salle d'attente

Mon premier pas dans la salle c'était fait le cœur battant. J'avais peur, il faut l'avouer. Peur de tomber sur celui qui avait faire à Tsunami, celui qui nous avait tous emmener ici. Et en même temps j'avais très envie de le voir. Même si je n'avais pas d'arme, et que lui en aurait surement une, j'avais envie d'essayer, de lui montrer. Quitte à mourir, autant le faire souffrir, lui aussi.
Après tout, même sans arme, en tant que chef de la garde du premier ministre, j'avais appris plusieurs techniques de corps à corps. J'arriverai peut être, au pire, à lui casser quelque chose. Maigre victoire à vrai dire … Mais la salle était vide. Vraiment vide.
Juste avant que mes pensées ne s'égarent de nouveaux, j'entendis la fille albinos parler depuis la première salle, répondant à la question de Kazemaru :

C'est même une bande dessinée. J'ai juste lu le premier tome : Dans un groupe d'amis, il y a un mort. Il y a donc un "loup". Les "lapins" cherchent à savoir qui est-ce.

Merde … Mes pensées allaient de bon train, alors que je comprenais petit à petit ce que ça signifiait. J'avançais un peu plus dans la salle sombre, alors que les conversations me parvenaient parfaitement, en écho, ou tout simplement car les pièces n'étaient pas si grandes.
Fubuki m'avait suivit, avec Silence. Il finit par dire, nerveux, ce que beaucoup d'entre nous pensions :

- Il y a donc... Un loup parmi nous... Où quelque part dans ce bâtiment... Et c'est ce loup qui aurait fait ça à Tsunami... ?

Un frisson parcourut l'ensemble des gens présent. Chacun se rendait compte, chacun comprenait. Les meurtres n'étaient pas finis. Silence pris alors la parole, d'une voix plus forte que tout à l'heure :

» Sans doute...Le bâtiment à l'air d'un hôpital... désaffecté, surement éloigné de toute sorte de vie...J'ai peur que même en sortant nous soyons en danger...Mais vaut tout de même mieux essayer...

Elle prit une grande inspiration avant de continuer :

» Les murs sont très épais, surtout ceux menant dehors, et les portes sont en aciers...Il ne m'a pas l'air d'y avoir de fenêtre...Si il y en avait, on ne pourrait surement pas les casser de toute manière, sauf avec du diamant. Si cette pièce-là est une salle d'attente, celle-ci doit être une salle de consultation. Logiquement, il devrait y avoir des escaliers pas loin et des salles avec des lits. Si c'est sur plusieurs étages, on devrait descendre pour trouver le hall. On y trouvera une sortie. Au pire, il y a toujours le toit...La porte se trouve généralement au bout d'un des couloirs principaux pour y accéder...du moins c'était comme ça en Angleterre...[/quote]

La sortie. J'espérais, mais je n'y croyais pas trop. A voir comment le loup avait équipé toutes les serrures d'un système ne verrous à scanner, il avait du faire en sorte que ce ne soit pas si facile. Une autre personne nous rejoignit, une des filles, qui n'avait jusque là pas dit un mot. Puis une autre fille, encore. A ce rythme, tout le monde aller débarquer dans cette salle. Au moins cette fille fit une chose censée : Elle trouva l'interrupteur, qui éclaira toute la pièce d'une lumière blanche, puis elle enleva sa veste, elle aussi déchiré, pour exposer ses épaules, dont une marqué d'un code barre. Est-ce que tout le monde en avait un ? Mais dans ce cas, moi aussi, je me demande où ...

Dans l'autre salle, quelqu'un commença à perdre son calme :

"un loup ?"

Il eut eu un rire, d'abord forcé, puis paniqué.

"Est que tout sa est vraiment réel ? C'est quoi se cauchemar on voit ça que dans les films d'horreur !"

C'est vrai, c'est typiquement le genre de chose qu'on voit dans les films d'horreur. Et pourtant ... Qui pourrait croire que c'est vraiment la réalité. Une question me vient à l'esprit. Quelqu'un avait peut être trouvé quelque chose d'intéressant, à son réveille, qui pourrait nous aider. Peut être que quelqu'un avait vu une fenêtre, ou une salle intéressante. Je commence à me retourner pour poser la question :

"Dîtes, Vous …"

Je ne pus pas finir ma phrase, car elle fut étouffée par le claquement de la lourde porte, lorsque celle-ci se referma, séparant notre groupe en deux.

- Salle d'attente -


Koujirou voyait la plupart des personnes déprimées autour de lui, désespérées. Mais ce que dit Fudou qui semblait être l'un des seuls à être optimiste sembla redonner du courage. Il avait raison, cela ne servait à rien de rester ici à se lamenter, il fallait sortir de cet endroit lugubre. Il fallait trouver la sortie s'il ne voulait pas finir comme Tsunami.

Cependant, il n'arrivait toujours pas à comprendre le sens de cet étrange message, "le loup" : de qui parlait-il ? De l'assassin ? Il était perdu dans ses réflexions quand un bruit le fit sursauter : la porte d'en face c'était ouverte ! Ils allaient pouvoir sortir mais un autre bruit près de Kazemaru retentit. Cela venait de son portable, où peut être d'un qu'il avait trouvé comme quand Koujirou avait trouvé une bouteille d'eau. Il se mit à lire le message.

- Rabbit Doubt. La partie peut commencer ...

Rabbit Doubt ? Qu'est ce que c'est que ça ? Il n'en avait encore jamais entendu parlé. "La partie peut commencer" : quelle partie ? Ce n'est quand même pas un jeu ? « Il y a quand même eu un meurtre ! » pensa Koujirou scandalisé.

- Rabbit Doubt. C'est pas un jeu, ça ?

Alors c'était vraiment ça...un jeu ? Koujirou ne voyait pas ce qu'il y avait d'un jeu dans tout ça. Et qui avait pu organiser ce "jeu" aussi horrible ? Une fille qui semblait connaître expliqua ce que c'était :

- C'est même une bande dessinée. J'ai juste lu le premier tome : Dans un groupe d'amis, il y a un mort. Il y a donc un "loup". Les "lapins" cherchent à savoir qui est-ce.

Alors c'était pour ça se message...Et est ce que cela voulait dire que l'un d'entre eux était...le loup ? Non, ce n'était pas possible, personne n'aurait fait une chose pareille. Pourtant dans cet endroit tout était possible. Alors Koujirou se promit de rester sur ses gardes. Puis après une brève intervention de Fubuki, une jeune fille rousse prit la parole et se mit à décrire le bâtiment. Comment savait-elle tout cela ? Et lorsque qu'il s'approcha de la porte, certains étaient déjà sortis, une fille tomba et se raccrocha à la porte et s'en le vouloir la ferma ! Maintenant, le groupe était séparé en deux ! Je m'approcha d'elle et lui demanda, car elle n'avait vraiment pas l'air d'aller bien et de s'en vouloir terriblement.

- Ça vas ?

Bref certes mais Koujirou n'était pas trop du genre à faire de grandes et belles phrases surtout dans ce genre de moments... Il lui tendit alors la main pour l'aider à se relever mais si au fond, il lui en voulait et était un peu paniqué. Mais il voyait bien qu'elle ne l'avait vraiment pas fait exprès. Et puis, ça ne servirait à rien de s'énerver.

Mise en Situation. Je vous annonce officiellement que vous vous êtes bien fait avoir ! La porte s'est refermé devant les joueurs de la salle 1 ! En se claquant, celle-ci s'est automatiquement refermer à clé. Vous êtes donc condamné à mourir de faim, sans les honneurs d'avoir au moins essayé de sauver sa vie ! N'est-ce pas amusant ? Non ? Il faudra donc que vous trouvez la bonne clé (=Code barre) pour pouvoir ouvrir cette porte ... En sachant que celle-ci peut tout aussi bien être de votre côté comme du leurs. Bonne chance aux joueurs de la salle 1. .

|Hors-Sujet, Tsunami Jousuke: Alalala ... Touko, t'es pas possible ! xD|

salle d'attente

Je restais un moment sans bouger, sans comprendre, sans réfléchir. Puis mon cerveau se reconnecta au monde et tout redevint clair. La jeune fille, qui jusqu'ici n'avait pas dit un mot avait fait semblerait-il un malaise ou quelque chose du genre, était tombé et, en voulant se raccrocher, avait refermé la porte, juste après que Genda soit entré, condamnant Endou, Kazemaru et ceux que je ne connaissais pas de l'autre coté. Celle-ci avait émit le bruit habituel des portes qui se ferme à clef, ce petit "clic" désagréable qui sonnait comme un bruit de mort.
Le groupe était séparé en deux.
Personne ne bougea dans la salle, il fallut un instant avant que les réactions arrivent. Genda s'approcha de la fille par terre, et lui demanda si ça aller, avant de l'aider à se relever. Elle tremblait, choqué, et s'appuya sur une table pour essayer de se calmer. L'autre fille dont je ne connaissais pas le nom se recroqueville dans un coin de la salle, elle panique :

- Punaise, on est tombé dans quel merdier?!

Silence pleurait, les yeux fermés, mordant sa manche libre et serrant toujours la main de Fubuki. Ce dernier s'approcha de la porta et tenta de l'ouvrir, mais rien n'y fit. Il frappa dessus avec le point, mais la porte était en métal, alors il finit par reculer, visiblement furieux. Il se tourna vers Silence, et la serra contre lui, comme il avait fait avec moi, pour la consoler tout en se grattant le cou.

- Il faut chercher un moyen d'ouvrir cette porte... Comme plusieurs personnes on des tatouages en forme de code barre, il y a peut-être un rapport... Mais je n'arrive pas à savoir lequel. Et je sais pas ce que j'ai sur la nuque mais sa me démange à mort !

Je ne dis rien, je ne bouge pas, je suis encore sonné je pense. Ce trop plein d'émotions, toute cette histoire, tout ça forme une bouillie dans ma tête qui m'empêche de ressentir quoi que ce soit. J'agis comme un robot, je ne reviens à la surface que pour réfléchir et répondre, avant de replonger dans les abîmes de mes sentiments. Je pense que la seule chose qui me maintient encore hors de la dépression nerveuse, c'est mon caractère, et la colère qui en résulte. Alors que celle-ci doit atteindre un pic, qui en temps normal m'aurait fait sortir une montagne d'injure, je redeviens bonne à quelque chose, mon cerveau reçoit les paroles de Fubuki et m'approche de lui, soulevant un peu ses cheveux pour voir. Oui, ici aussi, un code barre.

- Je ne sais pas à quoi ils servent, mais il semblerait que tout le monde en ait un, ça doit faire partit du jeu. Et si le "Loup" c'est donné autant de mal pour les mettre tous, c'est qu'ils doivent être important …

Je me demande d'ailleurs où est le miens …

J'avais suivie la scène, je ne disais rien, j'étais toujours assis. Lorsque que Touko vint me tendre la main pour m'aider à ma relever, je la saisie avec un sourire et me redresse, malgrès que ma tête tourne encore. Puis soudain un bruit de vibreur retentit. Je me tourne instinctivement vers mon meilleur ami : Kazemaru, car après tout c'était lui qui avait trouver le portable tout à l'heure, ce portable qui nous avait été plutôt utile. Puis il lit à haute voix le sms qu'il vient de recevoir : Rabbit Doubts, La partie peut commencer... Je redresse la tête, Rabbit Doubts, mais c'est un jeu ça non ? Il me semble en avoir dejà entendu parler ouais! Je regarde alors les autres, mais ne dit rien pour le moment. Bientôt, Touko s'approche d'une porte, qu'elle pousse, celle ci s'écarte difficilement, mais s'ouvre bientôt. Je me penche pour apperçevoir sans bouger ce qu'il y a derrière cette porte, mon coeur bat la chamade, et de plus, j'ai une énorme boule au ventre. Il y a une table renversée,et quelques fauteuills déchiquetés. Elle avance alors.

Puis, une jeune fille aux yeux mauves, prends la parole, je l'écoute, ce qu'elle dit est plutôt interessant, donc il s'agirait d'une bande dessinée aussi, et dans chaque groupe il y aurait un mort, des lapins ...et un loup ? Mais c'est ça ! C'est ça le put*in de loup qu'il y avait sur la feuille que tenait mon coequippier Tsunami. En tout cas, si je retrouve celui qui à fait ça à mon ami, il le payera. - Sauf si il me tue avant... Hmmpf.- Puis, c'est au tour de Fubuki de parler, ses paroles sont interessantes, et si quelqu'un était un traître parmis nous, et si la personne qui aurait fait cette affreuse chose à Tsunami était près de nous... Je déglutit, nerveux.

Ce bâtiment est un hopital abandonné, la fille aux cheveux rouges à raison, je l'avais aussi remarqué, je n'étais donc pas le seul à pensé cela. Puis elle se lança dans de grandes explications que je n'écouta pas, car la grosse porte venait de se refermer, Touko et d'autres se trouvait derrière, les groupes furent resséparé en deux.

Bientôt, Kazemaru reprends la parole, et il parle d'un tatouage, genre code barre, instinctivement j'enlève ma veste et baisse mon t-shirt au niveau de l'épaule. Et je sursaute, moi aussi ! Moi aussi j'avais un tatouage!

« Hey, moi aussi j'en est un! »

Je comprends, c'est ces tatouages qui nous aideront à ouvrir les portes ! Je me tourne vers mon meilleur ami

« On doit les utiliser pour ouvrir les portes ! J'en suis sûre. »