Alors j’avais raison, ma sœur à moitié folle avait raison Et cette fille au béret avait tort. J’en suis soulagé. Ma sœur ne va pas mourir. Je soupire. Mais je ne suis pas tranquille pour autant. L’exécution va commencer. Ce mot me répugne. Exécution. Je frissonne. La fille. Touko Zaizen, est traîné jusque dans une pièce, hermétiquement closes et dont les murs étaient transparents. On pouvait voir au travers. Elle nous regardait, terrorisé. Puis je vois le gaz qui se répand dans sa prison. Je mets ma main devant ma bouche, elle va mourir asphyxiée sous nos yeux… NON ! NOON ! NOOON ! Je refuse d’assister à ça ! Elle se meurt, sous tes yeux, tu as la nausée. Quand le gaz se dissipe tu es face à un cadavre, Tu te retournes et vas vomir contre le mur, tu as du mal à supporter cette vision, pas deux fois dans la même journée, pas deux êtres humains qui jusqu’ici y a peu, parlaient, rigolaient et vivaient. Tu t’essuies la bouche du revers de la bouche. Tu frissonnes encore, mais de froid cette fois, tu n’étais toujours pas allait t’habiller et tu étais toujours en pyjama. Tu ne vois que d’un œil ta sœur encore sur le point de cramer quelqu’un avant de filer dans ta chambre pour t’habiller et te remettre de tes émotions. Tu va rapidement manger un truc le soir avant de te coucher. Tu ne dors pas très bien et te réveille trempé de sueur. Tu ne pourras jamais oublier la vision des deux corps d’hier.

" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit encore plus brillant ! "

Tu entends cette annonce juste après ton réveil, tu espères qu’elle ne sera pas suivi d’une mauvaise nouvelle comme celle d’hier.

" Puisque vous avez gagné le dernier tribunal, vous avez désormais accès à un nouvel étage. Bonne journée ! "

Tu soupires de soulagement, pas de nouveau morts aujourd’hui. Pas de stresse, pas de craintes pour ta vie, juste l’exploration de l’école. Tu enfiles un T-shirt, un pantalon et ta chère veste rouge. Ton ventre gargouille, tu es affamé, ta maigre pitance de la veille te paraît bien loin. Tu sors de ta chambre et te diriges vers la cafétéria, tu entres, déjà plusieurs personnes sont réunis là. Tu bailles et passa ta main dans tes cheveux. Et là tu t’arrêtes d’un coup. Quelle magnifique vision dès le matin. Devant toi ce trouvais Kurohime Nanashi. Sans T-shirt. De dos. Magnifique dos. Et aussi sans pantalon. En caleçon donc. Toujours de dos. Et… MON DIEU C’EST QUOI CE C*L !! Ca devrait être interdit un derrière aussi beau et sexy ! Enfin bon essayons de reprendre une contenance.

Je contournais donc Nanashi, mon regard se baladant quelque peu sur ses hanches, ses fesses et son dos et une fois en face ce fut son torse et ses jambes qui furent minutieusement détaillés. Je cachais mon regard derrière mes lunettes et mes saluts aux autres personnes présentes. Je finis par me tourner vers lui. Je remontais rapidement le long de son corps d’un regard discret.

« Salut Nanashi ! Je ne sais pas si tu as idée du nombre de morts par hémorragie nasale que tu vas laisser sur ton passage dans cette tenue là ! »

Le coin de ta bouche se souleva légèrement, tes yeux brillaient d’amusement. Tu avais une excellente idée en tête.

« Tu ne dois pas être aussi peu habillé par choix. Je suppose que tes fringues on disparu. On à l’air de faire la même taille je pourrais te prêter des fringues. Même si c’est triste pour nos yeux, je pense qu’il vaut mieux pour toi que tu sois vêtu. »

Tu lui souris une dernière fois puis te détournai de lui afin de ta servir un truc à manger. Voyons si ta proposition va l’intéresser.

La jeune fille s'était installée à une table. Seule. Qu'est-ce qu'elle fichait là au fait ? Elle n'avait même pas faim. En vérité, elle n'avait envie de rien. Déprimée ? Même pas. Juste cette boule au ventre qui ne part pas, qui ne part plus. Menaçante. Comme si il était impossible qu'elle parte un jour. Comme si elle s'y était installée pour toujours.

Toujours ? Après tout... Ici... Passé, présent, futur... Plus rien n'a d'importance.
Le Futur ? Mais quel futur ? Après tout, combien de temps lui restait-il a vivre ? Serait-elle encore vivante demain ? Et à la fin de la journée ? Comment savoir, à qui faire confiance ? Cet assassinat avait vraiment éclaté toutes possibilités d'alliance. Avoir des amis ici ? Et pourquoi ? Pour se faire trahir ? Pour se faire tuer ? ...

La jeune fille posa ses coudes sur la table et se prit la tête avec ses mains. Qui croire ? Que faire ? Rester calme, surtout rester calme. Mais pourquoi calme ? Pour quelle
raison ? Ils étaient morts bordel... Morts... Il y a peu ils étaient encore là... Touko... Tsunami... L'une faisant la gueule, l'autre câlinant X personne... Ils lui manquait. Alors qu'elle les connaissaient à peine. Pourtant ils étaient là. Ils étaient présent. Ils représentaient l'avant d'une certaine manière... Avant le cauchemar... Cauchemar qui... Commençait... Maintenant.

«- Excusez-moi... Juste par hasard, quelqu'un sait où sont passées mes fringues ?»

Elle se releva et... Elle n'aurait pas dû. Kurohime était arrivé. À moitié à poil. Normal... Après tout, elle ne s'étonnait plus de la bizarrerie des autres lycéens à présent. Apparement on lui avait volé ses fringues... Ce qui expliquait pas mal de choses...

« Salut Nanashi ! Je ne sais pas si tu as idée du nombre de morts par hémorragie nasale que tu vas laisser sur ton passage dans cette tenue là ! Tu ne dois pas être aussi peu habillé par choix. Je suppose que tes fringues on disparu. On à l’air de faire la même taille je pourrais te prêter des fringues. Même si c’est triste pour nos yeux, je pense qu’il vaut mieux pour toi que tu sois vêtu. »

Elle sourit. Akihito venait de dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Le roux partit se servir à manger. Elle détourna les yeux. Super-Yaoïste certes... Mais il était vraiment beau... ET PUIS NON TSUCHITO N'ÉTAIT PAS UN HOMME... Pas du tout. Elle avait du gout. Nuance.

- Je ne peux pas t'aider. Tu es plus grand que moi et puis... Je pense pas que tu es envie de te travestir de toutes façons.

Elle soupira. Que faire ?

- Au fait, je suppose que ceux qui ne sont pas là, dorment ou... Visitent le nouvel étage ?

Pas mal de gens passèrent sans me voir. J'assume ma taille, mais bon quand même il y a une limite ... Grmblmblmblm. Ah nan, Koyen (je crois que c'est son nom) me lança un regard noir. Bon bah lui je l'aime pas. C'est normal après tout... Je le sais... Mon génie ne sera reconnu qu'après ma mort après tout. C'est pas bien grave après tout, je suis clément. (Le premier qui fait un jeu de mot foireux là-dessus je le mords.) Bref, je le pardonne ! Et oui, je suis comme ça... Je sais je sais... Je vous impressionne ~

Je croise Pando-machin, qui monte à l'étage. Bonne idée ça. Le nouvel étage. Je monte donc les escaliers à sa suite. Raaah... J'ai envie de pisser. J'pourrais retourner dans ma chambre mais... J'ai trop la flemme de redescendre, donc je décide de visiter. Va bien y'avoir des chiottes par ici nan ? Je cesse de suivre la verte. Je prend le chemin inverse, et me dirige vers un couloir X ou Y.

Au bout d'un moment, je tombe sur la piscine. Bon, ça chlingue mais y'a des vestiaires. Et qui dit vestiaires, dit toilettes. Je mis précipite donc avec classe et fait... Bah ce que j'avais à faire quoi. Quelques minutes plus tard, je ressors.

« Je n’aime pas l’eau… En plus, elle ne sent pas bon, celle-ci… Je déteste la natation… Pourquoi suis-je là ? »

Je crois reconnaitre la voix de... Nan, plus sérieusement, j'vais pas faire genre. J'ai aucune idée de l'identité de celui ou de celle qui vient de parler. J'entre donc discrètement dans la piscine (enfin dans la pièce hein, j'suis pas con au point de sauter dedans tout habillé.), et découvre... Le super-éleveur et son piaf de compagnie ! J'lavais oublié celui là tellement il est discret. C'est trop tentant. J'accours vers lui et le pousse dans l'eau.

Il tombe en criant. Il est con ou quoi, il a pied... Ah nan c'est bon j'ai rien dis, il vient de s'en rendre compte. Il me regarde à présent, et grâce à mon intelligence sur-dévelopée je peux dire... Qu'il est pas très content. Je me met à rire.

- Ushi shi shi ~ Bon allez, c'était une blague, remonte !

Je lui tend ma main sur ces mots.
...
...
...
...
Que se soit clair, il me fout un vent je le coule.

«- Salut Nanashi ! Je ne sais pas si tu as idée du nombre de morts par hémorragie nasale que tu vas laisser sur ton passage dans cette tenue là !»

Akihito venait d'arriver. J'avouais que son regard sur mon bas-ventre me dérangeait, mais je pouvais pas faire autrement ! Et sa remarque m'avait d'autant plus gêné... Bon, au moins, pas la peine de faire un procès pour l'arme du crime...

«-Tu ne dois pas être aussi peu habillé par choix. Je suppose que tes fringues ont disparues. On à l’air de faire la même taille je pourrais te prêter des fringues. Même si c’est triste pour nos yeux, je pense qu’il vaut mieux pour toi que tu sois vêtu. »

Je le remerciais mille fois dans ma tête. Je l'aime bien, ce type ! Enfin quelqu'un de gentil qui ne pense pas qu'à mon derrière ! 

«- M-merci beaucoup... C'est gentil, en attendant que je démasque le coupable.»

Je me grattais le haut de la tête d'une manière gênée, et d'autant plus lorsque je vis le regard de Tsuchito qui fixait ma peau pâle...

«- Je ne peux pas t'aider. Tu es plus grand que moi et puis... Je pense pas que tu es envie de te travestir de toutes façons. Au fait, je suppose que ceux qui ne sont pas là, dorment ou... Visitent le nouvel étage ?»

Pour sa première affirmation, je me suis contenté de sourire. Bien que je sois extrèmement bandant habillé en fille, je préfère ne pas me faire violer dans un coin sombre. Du moins, pas tout de suite. Qu'est-ce-que je dis moi ? Bien sûr que non, j'veux pas me faire violer ! Rahlalaaaa ! 

«- Mh, je suppose aussi.»

Ah oui, c'est vrai, il y a le second étage... Avant que je ne puisse faire un geste de plus, je sens un corps plutôt chaud se coller à moi... Et s'appuyer de ton son poids son mon dos ? What the fuck ? Je crois qu'en therme de viol, j'ai parlé trop vite... Non, j'veux pas qu'on touche à mon magnifique cul... Pas encore, s'il-vous-plaît..! 

Je vois des mèches blanches sur mon épaule. Je me retourne donc vers Akihito, d'un air un peu dépité :

«- Euh... On pourrait direct aller dans ta chambre, de une pour poser le super comédien, et ensuite pour que je puisse m'habiller..? J'ai pas envie que toutes l'académie prenne mon dos pour un matela auto-chauffant...»

Celui qui trouve un sous-entendu "parce que je suis le super Yaoiste", je le tue.

Kurohime avait sourit. Ce n'était pas parce qu'il était sympathique (...), beau et intelligent que la jeune fille lui faisait confiance ! Non... En réalité, c'était surtout pour ça qu'elle ne lui faisait pas confiance. C'était tellement mieux avant le meurtre... Certes cela restait bizarre... Mais il y avait une bonne ambiance... Alors que là... Des faux sourires peut-être ? Ou des sourires tristes. Qui n'arrive à effacer cette méfiance au coin des yeux. Qui sera le prochain ?

«- Mh, je suppose aussi.»

En réalité, la jeune fille n'en doutait pas. Sa dernière théorie était plutôt simpliste voire idiote. Mais elle avait eu besoin de parler. Juste dire quelque chose. Même si c'était bête. Surtout si c'était bête. Cela voulait dire qu'elle ne se compromettait pas. Se compromettre ? Mais pourquoi au juste ? Qu'avait-elle fait ? ... Rien, rien du tout. Elle avait regardé une fille mourir sans réagir. Là était son crime. Elle renifla et commença à triturer les manches de son pull. Elle était très nerveuse... Pour aucune raison particulière... À part que... Oui... Elle avait peur. Peur de mourir... Ou de tuer.

Soudain, le super-comédien arriva et s'écroula sur le dos nu de Kurohime. Ah oui... Malgré son apparence plutôt androgyne c'était un mec celui-là. À moins que... N'avait-il pas paru intéresser par Kazemaru, le super-athlète ...? Oh et puis... Les histoires d'amours la dépassait. Elle n'y comprenait rien.

«- Euh... On pourrait direct aller dans ta chambre, de une pour poser le super comédien, et ensuite pour que je puisse m'habiller..? J'ai pas envie que toutes l'académie prenne mon dos pour un matela auto-chauffant...»

Avait dit Kurohime. Gêné. Il avait de quoi après tout.

- Première victime, avait chuchoter Tsuchito en souriant, plus pour elle-même qu'autre chose.

Soudain, alors que le jeune homme s'était retourner vers Akihito (puisque c'était bien à lui qu'il parlait). La jeune fille pu voir Aoki... Et le sang qui s'écoulait de sa tête... Il était blesser ? Il avait été attaquer ? Et si il mourrait ... ? Ohlalala... Il fallait qu'elle se calme un peu... Elle allait finir complètement hystéropsycopathe sinon... Si la moindre goutte de sang la faisait paniquer comme ça ... Il avait dû tomber et se blesser... C'est tout... Après tout, n'était-elle pas l'impératrice des chutes et la princesse des cassages de gueules ? Bah si. Elle avait l'habitude. Sauf qu'elle, depuis le temps, elle savait se réceptionner.

- A-Attention. Il saigne de la tête...

Et oui, elle aimait bien souligner les évidences.

Rahhh ma tête...
" Bonjour à tous. Il est maintenant 8h00 du matin, faite de votre mieux pour que l'avenir soit encore plus brillant ! "

"Mais ta gueule! Putain de bordel de chiasse! C'est toi que je vais tuer saloperie d'ours de...Aie!"

Je me teins le crane, et essaya de me calmer. Respire Kakure, no-stress, ce n’était pas le moment d'insulter le directeur, faut qu'il soit ton ami le Teddy-Bear!
"Désolé m'sieur... Vraiment!"

Je parlais à une caméra... La routine!
Je tâtonnais mon matelas à la recherche de la poche de glace que j'étais allé chourer la veille.
Après m'être cassé la gueule devant le beau, et après m'être casser en le laissant en plan (lui et son magnifique derrière!), je m'étais directement rendue dans ma chambre, et avais décidé de me coucher habillé (parce que voilà, flemme de me foutre à poil!), jusqu'à ce que mon mal de crâne décide de me rappeler à l'ordre!
Du coup, je me levai, alla jusqu'à la cuisine où certains manger (parce que oui, on était sur ce putain de meurtre depuis le matin, du coup on avait pas bouffer!), je farfouillai dans le congélo', trouva des glaçons, les foutue dans un sac en plastique, et me décida à repartir... En prenant un Kinder avant (l’académie des obèses vous accueille dans son enceinte, et sa cafétéria, où malgré le sang, le stress, et le fait que vous risquez tous de crever vous pourrez bouffer à volonté, puis ce qu'apparemment c'est le seul truc qui vous intéresse bande de gros!).
Bref, j'étais revenue dans ma chambre, avais bouffé le fucking Dieu Kinder, m'étais foutue le sachet de glaçon sur la gueule, et m'étais endormie comme ça, en faisant énormément de cauchemar bizarres où tout le monde mourrait.

Bref, maintenant que j'étais réveillé, qu'est-ce que j'allais faire?...
Le bruit de mon estomac (de gros) affamé m'indiqua la marche à suivre.
Je me leva donc, me décida à changer de fringues par ce que ceux-ci sentaient la transpi' à trois borne, du coup je me retrouva en blouson en cuir marron, mon écharpe rouge qui démontait, mon haut noir bizarre super serré au corps (heureusement que j'avais aucun sex-appeal sinon j'étais pas dans la merde moi!), et en jean large déchiré et délavé de motard des campagnes... J'avais l'air crédible moi comme ça tient! Surtout que ce putain de pantalon était déchiré à mort au niveau des genoux (un morceau de tissu de trente putains de centimètres mètres qui pendouillait) on aurait dit que je m'étais cassé violemment la gueule dans les escaliers.
Mais le pire, le pire, c'était son entaille, au niveau de la cuisse... Juste en dessous du cul... J'avais essayé de recoudre, résultat : l’entaille était toujours aussi épaisse, mais il y avait des fils noirs en travers, mieux que rien !
Mais bon, étrangement ça restait mes fringues préférés, et de toute façon j’avais la flemme de prendre autre chose !
Je fermai la porte du placard, et regarda ma gueule ; des cernes de dix kilomètre, et des yeux rouges. On aurait dit que j’avais fumé quelque chose d’illégale !
J’eu soudainement une pensé nostalgique pur ce pauvre petit Juncky-boy, qui devait fumer des pétards énormes avec Dieu en ce moment…
Puis je me frappai le front en réponse à ma connerie.
Bon sang…
« Puisque vous avez gagné le dernier tribunal, vous avez désormais accès à un nouvel étage. Bonne journée ! »
Un bruit métallique retenti dans tout le bâtiment. Mais c’était quoi ça encore ?
Il n’y avait aucun mort aujourd’hui, c’était plus que certain ! Teddy-Bear aurait été tout excité sinon.
Mais alors, c’était vrai, on avait accès à un autre étage ?
Je ravalai ma salive. Cet ours était sadique… Il n’aurait jamais ouvert ces grilles si on avait tous accepté sagement sa proposition de vivre ici jusqu’à notre mort, bien sagement.
C’était son but de tous nous faire nous entre tuer… Salopard de pervers manipulateur !
Je respirai une nouvelle fois, et recommença à chercher la poche de glace du regard.
Je la trouvai au bout de quelques minutes, sous le lit, enfin, ce qui restait de la poche de glace, vu que toute la glace avait fondue, et qu’une flaque d’eau magnifique trônait en dessous du lit.
… Est-ce que j’allais me faire engueuler ?... Je déglutie ; pourvue que non, surtout que l’autre ours psychopathe avait pas l’air de trop m’aimer… J’avais peur pour mon cul (bon Mister caleçon devait avoir un peu plus peur que moi… Rassurant ?) !
Je soupirai, et me décida à sortir, prenant ma clef avec moi, et en me dirigeant vers la cafet', j’irais visiter ce fameux nouvel étage plus tard, pour l’instant la bouffe m’attendait !
Je pris donc soin de fermé la porte à clef, en planquant les clefs dans ma poche, à l’abris, avec ma carte étudiant dont je ne e séparais même plus pour me doucher ; pas question qu’on me la vole, plutôt mourir, et je parlais sérieusement !
Bref, je marchais donc dans le couloir, en vagabondant dans mes pensées, tout en espérant être dans la bonne direction pour aller bouffer… Je vis le panneau « Cafétéria », et j’eu à nouveau envie de hurler ma joie, et ma satisfaction, pour avoir trouvé tout seul la bonne direction, mais bon, il fallait que je me retienne. Puis, j’atteignis se qui semblait être l’entrée de la cafet’.
Et là je compris que Dieu existait... Et que c'était un sale pervers!
Caleçon man à moitié à poil, qui visiblement avait perdu ses fringues…
J’eus un énorme bug émotionnel en voyant ça, et je failli repartir, mais je me décidai à faire parler ma fierté avant le reste !
J’avançai donc, pour constater que le sale nain comédien était agrippé à son dos… Et qui pissait le sang aussi… On aurait besoin de plus de glaçons ; en espérant que le nouvel étage est une infirmerie… Je soupirai, et me dirigeais vers le frigo pour prendre de la glace pour le sale nain ; c’était un être humain même si il était casse pied (et suicidaire) !
Je fis les même gestes que hier pour moi ; je pris des glaçons, les mis dans un sac en plastique, et ferma le tout.
Je me redirigeai ensuite vers le nain et sa nouvelle maman koala, quand je pu entendre un truc du genre
« On peut aller dans ta chambre ?... Matelas-chauffant… »
J'avais entendue seulement quelques bribes de la conversation, sachant que j'étais assez loin, et pas vraiment intéressé (à la base), mais ça me suffit!
Je rougie furieusement, et sentie une énorme pique me transpercer le cœur.
Je me mordis la lèvre inférieure, et me dirigeai la tête basse vers le nudiste, et l’albinos casse pieds.
Je mis plus ou moins délicatement le sachet de glace sur la plaie du gamin, en lui lâchant un ;
« Tient le bien, et fait attention la prochaine fois… »

Avant de partir en bousculant caleçon man assez violemment de l’épaule, et regagna ma chambre, avant de m’affaler sur mon matelas à nouveau.
Oui, ça j’avais vraiment du mal à le croire, mais apparemment j’étais capable de faire des crises de jalousies… Je me frappa violemment le front, en m’auto-traitant de con.
Bon sang... Et en plus j’avais oublié de bouffer avec tout ça ! Merde !

Matin... 8 heures... Nouvel étage... Tout s'embrouillait dans la tête de Beojinia. Elle replia ses jambes contre elle et se recouvrit la tête avec la couverture. Elle avait envie d'un câlin. La réalité lui revint brusquement et elle s'étrangla dans un sanglot. Sa mère n'était pas là, ses amis non plus. Elle se sentait terriblement seule. De longues minutes passèrent avant qu'elle ne réussisse à taire son sanglot. Et d'autres passèrent avant qu'elle ne se décide à se lever. Les yeux encore plein de larmes, elle chercha à tâtons sa chemise... Avant de se souvenir qu'elle l'avait donné à la Super Pyromane. Elle gémit et passa ses mains sur son visage. Tant pis. Elle s'étira. Elle avait un peu la nausée, et elle n'avait pas faim non plus. Le petit-déjeuner sera pour plus tard, elle devait trouver un endroit calme.

Elle sortit de sa chambre en y laissant son béret. Elle allait vraiment mal, déprimée. Et elle se rappela qu'il y avait un deuxième étage. Cela la réveilla un peu plus et elle s'y dirigea. Peut-être trouverait-elle ce qu'elle cherche... Arrivée à l'étage, elle tendit les oreilles. Au vu du bruit qu'il venait de se faire entendre, il y avait une piscine. Génial, mais il y avait déjà du monde. Alors elle avança encore, ouvrit une porte un peu plus loin sur sa gauche... La bibliothèque. Oui ! Elle soupira de soulagement et l'observa un moment. Y entra en fermant presque religieusement la porte, ferma les yeux pour mieux profiter du calme présent. Puis elle se dirigea vers une des étagères pour prendre un livre quelconque et commença à le lire debout.

Spoiler:

Kakure était arrivé et avait posé une poche de glace sur la blessure du super-comédien.

« Tient le bien, et fait attention la prochaine fois… »

Malgré ses réactions plus ou moins violente et ses apparences de grosse brute, il semblait avoir un coeur. Et puis comme tout homme qui se respecte (du moins dans l'enceinte de l'académie) il était amoureux de Kurohime. La preuve, il lui adressa un violent coup d'épaule en partant. Il était... Jaloux d'Aoki ...? Pff... C'était... Un peu... Ridicule ...? En effet, il devait être au courant que tout cela n'était dû qu'au titre du brun. Quoique... N'étant pas un homme, Tsuchito n'avait aucune idée de ce qu'ils pouvaient ressentir en voyant Kurohime...

Après cela, Kurohime, Akihito et Aoki étaient partit. Surement vers la chambre du roux, histoire de protéger le brun de diverses tentatives de viol... Ou les autres garçons de mort par hémorragie nasale... Très dangereux ça... De sortir sans haut pour le super-yaoïste. Tsuchito espérait qu'il retiendrait la leçon... Un seul meurtre, cela lui avait suffit... Elle n'avait aucune envie de retourner dans la pièce du conseil... Qui la dégoutait à présent. Surtout qu'en plus, il s'agirait d'un meurtre involontaire... Serait-ce tout de même punit ...? Et dans ce cas... Qui donc endosserait cette responsabilité ...?

N'ayant plus rien à faire là où elle était, elle quitta la cafétéria. Ne sachant pas que faire, et ne voulant aller à la découverte du second étage seule, elle décida d'aller dans le couloir des chambres. Juste au cas où...
Pourquoi ne voulait-elle pas aller au deuxième étage ? ... La peur. Quelle pièce allait-elle y trouver ? De nouvelles pièces inévitablement. Mais quoi... Elle s'en fichait et ne voulait pas le savoir.

... Et le super-caméléon... Kakure... N'avait-il pas quitter la cafétéria... Triste et... Jaloux... ? La jeune fille avait étrangement envie d'aller lui parler... C'était ridicule mais... Si l'un d'entre eux se sentait mal... Peut-être que ça allait un jour déboucher... Sur un meurtre... Oui c'était ridicule d'avoir peur comme ça. Mais elle ne pouvait s'en empêcher et puis... Si en plus elle pouvait se faire un ami... Même si elle le trouvait un peu violent... Elle finit par trouver la bonne porte. En effet, les deux mèches qui décorait les cheveux de la personne sur la photo à côté de la porte étaient exactement celle de Kakure.
Elle toqua.

- Euh... Excuse-moi... Ça va ...?

Sans que j'ai le temps de réagir il me fout à l'eau. Je m'en doutais. Pourquoi je m'en doutais. POURQUOI ? Nan mais si je le savais grâce à mon génial génie, pourquoi j'ai tenté de l'aider ? Rah, j'suis trop gentil. Je savais que cela me perdrait. Je remonte à la surface. Bah ouais. Lui il a pied mais pas moi. J'suis trop petit. Pfff... Je remarque qu'il est sortit de l'eau et je fais de même. C'est malin je suis trempé maintenant. Il m'énerve déjà celui là. Et le pire c'est que cette fois j'ai une raison pour le trouver relou. Il m'a mouillé. On ne mouille pas l'incroyable Kogure Yuuya sans en payer le prix.

Je remue mes bras et mes pieds et secoue la tête à la manière d'un chien qui sort de l'eau. Ce que je suis.
...
Nan, je suis pas un chien ! C'est pas ça que j'ai voulu dire ! C'est juste que je sors de l'eau... Rah... Je m'exprime mal. C'est l'eau qui s'infiltre dans mon cerveau. Le super éleveur s'est assit sur un banc et me regarde. Je me retiens de lui tirer la langue. J'ai pas envie de me ridiculiser plus que nécessaire. Même si c'est déjà fait.

« Désolé, je me vengeais juste ~ »

J'éclate de rire. En fait c'est un marrant. J'crois que je l'avais mal jugé. Il avait l'air un peu perdu depuis son arrivée ici. C'doit être pour ça.
Son piaf revient vers lui, et il essaie d'essorer son gilet. Quand il le remet sur lui, je vois bien qu'il à froid et que cela n'a eu aucun effet.

« Je suis paré pour rester un moment dans cet état… À moins que tu ne connaisses le chemin jusqu’aux Dortoirs ? »

- T'inquiète pas, je suis dans le même cas que toi. Enfin pas vraiment, parce que moi je sais où sont les dortoirs. Aller vient !

Je sors en courant de la piscine. S'il n'arrive pas à suivre le mouvement tant pis pour lui ! Et puis ça réchauffe de courir.

« Euh... Excuse-moi... Ça va ...? »
« Hein, qu’est-ce que, whaaaa !... »
D’accord, récapitulons, après avoir fait la première crise de jalousie de ma vie, je m’étais rendormie le ventre complétement vide, encore habillé, et là, une créature non identifié venait de me sortir brutalement des bras des pingouins arc en ciel qui hantaient mes rêves depuis trois nuits, et finalement je m’étais cassé violemment la gueule par terre, en réveillant potentiellement tous ceux qui dormaient encore dans le bâtiment ;
Je me relevai, encore dans les vapes, et me remis sur mon lit ;
« Je… Hum… Ouai, ouai… T’inquiète… »
Je me massai le crane, n’ayant plus de glace pour ma bosse, et venant de m’en faire une deuxième par-dessus la première. J’admirai la porte en bois durant plusieurs longues minutes, avant de me dire que la créature non identifié était peut-être un être humain !
« Euh… Merci de t’inquiéter… J’ai juste mal au crâne, et une faim de cheval anorexique…Et toi, t’as pas du trop dormir, je me trompe ? »
Même si je n’arrivais pas à voir son visage à travers la porte, ça n’était pas difficile de deviner son caractère, et ses arrières pensés, au vu de sa question, et de l’intonation de sa voix ; elle avait peur, et voulait se faire des alliés.
Je me mis à soupirer, et me leva de mon lit, me dirigeant vers la porte, avant de lui ouvrir.
Oui, elle aurait très bien pu tenter de me tuer, mais bon, j’étais bien trop fatigué pour réfléchir à cette possibilité…
Je lui ouvris la porte, me massant toujours la tête ;
« T’as pas l’air méchante, mais tu devrais plus te méfier, surtout ici… »
Je poussai un long soupire, appuyant mon coude sur le cadre de ma porte, tenant toujours la bosse que j’avais sur la tête. La demoiselle qui se tenait en face de moi avait une bouille de première de la classe que tous les garçons voudraient avoir en petit copine, elle était chou… En voyant sa gueule d’ange, qui cachait bien son jeu (puis ce que j’avais quand même reconnue la super combattante !), une idée lumineuse me vint !
Je me penchai vers elle, à moins de dix centimètres de son visage, et après une immense concentration, exceptionnelle, je réussie à sourire naturellement, c’était bien la première fois.
« Dis-moi petite boxeuse, tu as entendue qu’il y avait un second étage toi aussi n’est-ce pas ? Que dirais-tu qu’on aille le visiter ensemble ? »
Je sortie de ma chambre, la prenant vers le poignet, n’ayant pas arrêté de sourire ;
« Tu sais, je finirais surement par me perdre si tu ne m’accompagne pas ! »
Et au final, lâcher les mots parasites qui la ferrait mordre à l’hameçon ;
« Mais tu dois forcement avoir d’autres choses à faire… »
Je continuais à sourire intérieurement, même si j’avais baissé la tête, un air dessus sur le visage.
Bon sang, ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé mes capacités comme ça, c’était tellement amusant !
Mister caleçon allait bien devoir constater qu’il n’était pas le seul à avoir du succès dans cette école étrange. Non mais ho ! Fallait pas déconner, vas-y qu’il a trois plans cul préparés en une matinée, et qu’il fait mourir tout le monde d’hémorragie nasale en se trimbalant presque à poil !
Putain, j’avais les nerfs !... Et je savais même pas pourquoi !

« Hein, qu’est-ce que, whaaaa !... »

Il venait donc de se casser la tronche (restons poli).

« Je… Hum… Ouai, ouai… T’inquiète… Euh… Merci de t’inquiéter… J’ai juste mal au crâne, et une faim de cheval anorexique…Et toi, t’as pas du trop dormir, je me trompe ? »

- C'est ça...

La jeune fille sourit intérieurement. Il ouvrit la porte, en se massant le crâne. Il s'était donc réellement fait mal au crâne... Pas doué le super-caméléon...

« T’as pas l’air méchante, mais tu devrais plus te méfier, surtout ici… »

Et voilà... Encore un qui jugeais sur son apparence... Tous les mêmes. Sans qu'elle est le temps de répondre quoique ce soit, le visage de Kakure s'était placé à moins de dix centimètres du sien. Trop proche... Beaucoup trop proche. Elle rougit. Il sourit.

« Dis-moi petite boxeuse, tu as entendue qu’il y avait un second étage toi aussi n’est-ce pas ? Que dirais-tu qu’on aille le visiter ensemble ? »

Petite boxeuse ..? Mais il était malade... Boxeuse... Elle allait lui boxer les couilles plutôt oui. En effet, elle n'appréciait pas tellement son soudain comportement envers elle. C'était étrange.
Soudain, il s'écarta et attrapa son poignet sans cesser de sourire.

« Tu sais, je finirais surement par me perdre si tu ne m’accompagne pas ! Mais tu dois forcement avoir d’autres choses à faire… »

Rouge écarlate, la jeune fille répondit :

- B-Bah... Si tu veux... Mais je connais pas mieux les lieux que toi hein...

Le jeune Super Comédien venait d’arriver et de s’affaler sur le dos de Nanashi, du sang s’écoulait d’une blessure sur son crâne.  Le Caméléon déposa une poche remplie de glaçons, Nanashi proposa d’aller le poser sur la lit de Akihito pour qu’il puisse se reposer. Tu hochas la tête et guida Nanashi, qui portait Aoki sur son dos, dans les couloirs jusqu’à ta chambre. A ce moment tu n’as pas très bien compris ce qui c’était passé. Si tu avais bien compris Aoki venait de vider sa pochette de glaçons dans le pantalon/caleçon de Nanashi avant de s’enfuir en courant, les mains sur ses fesses.

Et donc Nanashi avait donc son pantalon trempé, comme si ça ne suffisait pas qu’il soit à moitié nu. Et tu n’avais pas du tout compris pourquoi le Super Comédien c’était barré les mains sur les fesses.
Tu souris, puis soupiras. Tu pris dans ton armoire un T-shirt noir tout simple et un peu collé au corps, ainsi qu’un jean slim gris.  Tu avais fait exprès de choisir ça, tu savais que ça lui irai à merveille et qu’il en ferai baver plus d’un y compris toi. Tu lui tendis tes fringues et lui lança.

« Je sors de la chambre, prend ton temps pour te changer préviens moi quand tu as finis ! »

Tu lui souris et sortis de ta chambre. Tu t’appuyas contre le mur à côté de la porte et te laissa aller à tes pensées. Le deuxième étage devait être intéressant à explorer. Tu irais peut-être tout à l’heure si tu as le courage. Après le repas du midi. Tu souris, dans ta tête tu avais déjà prévu ce que tu mangerais le midi, le soir et même le midi suivant et le soir suivant. Tu ne savais pas pourtant que ton avenir n’avait jamais était aussi incertain. Tu fus sortis de tes pensées par Nanashi qui sortait de ta chambre. Tu te redressas et lui souris.

«  J’ai bien choisis, ça te va à merveille ! »

Je lui souris, le matait encore un peu avant de faire demi-tour pour aller manger, car oui j’avais faim. Et pas que dans un des sens du terme.

Attrapant un fruit et une bouteille d'eau, je parti m'installer dans un coin, tranquillement. Et plusieurs éventements aussi bizarres les uns que les autres qui s'ensuivirent. Mais dans quel endroit avais-je définitivement atterri ? Ils paraissaient tous aussi excités les uns que les autres. Comme semblant ne pas tenir compte de la situation... Qu'est ce qu'ils m'agacent, tous autant qu'ils sont dans cette pièce !

Terminant le fruit, j'en repris un, le mangeant sur le chemin. Il me restait quelques zones à découvrir, sans compter ce second étage que personne ne connaissait apparemment.

- - -

Un croisement. Trois chemins au choix. Des escaliers vers la droite, sans doute pour le second étage. Les deux autres alors. Autant aller tout droit, ou il semble y avoir pas mal de portes. Avec des visages comme signalement. Ils semblent tous y être. Sans doute une zone réservée à chacun d'entre nous ? Soudain, un portrait qui attire mon regard. Je m'en rapproche. C'est... Moi ?
Je reste pensive une longue minute avant de baisser mes eux sur la poignée, ma main se dirigeant elle aussi sur celle ci. Et je l'ouvre.

- - -

Une chambre. Semblant plutôt confortable. Avec un lit... Avec un matelas ! Un matelas, quoi ! Et une couverture, bien qu'il ne fasse pas spécialement froid dans le bâtiment. Le confort ultime ! Et... Rho, c'est pas vrai ! Des vêtements ! Des vêtements de rechange ! Et cette porte, qu'est ce que c'est ? Mais... Des toilettes ? Et une douche ? Le tout, privé ?
Oubliant un instant l'endroit ou je me trouvais, la situation dans laquelle je me trouvais avec ces autres personnes, des larmes naquirent. Moi qui n'ai jamais rien possédé. Un luxe, tout simplement. Que dire de plus ?
Je ne pu bouger pendant un bien long temps, le seul mouvement perceptible étant le léger roulement sur mes joues.

Mais il fallait bien se remettre en route, après ces émotions fortes. Il me restait un couloir à découvrir avant d'aller à l’étage.

"- B-Bah... Si tu veux... Mais je connais pas mieux les lieux que toi hein... "

Bingo! Je me reteint de crier victoire, et de sourire de façon machiavélique. Putain, ce que j'aimais que mes plans se déroulent comme prévus! Mouhahahaha!
Bon, ok, la pauvre petite boxeuse allait surement avoir le cœur brisé, mais bon... Tant pis?
C'était la faute à ce crétin de Mister caleçon de toute façon!

Je la pris par le poignet, et l'entraina dans le couloir.
Mon plan était parfait, mon plan était sublime, mon plan était...
"- Hey ! Où est-ce que vous comptiez aller seuls tous les deux ?"

... Merde!
Le sale petit comédien avait débarqué!
Si il partait pas rapidemment il allait ruiné mon plan c-...mon plan... Pourquoi j'ai pensé à "ça"?
Il jeta un regard noir à l'escalier; c'était surement là qu'il s'était cassé la gueule... Bravo l'artiste!
"- Vous comptiez aller au 2ème étage ? Moi aussi je voulais y aller mais ... euh ..."

Non tu n'iras pas! Reste ici, ou c'est moi qui te pousse dans les escaliers!
Bon sang, je commençais à perdre les pédales, fallait vraiment que je me calme, l'enfermement ça me réussissait pas!
"- J'ai déjà essayé mais ... je suis tombé dans les escaliers. Il baissa la tête. Oui, je suis un comédien dans toutes les situations ! Heureusement, une gentille personne m'a collé des glaçons là où ça faisait mal ..."

Je pouffa brusquement, sans pouvoir m'en empêcher.
"Ha oui? Et il est où le sac de glace maintenant du coup? Tu n'as plus mal? Pourtant je t'avais dit de bien le maintenir sur ta plaie quand je te l'ai passé... Mais bon, sur le dos de Mister caleçon tu devais pas comprendre grand chose à ce qui t'entourait, vu comment tu t'es jeté sur lui..."

Ouai, c'était pas très fairplay... Mais bon j'men fout, il m'a fait chier, ça n'est que justice!
Je détourna le regard dans un coin;
"Tu peux nous accompagner si tu veux... Enfin, si tu traines pas..."

Et je commence à partir, n'ayant toujours pas lâché le poignet de la petit boxeuse.

On avait quitté la cafétéria. Plutôt rapidement, puisque je n'avais pas envie d'être, une fois encore, agressé par un quelconque fanboy ou fangirl. Akihito me guidait. J'avais l'impression d'avoir marché longtemps. Très longtemps. Peut-être était-ce le fait d'avoir le super comédien sur mon dos. D'ailleurs, son corps est froid. Ou alors, c'est moi qui suit froid. Ça ne m'étonnerait pas plus que ça, on m'avait toujours dit que j'avais un corps pas très chaud.

Après une éternité à marcher tranquillement dans les couloirs, dans le silence le plus total, sans un mot, nous arrivâmes devant sa chambre. J'ouvrai la porte le plus lentement possible, lorsque d'un coup, je sentis quelque chose de froid dans mon pantalon... Je frissonnais, tout en sentant que le lapin sur mon dos avait disparu et détallé à la vitesse grand V. Je soupirais, me demandant à quoi tout cela rimait. Le pire c'est que ça donne envie de pisser, ces putains de glaçons..

Je n'avais pas bougé, trop occupé à songer à des choses et à d'autres. Je vis du coin de l'oeil le rouge fouiller dans son armoire pour sortir... Un t-shirt un peu moulant et un slim. Putain, pourquoi ça doit tomber sur moi..? Bon, je vais pas me plaindre.. Vaut mieux que je porte ça, que de rester à moitié nu toute la journée ! Faudra que je retrouve le coupable, par ailleurs...

«- Je sors de la chambre, prend ton temps pour te changer préviens moi quand tu as finis ! 
- Ça marche. Merci.»

Il sortit, je restais là, tenant les vêtements qu'il m'avait tendu il y a à peine dix secondes. Soupirant, je retirai mon pantalon trempé et enfilai, vitefait bien fait, ces fringues.. Après avoir ajusté le haut et remonté le bas, je soupirai une fois encore, en ayant marre de toute cette mascarade.

«- Vous n'avez qu'à me coller des étiquettes de prix...»

Soupirant, je sortis de sa chambre en le rejoignant, toujours accompagné de mes fidèles idées noires. En y réfléchissant bien, mourir, pour moi, n'était pas un problème. Sortir n'était pas dans mes priorités non plus. Je n'ai jamais aimé le fait de me presser, et je n'ai jamais rien écouté de ce que disaient les "adultes". Donc pourquoi ça changerait ici ?

«  J’ai bien choisis, ça te va à merveille ! »

Il me sourit, ne cachant pas le fait qu'il me matait, puis tourna le dos. Je l'interpellai, il se retourna.

«- Merci pour les vêtements, je te revaudrais ça. Je compte aller au deuxième étage, au cas où tu me chercherais.»

Je me dirigeais vers les escaliers menant au deuxième, que j'avais vaguement aperçus lorsque je portais le super comédien comme un sac à patates, sans attendre sa réponse. Bah j'ai pas besoin de son autorisation pour partir, il me semble. Enfonçant mes mains dans les poches du slim qu'il m'avait prêté, je marchais nonchalemment dans le corridor plutôt sombre. Je veux mes écouteurs et du soda... Parce que la musique et le soda, c'est la vie. 

Je croisai alors trois personne. Tsuchito, le super comédien et Kakure. Ils ont l'air d'être proches... Dès mon arrivée, ils tournèrent le regard vers moi. Le nyan-cat a l'air remonté vu le coup d'épaule et le regrd noir qu'il l'avait lancé et qu'il me lance toujours d'ailleurs.. Ahlala, les jeunes de nos jours alors ! Je me contentai d'hausser les épaules, toujours cet air nonchalent accroché au visage, et montai les escaliers sans me soucier de ce qu'ils regardaient. (En l'occurance, mon cul !)

Une fois les escaliers montés, je me dirigeai vers le couloir de droite. Mes pensées noires étaient toujours là. Je pouvais encore les entendre... «Ce gars n'est qu'un singe médiatique, construire une entreprise avec un corps de dieu est le principe même de son existance». Je les emmerde. Ceux de la réalité. Et pourtant, cette masse... C'était douloureux. Mais je n'ai personne à qui m'accrocher..

«- N'est-ce-pas ?»

Je m'arrêtais au beau milieu de ce couloir sombre, les yeux baissés. Je suis resté là pendant une bonne dizaine de minutes... J'entendais des paroles, des rires, des cris. Ça démontre bien le principe de mon existance. Peu importe à quel point les gens aiment mon physique et qu'ils veulent être proches de moi...

Le solitude ne peut se transformer en solitude.

- Hey ! Où est-ce que vous comptiez aller seuls tous les deux ?

La jeune fille retint le : "on va pêcher !" qui lui brûlait les lèvres. Parce que de un, c'était pas très sympa, et de deux... Bah c'était pas son genre. Avant qu'elle puisse répondre au super-comédien, ce dernier enchaina.

- Vous comptiez aller au 2ème étage ? Moi aussi je voulais y aller mais ... euh ...J'ai déjà essayé mais ... je suis tombé dans les escaliers. Oui, je suis un comédien dans toutes les situations ! Heureusement, une gentille personne m'a collé des glaçons là où ça faisait mal ...

La jeune fille retint le rire qui lui brûlait les lèvres. C'était vraiment un drôle de numéro celui-là. Le super-caméléon, moins poli, s'esclaffa.

"Ha oui? Et il est où le sac de glace maintenant du coup? Tu n'as plus mal? Pourtant je t'avais dit de bien le maintenir sur ta plaie quand je te l'ai passé... Mais bon, sur le dos de Mister caleçon tu devais pas comprendre grand chose à ce qui t'entourait, vu comment tu t'es jeté sur lui..."

Violent...
"Tu peux nous accompagner si tu veux... Enfin, si tu traines pas..."

Juste à ce moment là, Nanashi passa, habillé avec les affaires d'Akihito. Kakure lui lança un regard noir et tira Tsuchito vers l'escalier. Gentiment, elle dégagea son poignet.

- Je tiens à garder mon bras greffer à mon corps si ça ne te dérange pas...

Elle lança un sourire aux deux garçons :

- On y va ?

Quand on parle du loup... Mister caleçon passa devant nous, habillé d'un slim et d'un T-shirt moulant... Et après il se plaignait qu'on lui matait le cul!
Bon ok, ça devait être les affaires de l'autre gars; oui j'étais moins con que j'en avais l'air, j'avais compris que c'était pour des fringues qu'il était allé dans la chambre de l'autre gars, et pas pour... Autre chose... Quoi que j'en savais rien, et je préférais pas savoir!
Mais bon, j'arrivais pas à enlever ce gout amer que j'avais dans la bouche, et juste pour ça je lui lança un regard noir quand il passa devant nous.
Au fond je ne détestais pas ce gars, on avait formé un super duo durant le procès, et il avait voulue m'aider... Pourtant je ne pouvais pas refouler mon envie de lui arracher les yeux de la tête, et de le tabasser jusqu'à avoir les poings qui saignent... J'ignorais ce qui causait une telle haine, mais elle était là.
Et puis merde quoi, marre que tout le monde le regarde, et qu'il drague tout le monde!
Quoi? Moi jaloux? N'importe quoi! Je le haïssais!

Les paroles de la petite boxeuse me sortirent de mes pensées noires;
"- Je tiens à garder mon bras greffer à mon corps si ça ne te dérange pas..."

Je la regarda, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire, jusqu'à ce que je vois son poignet légèrement rouge, que je ne tenais plus.
Ha ok, merde, j'avais dû tirer un peu fort...
"- On y va ? "

Elle souriait bien, faudrait qu'un jour elle me donne des cours pour que je le face naturellement!
Je lui demanderais un jour... Peu être...
Bref, je fis signe au comédien casse pieds de nous suivre, et on arriva en haut de l'escalier.
Mais au fait, on foutait quoi en haut? Ha ouai le plan... Mais il était foutue avec l'autre comédien... Du coup je faisais quoi moi? Soit je trouvais un moyen de larguer le super comédien, soit je... Ho et puis flemme! De toute façon je trouverais un autre moyen de montrer mes talents!

Du coup, je me mis à marcher en tête du groupe... Et tourna au hasard dans un couloir, pour entrer une salle quelconque, les laissant en partie en plan!
Bon, enfin seul!... Mais j'étais où moi maintenant du coup?
Attend, attend Kaku', ce genre de situation est déjà arrivé plus d'une fois, c'est rien, ça arrive tous les jours... pas dans un endroit aussi dangereux, mais bon, tu pouvais parfaitement t'en sortir n'est ce pas?
Alors, tout d'abord, analysons l'endroit louche; des tables, des chaises, un tableau noir, un bureau... Une salle de classe! Bravo Kaku'!
Je me frappa violemment la tête du plat de la main;
"Putain quel con!"

Sans me souvenir que j'avais une bosse... Donc, replay;
"Putain quel con!!!"
Oui j'avais mal... Mais bon, les injures font très bien passer la douleur chez moi!
Une fois calmais, je me mis à marcher dans la salle de cours vide, balayant les tables poussiéreuses du bout des doigts. C'était sombre, et un peu triste, pas très éclairé, mais suffisamment pour qu'on distingue tout ce qu'il y avait ici. Je pris une des chaise, et m'assied silencieusement, face au tableau, une soudaine envie de jouer à l'élève. Je devenais taré ou quoi?
J’appuyai ma tête sur mes mains, continuant à regarder le tableau d'un air nonchalant.
J'inspirai un coup, puis souffla pour faire voler la poussière de mon pupitre.
Cet endroit n'avait pas servie depuis longtemps, ça se voyait.
"-Désolé sensei, mais  j'ai plus important à faire..."

Je me mis à rire doucement. C'était ce que j'avais dit à un de mes professeurs avant de sortir de cours avec un immense sourire, pour régler un problème de raquette auprès d'une première année par une bande de wesh qui se prenaient pour des caïds. Il n'avait pas réagis, et m'avait à peine regardé partir du coin de l’œil avant de reprendre son cours, il avait l'habitude, comme beaucoup de mes profs à l'époque!
C'était bien avant que...
Je baissai la tête, et la coucha sur mes bras maintenant repliés sur le pupitre.
"-Je savais encore sourire naturellement. Dommage que je ne sache plus faire ça..."

Je me leva de ma chaise après plusieurs minutes, et pris une craie au tableau.
Maintenant j'étais professeur;
"-Kakure reviens à ta place, tu n'as pas à faire ça..."

Il aurait juste pu dire quelque chose comme ça. Je ne sais pas si je serais revenue à ma place, mais j'aurais eu l'impression d'être un élève... Ce sale con se fichait que je revienne avant la fin de son cours, pour pouvoir au moins assister à la fin, et écrire quelque chose sur mon cahier! Il s'en foutait que je sois couvert de bleus et de sang, que je me sois évanouie en plein cours à cause d'une anémie, et que j'arrive à peine à tenir mon stylo quelques fois.
Je serra les dents.
"-Non, en fait tu peux dégager personne ne t'aime!"

Au moins là j'aurais compris, et je me serais concentré sur mon rôle plutôt que sur ses cours à la con, et sur les kanji que je ne connaissais pas encore!
Je serra la craie, au point d'avoir les mains rouges. Et me mis à écrire quelque chose au tableau. N'importe quoi;
Peu importe que j'ai été là, mais j'ai été là...

J’hésitai à écrire une fin à cette phrase, et je finie par conclure qu'un simple dessin suffirait.
Je commençais à tracer des traits, représentant des choses hasardeuses, qui n'avaient pas vraiment de rapport. Je ne savais pas vraiment ce que je dessinais, quelque chose de joyeux, ou bien de triste, au pire je m'en fichais...
Puis, je me mis à inscrire des fractions, des kanjis, des choses compliqués, et que j'aurais dû apprendre.
C'était des choses que je réussissais plus ou moins facilement, les kanji pouvaient passer, mais les fractions étaient plus difficile, et celle sur laquelle j'étais me donnait du fil à retorde. Pourquoi je faisais ça?... J'avais du mal à lire le dernier kanji, et cette opération semblait presque impossible, pourtant j’entrevis le dixième d'un solution, je commença à écrire, lentement.
Je n’eus pas le temps de finir, que je remarqua que quelqu'un était entrée.
Eh merde!

HRP bande d'enflure D:

Nanahi m’interpella quand je m’éloignais et me remercia. Je lui souris et lui répondis.

« De rien beau gosse ! »

Je continuais alors mon chemin jusqu’à la cafétéria et y entrais pour me prendre un bol de céréales accompagné de plusieurs tartines de pain avec de la pâte à tartiner. Après ce solide petit déjeuner je débarrassais et partis explorer le premier étage, il était au alentour de 9h et demi 10 heures. Je montais alors tranquillement au premier étage.

Je marchais au hasard des couloirs, passais devant des salles de classes vides et poussiéreuses. J’étais pris d’un élan de nostalgie, je repensais à mes années de cours précédentes, à rigoler avec mes camarades de classes. Nous nous connaissions tous depuis la maternelle et même si nous sommes quasiment tous partis dans des lycées différents. Je pense du coup à Yasuo. Mon meilleur ami. Enfin je crois. C’est devenu plutôt ambiguë entre nous avant mon arrivée dans cette école et je sais plus trop où j’en suis niveau sentimental. Mais j’étais sur d’une chose, Yasuo était la personne qui me manquais le plus.

Je soupirai et passa une main à l’arrière de mon crâne. Ca ne servait à rien de penser à Yasuo maintenant, surtout que si une autre personne venait à mourir et que nous ne trouvions pas le coupable comme la première fois, s’en était fini de nous. Nous serions tous mort. Et seul resteras le meurtrier. Tu soupiras pour la dixième fois depuis que tes pensées avaient dérivés vers Yasuo et relevas la tête pour observer le plafond.

Tu marchais au hasard et tu t’étais engagé dans un couloir plus sombre que les autres. Tu ne regardais pas où tu posais les pieds et tu trébuchais sur quelque chose. Ou plutôt sur quelqu’un. Silence. La Super Cosplayeuse. Et tu étais étalée sur elle. Mais genre complètement. Elle était en travers en couloir dans un sac de couchage et je venais de tomber en avant, mes mains de chaque côté de sa tête et assis sur son bassin.

Je rougis et me releva rapidement, je cherchai à m’excusait et n’y arrivai absolument pas car je n’arrêtais pas de balbutier et une bouillie immonde sortait de ma bouche.

« Ah… Euh.. Je… Je suis désolé… J’ai pas…. Fait exprès. Sil.Silence ! En…Encore désolé ! Je ne voulais pas te réveiller !! Vraiment ! En.Encore désolé ! »

Je m’inclinais toujours rouge comme un tomate, les joues brûlantes.