Lightning Boy [Pv Endou]

Je voyais bien que Kazemaru-kun était inquiet, quel con j'étais aussi, de faire le petit martyrisé comme ça.... puis il avait soupirer, à la fin de mon "discours", un petit "Endou...." sans vraiment finir sa phrase. Moi je ne disais rien, du moins je n'avais rien à dire. Alors je le regardais, sans oser faire quoi que ce soit, en fait, je venais maintenant de lui balançer tout ça, d'un coup, mais ce "tout ça" sa durait depuis deux mois, et je ne lui en avait toujours pas fait part, c'est pourtant ça, l'utilité d'un meilleur ami ? J'avais honte, honte de lui avoir cacher cela pendant si longtemps, enfin, c'était aussi pour son bien, je ne voulais pas qu'il s'inquiète .... Mais là si je ne voulais pas qu'il s'inquiète, c'était mort.

Il tendis sa main vers moi, et me dit alors de lui donner mon portable, avec une certitude étonnante, je lui tendit alors puis demanda alors, avec un regard interrogateur.

« Kazemaru-kun ? Que vas tu faire ?! »

Et si il répondait à ce fameux Lorenzo, et qu'il s'attirait des ennuies ? Non, je ne voulais pas, alors je le fixa un instant avant de dire d'une voix stricte.

« Je t'interdis de te mêlé de cette histoire ! Je ne veux pas que sa retombe sur toi et qu'il t'arrive quelque chose, tu comprends ?! Je vais régler ça, moi même. »

Ouais, mais en fait j'étais incapable de régler ça tout seul, quel idiot je fais.

( excuse de retard, je bossais dur, mais là c'est les vacances donc je serais plus rapide (: )

Un mouvement de recule à peine perceptible fut le seul témoin de mon hésitation, mais après quelques secondes passées à regarder sur les côtés, je fronça les sourcils de plus belle : Même si je détestais contrarier mon meilleur ami, je n'étais pas absolument d'accord.

« Excuses moi, Endou. Mais tu n'as pas vraiment l'air de t'en sortir. » Dis-je, assez touché qu'il s’inquiète de mon sort. « Et je pense que, moi aussi, je suis concerné. Après tout, c'est bien de moi dont il t'a parlé ? »

Et même si ce n'était pas cela qui m'avait le plus touché dans son histoire, c'était tout de même une bonne raison de m'en mêler. Mais naïvement, je savais que si il insistait, je le laisserais s'en sortir une première fois, bien que non sans lui faire promettre de faire quelque chose, mais en tout vigilance. Face à lui, je n'avais pas vraiment une volonté d'acier.

« Si il continue, il faudra bien que je lui parle. Et toi, tu ne vas pas te contenter de te laisser faire ? » M'expliquais-je. « Ne t'inquiète pas pour moi ... »

J'hésitai à ajouter y ajouter « ... Je sais me défendre. » mais en même si j'y croyais tant que je n'était pas confronté à ce gars, à me rappeler de la mésaventure d'Endou, je préféra le taire. De toute manière, dans un premier temps, je ne comptais que le contacter. Je serais déjà bien avancé de savoir ce qu'il me voulait. C'était un peu naïf, quand même.

HJ :: Je comprends, c'est pas grave. ^.^

Kazemaru était hésitant, je le voyais bien à son mouvement de recule. C'est alors que mon meilleur ami avait dit que je n'avais pas vraiment l'air de m'en sortir -Ouais je confirme, j'étais pas vraiment très doué sur ce coup là.....- Je ne répondis pas, pourquoi ? Par ce qu'il avait complétement raison, et que je galérait comme un dingue. Puis il dit alors que lui aussi était concerné, c'est vrai que il n'avait pas tort sur ce point là non plus, Lorenzo avait l'air de vouloir s'approprier Kazemaru-kun, chose qui d'ailleurs ne me plaisait pas du tout, c'était un l'origine de notre "guéguère", mais je savais que l'italien était toujours à Tokyo, je le connaissait que vaguement, mais il avait la tête d'un mec qui n'abandonnais pas si facilement, et qu'il continuerais tant qu'il n'aurais pas atteind sont but. D'ailleurs, son but, c'était quoi.... au juste ?

« Ouais, mais ce mec est complétement taré ! C'est normal que je m'inquiète. »

Puis je regarda mon portable, qui étais toujours dans ses mains

« Tu.... Tu comptes faire quoi, avec mon portable ? »

Ouais, quel idiot. En saisissant le portable, je n'avais pas pensé à tout - loin de là - et pourtant, je répondit à la question d'Endou comme si il s'agissait d'une évidence.

« Et bien, je vais l'appeler. » Répliquais-je d'un ton aussi neutre qu'hypocrite, mais le visage sombre.

En réalité, non seulement je rageais - c'était là l'étape qui avait suivit l'inquiétude - en silence mais en plus je me trouvais bien pathétique de ne pas savoir exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse pour prendre sa défense dans ce genre de situation. Et là, s'il comprenait que je me posais trop de question, c'était fichu, je perdrais toute ma crédibilité. Mais que lui dire au juste, au fameux Lorenzo ? « Bonjour monsieur, veuillez cesser d'agresser mon meilleur ami. » ? Pas très convaincant, surtout avec une voix aussi tremblotante que le poing que je serrerais, car malgré tout mes efforts pour rester d'apparence serein, je ne pouvais être tout à fait statique.
On devinait incontestablement que je n'étais, d'habitude, pas celui qui avait le cran de régler les problèmes de son entourage lorsque ceux ci prenait trop d'envergure. Et ce n'était pas faute de volonté pourtant.

Vous savez ce que j'aurais voulu faire, en faite ? Prendre le numéro de ce gars, pour le rappeler à nerf posés. Et, évidement, c'était impossible. Cela aurait été trop facile, sinon. Il fallait d'abord que j'essaye une approche moins réfléchie que moi. Mais, alors que je m'exécutait en approchant dangereusement le portable de mon visage, j'eu le temps - le petit temps - de m'inquiéter de nouveau. Et la réaction d'Endou n'allait sans doute pas se faire attendre. Pour m'en protéger, je m'écarta de mon ami, pas assez vivement sans doute. J'étais sur le point de me lever et il me suffisait de confirmer l'appel de mes doigts pour ensuite attendre une réponse. Devais-je espérer qu'il décrocherait ou qu'il ignorerait ?

Il avait gardé mon portable en main, et m'avait répondu, comme si cela était évident, qu'il allait appeler l'Italien. Je fronça les sourcils, il croyait franchement que j'allais le laisser faire. Je ne lui répondis pas pour le moment. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose, et tout cela serait de ma faute. Enfin, après tout ce n'était pas à Kazemaru-kun de régler cela, c'est vrai, c'est moi qui devais le faire normalement, je continua à le regarder, il avait l'air hésitant. -Ouais, ouais Mamoru, t'es un grand garçon maintenant, faut se débrouiller tout seul - C'est alors que Kazemaru se leva, je redressa rapidement la tête, et j'étudias vite fait la situation, bon j'ai jamais essayer, le rugby, mais on va tenter.

Je posa mes mains sur le canapé, et je me jeta sur Kazemaru-kun, de manière à récupérer mon téléphone portable. Sauf que, je m'étais un peu BEAUCOUP, craquer, je m'étais étaler, par terre, sur le tapis, et j'avais entrainer mon meilleur ami dans ma chute .... bon alors là, je savais pas trop quoi dire -Quand on est débile, c'est pour la vie -, je m'enleva alors, un peu gêné par ce contacte corporel, puis je récupéra mon portable, avant de dire

« Ex....Ex...excuse-moi, j'voulais pas te faire tomber, je voulais juste récupérer mon .... portable ! »

Je rangea celui là dans la poche de mon jean, et tandis la main à Kazemaru, pour l'aider à se relever.

Certes, je m'étais attendu à une réaction de la part d'Endou, mais pas vraiment a ce genre de réaction. Je m'étais tiré de mes pensées assez vite que pour tourner ma tête vers lui, j'avais fait peut être un pas en arrière cependant comme je ne m'étais pas préparer à entrer en collision avec tout son poids, je m'étais lamentablement écroulé sur le sol. J'avais vainement tenté d'emporter le portable hors de portée de mon meilleur ami mais seul mon bras semblait se démener à cette tâche, lui laissant peu de chance de réussite ; Le reste de mon corps était resté bloqué sous l'effet de la surprise et du contacte inattendu. Il m'avait fait sursauté même au sol. Puis, très vite, il s'était retiré et n'eu pas tant de mal à s'emparer de l'appareil. Je le vis le ranger dans la poche de son jean. Alors qu'il s'excusait, je songea à aller le rechercher de force. Malheureusement, comme je l'avais pensé un instant plus tôt, son air désolé m'ôta toute volonté.

« C'est pas grave. » Dis-je en abordant un sourire sans doute un peu élargit par la nervosité.

J'attrapa la mains qu'il me tendait et je releva le visage toujours un peu rouge d’embarras. A peine debout, je redirigea discrètement mon regard vers l'angle qu'aurait du prendre ma main si je voulais voler de nouveau le téléphone d'Endou. Pour le moment, je laissais tomber.

« J'aimerais au moins que tu me tiennes au courant, si il continue. Même si je conçois que tu ne veuilles pas que je m'en mêle. » Déclarais-je en guise d'abandon. « ... Et fait attention à toi. »

Une chose était certaine, si Lorenzo mettait de nouveau ses salles pattes sur mon ami, peut importe ce que celui-ci pourrait me dire, je ne resterais plus les bras croisés. D'ici là j'aurais eu assez de temps que pour culpabiliser et ruminer une vengeance bien acide, espérant tout de même que cela n'aurais pas à arriver.

C'est alors que mon ami me dit que ce n'était pas grave, j'étais un peu soulagé, sûrement son sourire qui avait fait tomber ma nervosité à zéro. Il avait attraper ma main pour se relever, moi je ne disais rien, gardant ma main près de ma jambe, enfin, de la poche où se trouvait mon téléphone portable. C'est alors qu'il parla de nouveau je l'écouta, c'était la victoire pour moi, il avait abandonné. Il me demanda ensuite, de faire attention à moi. J'eût un léger sourire, et fit un bref signe de tête affirmatif. C'est alors, que je demanda avec une pointe d'inquiétude dans la voix

« Je... ne t'aie pas fais... mal au moins ? »

J'étais un boulet, mais le pire des boulets. Je le
fixa un instant avant de détourner le regard, par ce que j'avais honte,
honte de ne pas avoir sut juste récupérer mon portable un peu plus
poliment que ce que j'avais fait. Je lui avait carrément sauter dessus
là, il va me prendre pour un malade ! Bref, j'attendis sa réponse,
calmement

J'avais déjà déclaré l'abandon du sujet qui fâchait aux yeux et aux oreilles d'Endou, mais l'air de rien, je continuais de m'interroger mentalement. Ma seule bonne raison de déclarer forfait, c'était que cela avait vraiment l'air de soulager mon meilleur ami et ça, c'était vraiment une cause valable malgré la gravité de la situation. Du coup, il ne me restait qu'a vraiment espéré qu'il m'ai entendu, que je puisse prendre son hochement de tête pour une promesse. Mais pour changer une bonne fois pour toute de sujet, il fallait que l'un d'entre nous reprenne la parole et il fut le premier prendre cette initiative.
Dire qu'en plus, en faisant cela, il trouvait encore de quoi se tracasser pour moi, cet idiot.

« Merci de t’inquiéter, mais tu sais bien que je suis un peu plus solide que ça. » Répondit-je avec la légèreté de l'amusement.

Ce n'était pas vraiment comme si Kabeyama m'était tombé dessus, même si Endou n'avait pas la délicatesse d'une plume, il ne devait pas être beaucoup plus lourd - Si il l'était plus - que moi et si je ne m'étais pas vraiment fait mal dans ma chute, quoi que mes coudes devaient un peu rougir, son poids ne m'avais pas dérangé de moins du monde. Du moins, pas dans le sens qu'il devait concevoir. C'est même que j'aurais bien souhaiter qu'il maintienne un peu plus longtemps sa position. Mais je devais avoir une drôle de tête pour qu'il se sente gêné à ce point. Ou alors, c'était simplement le fait d'avoir finit par parler de Lorenzo qui le rendait nerveux ? Vu comme ça, c'était un peu moins bizarre.

« Dis, tu veux qu'on sorte ? » Proposais-je subitement pour rompre une bonne fois pour toute avec cette idée. « On pourrait aller manger quelque chose, vu l'heure qu'il est. »

HJ :: Clôture ou clôture pas ?
On peut aussi continuer ailleurs.

A sa phrase je fit un sourire, bon c'est vrai je n'était pas si lourd que ça, enfin.. je veux dire par là que j'ai un poids qui se situe dans la normal pour mon âge et pour ma taille. Mais ce n'est pas le fait que je lui aie fais mal qui m'avait le plus gêné, c'était plutôt le contact corporel. Enfin, sa ne m'avait pas déranger ! Loin de là ! J'aurais put rester plus longtemps, mais la tête qu'il faisait, je le revois encore, c'était tellement drôle. Pauvre Kazemaru-kun, j'vais le traumatisé ... Puis je sors de ma rêverie lorsque que j'entends la voie de mon meilleur ami, je redressa la tête, attentif. Il me demande si je veux que nous sortions, je jeta un bref coup d'oiel par la fenêtre, il faisait magnifiquement beau, alors qu'il avait plut il y a peu. Kazemaru ajouta alors que, vu l'heure qu'il était nous pourrions allé manger quelque chose. Je ne réfléchie pas longtemps. Maman était en voyage pour son boulot, elle ne s’inquiéterait pas, une fois de plus, pour moi si je rentre plus tard. Je fit un grand sourire et approuva d'un signe de tête

« C'est d'accord ! »

Je le regarda alors, attendant qu'il ouvre la marche.

D'accord avec ma proposition – à ma grande joie - il m'attendait pour sortir. Bon, il avait l'air de faire beau, de nouveau, comme quoi l'averse n'était vraiment que passagère. J’espérais que la pluie ne remettrait pas cela une fois que nous aurions franchis la porte d'entrée.

« Moi, je suis partant pour des nouilles. » Proposais-je en faisant référence à un petit restaurant que nous connaissions bien.

A y penser, je sentais presque les odeurs me parcourir les narines et réveiller mon estomac. Seulement, une fois sur le point d'enfiler mes chaussures pour ouvrir la porte d'entrée, je passa ma main dans mes cheveux, me rendant compte qu'ils étaient toujours lâchés. Et sec, ça s'était le bon côté de la chose ; Le peu d'humidité qu'avait laissé derrière lui mon sèche cheveux avait eu au file de la discutions tout le loisirs de s'évaporer. Mais pour mes habitudes, il valait mieux que je les attaches de nouveau avant de sortir.

« Donnes-moi encore deux minutes. » Lançais-je, désolé, alors que je me hâtais déjà vers ma chambre, me souvenant que je n'avais rien trouvé dans la salle de bain.

Mes pas avait raisonné dans la cage d'escalier qui menait à l'étage ou se trouvait les deux chambres, rendues plus spacieuses que certaines autre pièces de la maison par leur nombre limité. Ça avait tout de même un avantage d'être fils unique, même il m'était arrivé de m'en plaindre en constatant le manque d'ambiance entre ces murs. Lorsque mon père travaillait ou sortait pour une quelconque raison, ce qui arrivait, je dois le dire, la plus part du temps, il n'y avait rien chez moi pour me tenir compagnie, ni un frère, ni une soeur, ni même un chien, un chat ou une poisson rouge. C'était sans doute pour ça que j'aimais passer du temps dehors ou insister pour que certaines personne - Endou particulièrement - reste en ma compagnie.

Une fois arrivé à destination, quelques secondes plus tard, je me hâta si bien de faire le tour de la pièce de mon regard qu'il me fallu tourner la tête deux fois plutôt qu'une pour remarquer les élastiques tant convoités, délaissés sur le coin de ce qui me servait de bureau. J'en saisis un que je passe comme un bracelet autour de mon poignet et avant de me passer quelque coup de brosse dans les cheveux, je m'accordais le luxe de prendre le temps d'enfiler un autre T-Shirt plutôt que celui dans le quel j'avais expressément plongé dés la sortie de la douche, même si ce dernier, au même titre que mes cheveux, avait intégralement séché depuis. Bref, en un temps record, j'avais troqué mon vêtement blanc contre un haut noir sans manche et une veste adaptée au temps estival, arraché mon téléphone portable à son chargeur pour le glisser dans la poche de mon pantalon, puis, cheveux brossés en vitesse, j'avais dévalé les marches jusqu'au rez-de-chaussé pour ne m'attacher les cheveux qu'une fois de nouveau en fasse de mon meilleur ami.

« On peut y aller. » Affirmais-je avant de prendre l'élastique entre mes dents, le temps de rassembler ma chevelure en une queue-de-cheval épaisse. En deux trois tour de main d'habitué, la masse bleue était attachée.

J'enfila enfin mes basket et je pris en main la poignée de la porte, retirant de l'autre les clefs qui pendaient à serrure et passant temporairement l'anneau autour de mon indexe. Quand nous fûmes tout les deux passés par l’entrebâillement, Endou le premier, je referma le tout d'un coup de clef et fourra le léger trousseaux au fond de la même poche déjà occupée par mon téléphone ; Direction ravitaillement.

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