aller dans la salle de potence en ouvrant la porte à la volé. Je regardais le groupe avant de dire :

- On a trouvé des escaliers... Touko m'a envoyé vous chercher, on va à l'étage !

Quelques voix lointaines résonnant au loin dans le couloir parvenaient à nos oreilles. Bien trop vagues cependant pour savoir combien parlaient, s'il s'agissait de filles ou de garcons. Par dessus, une discussion animait ceux restés dans cette salle qui donnait froid dans le dos. Soudain, mon oreille capte comme des bruits de pas. Je me tourne et retourne, baladant le faisceau lumineux. Mais rien. Seulement cette pièce effrayante et le groupe assis en cercle.

Soudainement, lumière. De nouveau. Alors mes yeux se fronçaient pour s'habituer à celle ci, j’éteignais ma lampe de poche, la remettant dans ma poche arrière de jean. Un peu moins d'une minute je pense pour que la vue se rétablisse normalement.

Un bruit lointain qui résonne jusqu'à nous. Sec, effrayant.
Suivi de très peu par des éclats de voix, tout autant en resonnance. Cris. Hurlements. Mon regard pointe en direction du couloir. Tout cela me fige, me tétanise. Mais qu'est ce qui peut se passer ? Ne me dites pas que...

Plongée dans les pires pensées qu'il soit, imaginant le pire, la porte, bien que déjà entre-ouverte, fut violemment poussée. Le garçon au cheveux de glace venait d'apparaitre, nous parlant avec précipitation. Il était seul, ce qui m’inquiéta un peu plus. Mais qu'est ce qui pouvait se passer ?

Salle de l'escalier - L'évasions des lapins.

Je reste figé. Les gestes de réconfort s'enchaînent avec d'abord celui de Touko, puis celui de Fubuki, ce sont les seuls à être rentrés. Je pense qu'ils m'ont cru. C'est une bonne chose, vraiment. Mais ça ne nous ramènera pas Tsunami et Genda. Et ça ne nous mettra pas non plus entièrement à l'abris, même si mes certitudes visant la culpabilité de Fudou semble s'être répandue. C'est prétentieux de ma part de l'avoir affirmer, mais sa disparition n'est-elle pas une preuve irréfutable ? Tout les autres étaient accompagnés. Est-ce vraiment le moment de se soucier de la définition même du mensonge ? Sous prétexte que je n'ai rien vu ? J'ai encore toute ma tête, quand même.

J'entends la seule voix féminine de la pièce ordonner à Fubuki d'aller chercher les autres. Mais je ne bronche pas. Des morceaux de verres pleuvent dans la salle, se couchent devant mes pieds, atteignent le corps de notre ami de Teikoku. Je tourne la tête toute en lenteur vers Touko, dont la peau, coupée légèrement à divers endroits, se raye de rouge sang. Elle a prit l'arme du crime pour éclater la vitre, ne se souciant guère de se blesser, mais nous a offert un accès tranchant aux escaliers. On dirait bien que la sortie se rapproche.

« Kazemaru ... Je te crois et j'ai toujours eu confiance en toi et ce, depuis le temps où j'avais rejoins Raimon pour arrêter Aliea Gakuen ...» Disent les mots qui atteignent mes tympans avec plus de douceur que tout ces hurlements et craquement qui raisonne dans tout le bâtiment, comme une alarme funeste. « Je sais que tu n'es pas le genre de personne à commettre ces atrocités ... Tu devrais suivre Touko avant qu'elle se blesse d'avantage. Je reviens vite en compagnie des autres. Faites attention en attendant à ne pas croiser Fudou... »

Je déglutis et hoche la tête en sentant le contacte se rompre. Il est partit remplir son rôle et chercher tout ces inconnus de la pièce de toute à l'heure, celle de la potence. Je devrais faire pareil. Je devrais servir à quelque chose. Et ce serait sans doute plus facile si je n'était pas entrain de me rendre compte d'un truc, alors je me dirige vers Touko.

« Laisse-moi faire. » Lui dis-je alors que je lui agrippe l'avant bras et la tire légèrement en arrière pour l'empêcher de tenter quoi que ce soit de plus à l'encontre de la porte. Elle est déjà bien assez arrangée comme ça.

Prenant un peu d'élan, j'estime la hauteur à la quelle est placé le passage. Calculant mentalement comment me blesser le moins possible avec les résidus de verre accrochés à la porte, je m'élance et ... Passe dans l'autre côté dans un saut bien gérer, inspiré mes mes techniques de football. Ce qui ne m'empêche pas de retenir une plainte de souffrance en me réceptionnant. La mâchoire serrée, c'est en tentant d'ouvrir la porte que je me rend compte que la vrai raison de cette vive douleur ; En plus de constater quelques déchirures mêlant mon sang à celui de Genda sur mon pantalon, je constate qu'un gros morceau de vitre c'est planté dans ma paume droite. Gros, mais pas assez que pour être facile à extraire, puisqu'il dépasse à peine de la chaire. Je défonce la poignée avec ma mains gauche valide et, avec un peu d'insistance, je remarque soulagé qu'elle s'ouvre et pousse les débris coupant vers l'intérieur de la pièce. Les escaliers sont maintenant libre d'accès devant une porte grande ouverte.

Je souris légèrement, presque en me forçant, de cette victoire, laissant pendre le long de mon corps le bras qui supporte ma mains meurtrie, paume dirigée vers l'extérieur, osant à peine touché à la blessure de peur de faire plus de mal de de bien. Mais, ça, encore, je m'en fiche.

« Endou n'arrive pas ? »

J'ai essayé de m'en retenir, mais ça à finalement finit par sortir de mes lèvres molles. Je suis là, les bras ballants, au beau milieu du passage qui nous mènera sans doute plus près que jamais de la sortie. Mais mon meilleur ami n'est pas avec moi, celui que je compte protéger en même temps que ma vie dans cette sinistre histoire, et qu'importe que ça tape sur le système de tout les autres que se soit créée une telle alliance. Je suis d'autant plus inquiet que, si mes calcules sont juste, ils l'ont laissé tout seul. Ce n'est pas une bonne chose du tout ... Si il lui est arrivé quoi que ce soit, je m'en voudrais jusqu'à la mort - qui risque fort d'arriver prématurément - d'avoir suivit Genda en courant. Mais peut être que je me mine pour rien ; Il y a du bruit, mais pas de cris d'horreur ou de long gémissement d'agonie. Peut être est-il au coin même de ce couloir ? Si il ne vient pas, j'irais le chercher moi-même.

» Follow the white rabbit ~
» Convention | Mini-événement |
» /!\ Welcome to Zetsubô School ! | Événement Dangan Ronpa | /!\

Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt|

Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt|

Sujets similaires

Sujets similaires