Avant que Jade puisse prononcer le moindre mot, une voix sortit d'on-ne-sait-où pour retentir dans toute la salle :

" Silence ! ... Allô ? Un ... Deux ... Vous m'entendez ? De toute manière, je suis certain que oui ! "


Tsuchito fronça les sourcils, et jeta un coup d'oeil vers la jeune fille aux cheveux violets : Elles semblaient aussi surprises l'une que l'autre.
Boooon. Elle jeta un coup d'oeil circulaire, et aperçu que tous étaient dans le même état.
Biennnn. Ils n'étaient peut-être pas tous aussi tarés que ça ! C'était une bonne chose.

" Dix ... Quinze ... Dix-huit ... Dix-huit ? Il y a un retardataire ? Mmh, tant pis, nous n'allons pas nous mettre en retard pour un voyou dans son genre ! Il sera puni comme tout les autres de son genre ! Enfin ... Bien, commençons donc la cérémonie d'entré, que tout le monde se lève et salue ses camarades de classe ! "


Le nain bleu, avait donc raison, ils n'étaient pas tous présent.

La demoiselle se retint de pouffer devant le vent collectif que s'était mangé l'ours. Pratiquement personne n'avait salué.

Puis, il se présenta : Wandaba. La jeune fille fronça les sourcils... Un ours qui parlait...

ET OUI CE N'ETAIT QUE MAINTENANT QUE CELA LA CHOQUAIT...
Elle était un peu longue à la détente...

Pour résumer Pedobear Wandaba leur expliqua d'une manière super rassurante, qu'ils étaient tous enfermés ici. Et que s'ils voulaient sortir, ils allaient devoir commettre un meurtre parfait. Qui sera juger peu de temps après dans un tribunal de classe.

Après l'intervention de Jade, et de l'autre hystérique aux cheveux noirs qui avait massacré la porte un peu plus tôt, les étudiants en apprirent plus sur la cafétéria.
Tarés ? Peut-être pas complètement. Estomac sur pattes ? .... OUI.

N'ayant pas fait attention aux remarques de ses "camarades" Tsuchito émit un petit rire nerveux.

- C'est une blague pas vrai.... ?

Voyant que personne ne lui répondait, elle planta ses yeux saphirs dans ceux (ou du moins ce qui lui servait d'yeux) de Wandaba et lui cria :

- PAS VRAI ?

Hors rp : Psychopathe ? .... nannnnn

Ils parlaient beaucoup. Faisaient beaucoup de connerie.
Et moi j'avais mal à la tête.
L'année promettait d'être mouvementée, et très drôle.
Certains semblaient être doté d'un sens de l'humour plus poussé que d'autres, ce qui m'attirait déjà plus.

Le paumé du coin aux cheveux gris avait finalement survécu à son infarctus suite au fait qu'il avait servit de piste d'atterrissage à une de mes balles de jonglage, puisqu'il discutait avec la rousse aux attributs féminins très... développés...

La jeune fille que j'avais sauvée de l'étouffement semblait avoir survécu elle aussi : Bien.

Mais l'ambiance de folie furieuse, qui m'avait donné la migraine tout à l'heure était retombée et... J'dois dire que j'me faisais bien chier.

Je n'avais plus mes balles. Donc plus rien à lancer... Quoique, j'en remarquais une (pour ne pas dire dix) qui trainait au sol.
Je la ramassais, m'apprêtant à la lancer quand soudain, le directeur fit (enfin) son apparition.
Un ours trop bien ! Wandaba de son prénom.
Il nous explique que si l'on veut sortir d'ici, on doit s'entretuer à la Hunger Games .... YOUHOU ! GROSSE AMBIANCE À ZETSUBÔ !

Et là, sans que je sache trop comment, la balle que je tenais à la main s'échappe (je ne suis coupable de rien, je précise) et frôle le directeur, avant de s'écraser contre un mur.

Et merde... Il venait pas de sortir un truc, comme quoi on pouvait pas maraver le dirlo ? Et putain...

- C'est pas moi !

Reflexe de survie ~

L'ours lâche cette dernière phrase « Ce que je veux ? C'est pourtant simple ... Tout ce que je veux c'est pouvoir admirer ce sentiment de détresse dans vos yeux. Je veux juste vous voir tomber dans le désespoir ... Pupupu~ Vu que vous ne semblez plus avoir de question je vous abandonnes à votre nouvelle vie. La bonne journée  ~ » avant de disparaître, dès qu'il a disparu d'une façon inconnu, je me mis a dire « Bon, maintenant qu'il c'est casser, mais j'vais manger, j'ai la dalle... mais... Mais il faut ce dépêcher, car j'ai vraiment l'impression que les pièces bougent... Donc, j'vais bouger aussi. » a la fin de ma phrase je soupire, et je pars le premier de la salle, en cherchant la salle à manger...

Une fois sortie, j'eus une envie qui pressait... une envie d'aller aux toilettes, encore une fois... en moins d'une heure, j'aurais pas du boire toute cette eau hier, je pars vite fais aux toilettes pour me vider... je sors des toilettes pour marcher et droit devant moi, il y a quoi ? Un mur... la dernière fois que je suis venu aux toilettes, j'ai bien l'impression que la cuisine ou la salle à manger, était ici... bon, j'nai marre ! Je lâche un petit « Fais chier... » en soupirant encore... c'était lassant leurs blagues de déplacements, ou … je deviens fou. Fou ? MOI ? NON JAMAIS !

En marchant une dizaines de minutes je trouve enfin la salle à manger, je regarde de gauche à droite, personne en vue, mais j'étais suis sûr qu'il y avait quelqu'un, c'était assez … flippant, bref, le temps que je me suis perdu, quelqu'un a du partir manger avant moi... alors je marche lentement, en ayant toujours l'impression que quelqu'un me surveillait... ou quelque chose me suivait.. je ne dis donc rien, si quelqu'un ou quelque chose me suit, cette chose devra montrer un jour son visage... J'ouvre donc brusquement la porte de la salle à manger en criant « J'AI FAIM MOI ! » D'un grand sourire j'entre dans la salle à manger...

Il y avait beaucoup de choses qui s'était passé:
En premier, le directeur était ENFIN arrivé... Enfin, un ours était arrivé, et étrangement ça ne me perturba pas plus que ça.
D'ailleurs, cette forme ne parut pas vraiment choquer les autres non plus.
Mais le pire restait à venir... Enfermé? Tuer?
Qu'est ce qu'il racontait? Comment ça on devait s'entre tuer pour sortir? C'était quoi cette blague? Parce que s'en était une n'est ce pas?...N'est ce pas?...
Certains lui posèrent des questions, comme si ce qu'il venait de dire était une chose habituel, et pas du tout glauque ou dangereuse. Seule une petite poignée paniqua, les autre se contentèrent de poser des questions sur la cafet', et la bouffe. Ou peu être qu'il paniquaient en silence, qu'est ce que j'en savais?

Entre autre, l'histoire de la cafet' me rassura quant à mon envie irrésistible de bouffe arabe; je pourrais toujours m'en faire un moi-même de Kebab!...Même si j'ignorais totalement comment faire!
Bref!

Jusque là, je n'étais pas vraiment perturbé, enfin si, mais je pensais toujours à l'espoir d'une mauvaise blague.
Enfin, jusqu'à ce qu'il nous demande d'échanger nos cartes étudiants contre de nouvelles cartes, où "toute nos VRAI informations étaient précisés".
J'eu un moment d'hésitation. pétrifié.
Attend... Non, il ne peut pas... Il ne doit pas...
Comment il le saurait?
Je me fais des idées! C'est pas possible autrement!
Mais, si jamais... Je me précipita vers le pupitre, au moment où cette saloperie d'ours disparue, et ramassa ma carte, déposant à la place l'autre que j'avais dans la poche.
Je regarda la carte électronique, tétanisé.
Comment il pouvait être au courant de "ça" ?! Comment?!
Une haine sans limite naquit en moi; j'allais le tuer! Cette saloperie d'ours, j'allais le tuer!
Comment il connaissait ce secret? Et pourquoi? Et est ce qu'il l'avait répété à quelqu'un? Pourquoi est ce que c'était comme ça?
J'avais envie de pleurer, mais pour mon image, je me reteint, et cacha le tout à la perfection.
Glissant la carte dans ma poche, et fermant celle-ci; personne ne devait voir cette carte.

Je sourie machinalement, enfin, je tenta.
Et me dirigea en suivant quelques autres vers la cafétéria. Je n'avais aucune idée d'où elle se trouvait, et la carte bidon dessiné à la main ne m'aider pas.
Il fallait que je suive quelqu'un!
Je stalka donc un petit brun qui, entre autre, décida de faire une pause toilette, avant de reprendre sa course dans un juron plein de beauté et de poésie!

Okay, tout est calme et tout et tout, le directeur c’est enfin montré mais… POURQUOI UN OURS !! Okay, tout cela est parfaitement Shino’ ne t’inquiète pas et ne crame pas tout surtout !  Tu sors un de tes briquets et commence à jouez avec, tu l’ouvres l’allumes et éteins la flamme en rabaissant le couvercle. Tu écoutes vaguement ce que raconte le Dirlo. La bouffe est gratos, ça c’est cool ! Puis faut pas s’en prendre à lui, le blesser ou essayer de le tuer. CA ME PARAIS ÉVIDENT ! TU VAS PAS BUTER TON DIRLO QUAND MÊME !

Le directeur finit par partir et la pièce à ce vider. J’erre seule dans les couloirs, les yeux fixés sur la flamme orangée de mon briquet. Je finis par me retrouver devant la cuisine. Mon estomac gronde. A entendre le gars aux cheveux colorés et la Jade-Le Panda parlait de nourriture et plus précisément de Kébab, je finis par avoir faim. Je me dis que c’était finalement une bonne idée d’être venue ici. J’entrais dan la cuisine, y’avait un gars aux cheveux bleus devant moi. Et le gars fan de Kébab aux cheveux colorés était là aussi. Je souris mon briquet allumé à la main, je souris aux deux garçons et leur adressa la parole pour la première fois depuis mon arrivée à l’Ecole du Désespoir.

« Hello les garçons ! Kakure et … Koyen c’est bien ça ? Super Caméléon et Super Cascadeur il me semble non ? »

J’avais toujours  la veste de Nanashi sur les épaules. Je la resserrais autour de moi et leur lançais toujours joyeuse.

« Y’a un truc pas mal à cram… A manger ? »

Je joue avec mon briquet, l’agitant devant les garçons un grand sourire sur les lèvres, je traversais la cafet’ et m’approcha d’un des deux gars, celui avec des cheveux colorés et une mèche, je lui donnait un léger coup de coude amical et lui demandai.

«  T’as l’air de t’y connaître, tu me conseillerais quoi à manger ? »

La jeune fille avait peur. La situation était incompréhensible, et puis surtout, elle venait de se rendre compte qu'elle avait peur des ours.

Inlassable, le nain-viking avait réussit à balancer une balle sur le directeur. Si la situation n'avait pas été aussi étrange, la demoiselle aux cheveux bleus auraient presque pu en rire.

Le super ... Quoi déjà ? Ah oui ! Le super dresseur, Tamashi Ginsutruc, réagissant normalement, s'écria :

« Alors, c'est bien toi qui nous a enfermés ? Tu crois vraiment qu'on va tuer pour sortir d'ici ? Tsss ! Qu'est-ce que tu nous veux vraiment ?  »

Lui, paraissait tout à fait normal. À part le fait que sa veste s'était télétransporter sur le dos de la super parieuse....

" Ce que je veux ? C'est pourtant simple ... Tout ce que je veux c'est pouvoir admirer ce sentiment de détresse dans vos yeux. Je veux juste vous voir tomber dans le désespoir ... Pupupu~ Vu que vous ne semblez plus avoir de question je vous abandonnes à votre nouvelle vie. La bonne journée  ~

Cela pouvait paraitre idiot, mais Tsuchito avait peur.
C'était pas possible, ils n'allaient pas s'entretuer ils... Ne se connaissaient pas. Et si quelqu'un décidait de la tuer elle ? Quelqu'un ne l'appréciant pas... Ahhh... La jeune fille était décidément peu à sa place dans...

...
C'est vrai qu'elle était super-combattante quand même... Elle saurait se défendre... Mais elle avait peur... Que de contradictions dans son esprit.

Koyen le super-hystérique, Kakure le super-caméléon et Shinobu la super-pyromane partirent vers la... Cuisine... ?

Tsuchito ne comprenait vraiment pas comment ils pouvaient avoir faim dans ce genre de situation.

Finalement, elle se rapprocha de Jade, se disant que si ce que racontait le nounours était vrai, il lui fallait automatiquement une alliée.

- Euh.. On ... On fait quoi du coup ?

Je n'avais pas écouté ce qu'avait dit l'autre ours. J'étais heureuse à l'idée que la bouffe soit gratuite ! Mais toutes ces histoires de meurtre, je n'y croyais pas. Parce qu'il y a pleins d'éléments qui montraient que cela ne pouvait être qu'une blague. Déjà, le principal était un ours... Il y avait pleins de gens bizarres (dont des pédophiles et des pyromanes psychopathes...). Mais bon, en voyant les expressions des autres, cela m'étonnerait qu'ils ne cherchent pas à tuer des gens. Pourquoi si rapidement ? Hein ? Je ne comprends pas cette précipitation. 

- Euh.. On ... On fait quoi du coup ?

Tsuchito m'avait sortit de mes songes. D'habitude, je fais la pure idiote pour mieux analyser les gens. Et je devinais que la moitié des personnes n'avaient pas pris leur petit-déjeuner, ils se dirigeaient donc vers la cantine... Je n'apprécie pas trop le "contact avec les gens". Quand il y en a trop... Même une vingtaine... Je peux à peine supporter ça. 

«- J'sais pas. On va visiter ?»

Selon la carte, le deuxième étage est bloqué. Il n'y a que l'accès aux chambres (et donc aux douches...), aux toilettes, à la cafétéria, et autres pièces que je n'arrive pas à deviner vu les dessins un peu abstraits... Faudra que je songe à me changer, moi aussi. Rester en panda durant toute l'année scolaire, non merci..! 

«- Comme ça, on pourra voir si il y a des choses intéréssantes.»

Je jetai un coup d'oeil vers le beau gosse qui avait l'air de rester stoïque. Alors, le gars aux cheveux blancs s'approcha en se dandinant, le suppliant de ne pas le laisser seul...

Pendant une micro-seconde, l'image de quelqu'un venait de faire surface. Cet air, de pitié, de peur... Ça me rappellait quelque chose, mais quoi..?
Je n'arrivais pas à me souvenir. C'était comme si une partie de ma vie avait été rayée.. Je ne sais pas comment. Bof, j'la retrouverais sûrement au cour de l'année scolaire qui va suivre.

«- Ou alors, on va taper l'autre comédien là-bas ?»

Une idée venait de me traverser l'esprit. Je souriais d'un air totalement innocent. Il m'énervait, à ressembler plus à une fille que moi...

" OOH PUTAIN MAIS C'EST LE CONNARD D'OURS PORTE CLÉ DANSANT !! " 

Je tournai le regard vers le drogué de l'autre fois. Porte clé dansant ? Mh, jamais je ne prendrais de cocaïne. Ni de drogue, d'ailleurs. Si c'est pour finir comme ça... Non merci. Mais bon, j'suis sûre qu'il est cool, dans le fond, c'type là ! 

Je me retourne vers mon interlocutrice. Elle doit sûrelent me prendre pour une folle. Soit elle accepte de faire ce coup foireux avec moi par simple envie, soit elle va me regarder bizarrement. Bon, dans les deux cas, ça m'arrangeait, de toute manière. 

Le super comédien avait les cheveux blancs. Il était très mignon. Trop mignon même. Sans quelle ne sache pourquoi, elle ne l'aimait pas. Il réveillait en elle, une rage sans nom. Enfin... Pas exactement... En réalité, elle avait une envie de meurtre ou plutôt... Envie de le frapper.
C'était ça ! Elle avait envie de le frapper !

Mais elle n'oserait jamais, elle était trop timide. Elle détestait être sur le devant de la scène. Pourtant, elle ressentait quelque chose au fond d'elle même. Cette même rage qu'elle ressentait en mettant un adversaire K.O. Cette même rage qui l'empêchait de s'arrêter. Qui l'obligeait à frapper encore et encore un adversaire à terre. Même si c'était hors des codes de combat.

«- J'sais pas. On va visiter ?»

La violette l'interrompit dans ses pensées.

Pourtant, elle continuait d'avoir peur. Elle ne se faisait pas d'illusion. Si on l'attaquait pour essayer de la tuer, elle se savait capable de se défendre.
Pourtant... Ce sentiment grandissait en elle, ce sentiment de destruction. Elle sentit que si elle ne se défoulait pas maintenant. C'était elle qui risquait de tuer quelqu'un.

«- Comme ça, on pourra voir si il y a des choses intéréssantes.»

La jeune bleue esquissa l'ébauche d'un sourire. Jade n'avait-elle pas parlé de frapper Aoki, le super comédien tout à l'heure ? Il était justement la cause de sa rage. La jeune fille appréciait de plus en plus Jade : Leurs titres étaient presque semblables, et elles avaient les mêmes idées.

«- Ou alors, on va taper l'autre comédien là-bas ?»

- Tu m'enlève les mots de la bouche, répliqua immédiatement Tsuchito, un drôle de sourire aux lèvres.

Elle devait se défouler, maintenant. Sinon... Il n'y aurait pas de sinon ! Elle allait le faire !

" OOH PUTAIN MAIS C'EST LE CONNARD D'OURS PORTE CLÉ DANSANT !! "

Elle fit comme si elle n'avait rien entendu. Le super surfeur était décidément assez étrange.

Elle partit d'un air décidé vers Aoki et.... Dérapa sur une balle.
Ce sale nain allait voir ce qu'il allait voir, dès qu'elle se serait relever !
Ironie du sort ? En tombant, elle mit un coup de boule au super comédien.

... Elle s'était ENCORE fait mal.

" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit des plus brillant ! Oooh ... Mais c'est vrai, vous ne remarquez pas l'absence de l'un d'entre vous ? Pupupu ~"

La jeune fille se leva sur ces mots. Elle lança un coup d'oeil vers le trou dans le mur, et vit que Touko (puisque cela semblait être le nom de sa si aimable colocataire) était toujours dans sa chambre.

La jeune fille fit le constat suivant : Elle était en vie. Elle avait faim. Elle était fatiguée. Elle était dans une école de fous. Elle risquait de mourir très prochainement même si Touko n'avait pas été prise de folie pour le moment et n'avait donc pas décidé de l'assassiner. Et... Elle avait envie de pisser.

Très classe en effet. En sortant de sa chambre, elle se remémora les événements de la veille :

Elle s'était faite une nouvelle amie : Jade. Elle détestait le nain bleu qui laissait trainer des balles partout : Kogure. Le super cascadeur était un hystérique, et le super surfeur un drogué. Sans parler d'Aoki, qui l'horripilait légèrement sans qu'elle sache pourquoi.

D'ailleurs, elle s'était retint de lui foutre son poing au visage, quand il l'avait embrassé sur la joue, juste après qu'elle est joué aux quilles avec elle-même, Kurohime et Aoki donc.

- Je vous aime déjà !


Mais oui mes fesses. Avait-elle eut envie de répondre.

Elle était calmer à présent, et regrettait presque ses agissements de la veille.

Elle poussait à présent la porte des toilettes, une boite de bandages à la main.
Car oui, elle était plutôt hygiénique, et déjà que son choix de se bander les avants-bras à longueur de journée était peu... Esthétique, elle n'allait pas EN PLUS garder les mêmes tout le temps !
Non mais ho !

Et là... Elle lacha ce qu'elle avait à la main et poussa un cri.

" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit des plus brillant ! Oooh ... Mais c'est vrai, vous ne remarquez pas l'absence de l'un d'entre vous ? Pupupu ~"

Oh comme je hais les réveils en sursaut... Putain...

" Je t'aime toi ♥ ~"

Et oui, un peu d'humour dès le matin n'a jamais tué personne. Je soupirais et me levait et...
CRI.

" BORDEL DE PUTAIN DE MERDE DE CHIOTTE !"

Toujours très viril au réveil, j'avais encore sursauté comme une jeune fille. Ce que je ne suis PAS, merci au revoir.

J'hésitais de me rendre à la source du cri, qui provenait (justement) des chiottes.
Bah oui... Imaginons que la personne soit entrain de... Nan... Je laisse vos esprits pervertis imaginer ce qu'ils veulent, moi ça me dégoute trop.

WAIT..... "l'absence de l'un d'entre nous ?" .... QUELQU'UN SERAIT-IL MORT ? de constipation ?
Déjà ?
Ça fait à peine un jour qu'on est là...

Je courus vers la source du cri, et découvrit la super-combattante, une main sur la bouche, entrain de regarder le mort qui était...
...
...
...
SUSPENSE...
...
JE VOUS LE DONNE EN MILLE ...
Le super surfeur : Tsunami Joysuke.
Je sortis de ma poche mon machin chouette qui fait de la lumière ... Euh... Mon manuel de l'étudiant-trucmuche plutôt, et observait la dernière annonce.
...
J'aurais été intelligent, j'aurais directement regarder sur le manuel plutôt que de me stresser...
Rahhhh...

En plus j'l'aimais bien. Je suis sûr qu'il aurait pu m'éclairer sur mes problèmes d'alpaga...
Ceux qui y voient une métaphore... Allez vous faire voir.

Bref, je me grattais le haut du crâne, et murmurait une remarque au combien pertinente :

- ... Et merde.

«- Tiens... Tu m'as oublié ?»

Noir. Tout est noir. Je n'arrive pas à y voir. Il y a seulement une voix familière qui me tient consciente. Une voix féminine. Oublier quoi ? J'ouvrais difficilement les yeux. J'étais dans ma chambre, à l'académie... Je voyais une silhouette devant moi. Un peu petite, qui se démarquait de l'ombre. Je me redressais légérement, me demandant qui ça pouvait bien être à cette heure ci.

«- Réponds, Jade. Tu m'as oublié ? Ou dois-je te faire rappeller c'que t'as fais ?»

Cette personne me prit soudainement le poignet gauche. J'hurlais de douleur. Elle frottait, faisait rouvrir les plaies, me faisait crier. Ça m'étonnerait pas que les autres m'aient entendus. Je relevais les yeux vers elle. Blonde, yeux verts, belle, plus petite que moi...

Je me souvenais, maintenant.

Une soudaine douleur me transperça le coeur. Les larmes coulèrent toutes seules. Elle lâcha mon avant-bras, s'assayant sur mon lit, me regardant chialer comme une gosse avec un sourire. Putain, qu'est-ce-qu'elle fout là..? 

«- T'sais, j'ai hâte qu'on soit ensemble pour toujours, Jade.»

Je sanglotais. Cette tristesse, elle remontait en moi. La douleur me lancinait. J'avais l'impression que mon cerveau et mon coeur allaient exploser. Trop de souvenirs. Et trop d'amour.

" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit des plus brillant ! Oooh ... Mais c'est vrai, vous ne remarquez pas l'absence de l'un d'entre vous ? Pupupu ~"

Je sursautais, remarquant qu'elle venait de disparaître. Je remontais la manche de mon pyjama pour remarquer ces cicatrices... À cause d'elles, il n'y avait presque plus de peau. Juste du sang, des croutes, provocant multiples frissons dans mon dos. Je baissais la tête. Je décidais de me lever de mon lit, enfilant un gros pull en laine de façon à ce qu'on ne les voies pas, mettant un jean parmi d'autres, et sortit de ma chambre. J'avais faim.

Direction, cuisiiiine ! Ma bouche s'ouvra en grand, pour que je puisse bailler plus simplement, alors je mis ma main devant elle. Sauf qu'un cri me fit sursauter.

Hic. Hic. Hic.

Putain, j'ai le hoquet ! C'est qui qui a crié comme une femme de joie là ?! Merde ! J'avançais rapidement vers la source du bruit, c'est-à-dire, vers les toilettes. Soit, ils faisaient des trucs pas catholiques, soit quelqu'un a fait une mauvaise blague.

Lorsque j'entrais dans les toilettes, je restais pétrifiée. Un nain qui jurait. Tsuchito qui était dans le même bug que moi, (Les virus, c'est contagieux ?), Beomachin qui regardait une photo...

Et le corps du drogué, plein de sang, froid et vide de toute forme de vie.

«- Sérieusement... I-Ils ont pas pris cette affaire au sérieux..?»

Et là, je me souvins des première paroles du dirlo', ce matin. "Vous ne remarquez pas l'absence de l'un d'entre vous ? Pupupu ~" ... Nan, ce putain d'ours était au courant depuis le début..?

La jeune fille avait peur.
La jeune fille était terrifiée même.
L'arrivée discrète du nain l'avait surprise, mais elle n'avait pas sursauté. Trop occupée à être horrifié. (Une occupation plutôt respectable, dans un sens...)

La jeune fille au béret, qui avait aidé
mister j'telancedesballesàlagueuleparcequeçam'amuse, arriva peu après.
Elle semblait tout aussi surprise, que les deux premiers arrivants.
Mais à la grande surprise de Tsuchito, elle se dirigea directement vers le corps, pour retirer la photo que Tsunami tenait entre ses doigts.

«- Sérieusement... I-Ils ont pas pris cette affaire au sérieux..?»

Tsuchito se retourna, Jade venait d'arriver.
Elle ouvrit la bouche puis la referma, qu'est-ce qu'elle pouvait dire dans ce genre de situation où il fallait se taire.

- C'est pas possible, c'est pas possible. Il peut pas être mort. C'est pas vrai... L'ours ne pouvait pas être sérieux... C'est...

Elle tremblait, pendant qu'elle parlait, montrant une fois de plus qu'elle ne se ressemblait pas. Une super combattante qui a peur du sang ? Pfwah ! Quelle blague !

Kebab! Kebab! Kebab!
Ho bon sang, que j'étais heureux! Ils dansaient autour de moi, en chantant des chansons de Miku Hatsune!
Harfff, le paradis!!!! Du coup ça voulait dire que j'étais mort?

" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit des plus brillant ! Oooh ... Mais c'est vrai, vous ne remarquez pas l'absence de l'un d'entre vous ? Pupupu ~"

Ha, ben non du coup!
Je referma les yeux, tentant de me rendormir; putain de bordel de merde! Non seulement il nous fait nous coucher à 22h00 (ce qui passablement SUPER TÔT, du moins pour moi), et en plus on doit se lever à 8h00 (ce qui encore une fois, est SUPER TÔT!)... Attend, comme ça un ours, et j'étais où mo-...
Ha merde, je suis con! L'école du désespoir (encore une preuve que j'avais pas beaucoup de jugeote pour aller dans une école avec un nom pareil!), l'ours bicolore psychopathe qui voulait qu'on s'entre tue, les fenêtres blindés, la cafet' gratuite!
Voyons voir, qu'est ce que j'avais fait la veille?...

Kebab? Ouai, plus ou moins... Entre la pyromane qui me demandait des conseils en matière de bouffe, et moi qui savait faire cuire un œuf correctement (dédicace à toi kogu'!), on était bien partie pour mourir de faim (ou d'une intoxication alimentaire).
Mais bon, vu que j'avais aucune envie de passer pour un tebet, et que j'aimais avoir la classe auprès des demoiselles (aucun commentaire la-dessus!), je me lança;
"Moi perso', j'ai une putain d'envie de kebab, donc, ça te va?"

On commença donc à TENTER la préparation de kebabs.
Qui tourna légèrement au ridicule quand je me loupa pour casser un œuf, mais bon sa ressemblait plus ou moins à de la pâte à kebab;
"Après tu fous ce que tu veux dedans!"

Du coup je pris tout ce qui me passait sous la main; ça avait l'air plus ou moins comestible.
A la fin, je pu constater qu'on avait foutue le bordel, et je proposa qu'on se tire avant que l'ours rapplique pour nous enseigner l'art du ménage, et de la punition pour manque de respect au matériel à Zetsubo.
Je passa le reste de l'après midi à chercher ma chambr- à flâner dans les couloirs.

...

Putain, j'avais encore faim?
Je soupira, et me décida à me lever. J''allais commencer par vider les frigos qui selon cet ours étaient toujours plein, et ensuite j'irais m'habiller.
Je sortie donc de mon lit, au moment où un cris retentit dans tout le bâtiment.
Je trébucha sur mes couverture sous e coup de la surprise, avant de me relever brusquement, et de passer ma porte, avant de me mettre à courir, un peu n'importe où.
Quelques minutes plus tard (alors que les toilettes sont à trois mètres de ma chambre... no comment!), j’arrivai en dérapant, et complétement essoufflé sur la scène du crime, car ou s'en était une!
Juncky-boy était... Mort?
Non, c'était une blague non? C'était censé en être une! Je veux dire! Comment? L'ours, cette école, TOUT, c'était censé être faux non? Des gars qui se foutaient de notre gueule! Une caméra caché!
Les paroles de l'ours de la veille me revinrent; donc c'était l'un d'entre nous qui avait fait ça?
Qui? Et pourquoi? Pour sortir? Mais, c'était une blague non? Je veux dire...
Kakure, tu vois bien qu'il n'y a pas d'autres solutions au problème!
Non, ça ne pouvait pas être vrai...
Et pourtant... Il est mort non?
Je m'effondra à genoux.

Pourquoi, quelqu'un aurait il fait ça?... Je secoua la tête; il fallait que je me ressaisisse!
Si tout était vrai j'étais en danger! Perdre mon sang froid n'apporterait rien de bon!
Je secoua à nouveau la tête, et me releva.
Je marcha en trainant es pieds jusqu'au cadavre, menaçant de tomber à tout moment.
La fille au béret avait trouver une photo, dans la main du type, mais elle était impossible à utiliser; on ne voyait pas l'autre type sur la photo.
J'essayai de fouiller le corps, mais je fus incapable de le toucher, alors je recula brutalement, et me gifla les joues, des deux mains, avant de me diriger vers se qui semblait être une poubelle renversée, et je commença à la fouiller.
Dedans il y a une batte de Baseball; c'est surement ce qui a servit à... Je mord la lèvre inférieur, jusqu'au sang, laissant les petites gouttes pourpres dégoulinants de ma bouche, se mêler à celles ornant la batte en bois.
Je me donne mentalement une gifle, et pose la batte sur le coté, tout en continuant à fouiller la poubelle; si l'arme était dedans, il y a eu être autre chose! Il fallait que je reste concentré, et imperturbable! Que je trouve quelque chose! N'importe quoi!
Si on ne trouvait pas qui avait fait ça... Non, il fallait que je me concentre sur d'éventuels indices! Je penserais à ça plus tard, quand tout sera régler!