| Histoires bien glauques par Kogure :B | |
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Invité | Sujet: Histoires bien glauques par Kogure :B Jeu 2 Mai - 17:51 | |
| Bonjour °-° Alors comme j'ai envie de montrer les choses que j'écris (parce que même si j'en parle beaucoup sur la CB je les ai pas montrée...Si ?) Alors je ne suis qu'un débutant hein ._. Donc si vous avez des critiques constructives, je suis tout ouïe ! (C'est sur Inazuma Eleven la plupart du temps). OS n°1 : Snow Blood : - Spoiler:
Snow Blood. On a toujours associé la couleur blanche avec la pureté. La neige est blanche… La neige est donc pure ?! Je n’y crois pas… Je n’y crois plus… Je ne peux pas y croire. Je ne peux plus y croire. Car jamais je ne pourrais oublier la vision de cette neige tachée de sang…De leurs sangs. Snow Blood. « Docteur ! Docteur ! On est entrain de le perdre ! » Taisez-vous ! Ne me soignez pas…Laissez moi mourir…Juste mourir en paix…Les rejoindre…Les infirmières en blouses blanches dansent et s’activent autour de moi… Du blanc…Encore… Spotless Word. « Le gamin est sauvé, mais il aura surement de graves séquelles psychologiques. » Comment ça ? Je ne suis pas fou…Je ne veux pas être fou…Pourquoi moi ? Si vous me soignez, soignez moi complétement… Je veux être comme avant… Que toutes mes blessures disparaissent… Qu’il n’y est pas de cicatrices…J’en ai déjà assez sur le cœur…S’ils avaient pu, ils me l’auraient entièrement recouvert de bandage…De bandage blanc. Monochrome’s boy. « Il ne parle plus, il ne mange plus, il ne dort plus…S’il ne remonte pas la pente, il risque de se tuer de l’intérieur. » A quoi bon ? Ils sont morts ! Ils sont partis… Ils m’ont laissés… Tout seul… Je… Je les ais vu mourir… Et j’ai vu leurs regards… Avant de commencer à chuter. Mes blessures ont cicatrisées, en surface… J’entends les médecins… Je sais… Je sais que la douleur qui me tiraille le cœur ne disparaitra jamais. La mort m’attend, lumière blanche dans le noir de la vie. White Dead. « Il n’y a plus rien à faire… Il partira dans les prochains jours… » Ah…Alors je vais mourir… C’est ça que ça fait… Mourir. Ce n’est pas si horrible en fin de compte… Petit à petit, mes forces épuisent, mon souffle se raréfie, mon cœur ralentit… Bientôt, je vais les rejoindre… Mon frère… Mon père… Ma mère… J’arrive, attendez moi… Ils me gardent encore un peu dans leur drôle d’hôpital, et après je pourrais partir... A jamais. Les murs blancs de l’hôpital s’effacent sous mes yeux, je ne vois plus que le noir. Lightening Angel. « … » Je ne sais plus le temps que j’ai passé ici, à attendre de mourir… Des heures… Des jours… Des années peut-être… Je ne sais pas… Je ne sais plus… J’attends et j’oublie tout… Mon nom… Mon âge… Ce que je fais là… Je sais juste que je vais… Non, que je dois mourir. Il y a des gens qui m’attendent là-haut… Qui ? Même ça j’ai oublié. Tout s’embrouille dans ma tête… Ils m’ont branchés à des machines pour ne pas que je meurs… Mais qui sont « ils » ? Blanc… Pourquoi blanc ? J’ai oublié. Pourquoi j’ai mal ? Pourquoi je souffre ? Pourquoi mon cœur est si douloureux ? Pourquoi je ne peux pas mourir ? C’est pas juste … J’en ai assez. Nice Life. « Il est résistant… Il partira sans souffrir et il n’y aura personne pour le pleurer…Pauvre gosse… » Non… C’est faux… Mes parents, mon frère, ils… Non. Ils sont morts. Pourquoi ? Je n’ais plus la force de m’en rappeler… Mon frère… Me manque… Si seulement il pouvait être avec moi… - Mais je suis là baka ! Petit frère… Tu me manques tellement que je me mets à entendre ta voix… - T’es vraiment idiot ou quoi ? Kh… - Si papa et maman te voyait… Tu t’laisses mourir comme une vielle peau de banane là…
M…Mais… Je ne suis pas comme toi… Je ne suis pas parfait… - J’suis pas parfait ! Je sais juste que si tu veux rendre les parents fiers, faut que tu te battes frérot !
Non…Je veux plus me battre…Ça ne sert plus à rien…La vie, je ne lui ai jamais rien demandé. Le destin, je ne lui ai jamais rien réclamé. Et le peu que j’avais, ils me l’ont prit. Et le blanc… Le… Le blanc… Perfect Things. « Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! Baka ! »Ça fait quelques jours que le fantôme de mon frère vient et qu’il m’oblige à vivre et à me battre. Il m’a fait promettre de e venger. Les médecins s’étonnent de me voir essayer de vivre, mais je n’ose pas leur avouer la raison de ma « renaissance ». J’ai peur qu’ils me prennent pour un fou et que jamais je ne puisse sortir de ce trou paumé… Voilà que je parle comme mon frère à présent… Il déteint sur moi. Je ne sais pas si il me ramène sur le droit chemin…Mais c’est là que j’ai décidé d’aller. Là où il n’y a pas de blanc. Purity decision. « C’est beau la neige… » Mon frère et moi… Dans la neige… Comme avant… NON ! Ce n’est pas comme avant, ce ne sera jamais comme avant… Parce que mes parents sont morts, et que mon frère est un fantôme…Et que pour la seconde fois…Il m’a sauvé la vie. - Merci de m’avoir sauvé… Le son de ma voix me surprend…Ça fait tellement longtemps que je n’es pas prononcer le moindre mot… Mon frère me sourit… Je prend un peu de neige dans ma main… Traitresse… C’est celle qui a tuée ma famille…Une avalanche… Blanche…Qui a détruit ma vie. Sad Snow. Après ça, j’ai souhaité être mon frère. Aussi puissant que lui. Il m’a fait énormément souffrir et il a fallut que je trouve ma propre manière de devenir parfait. J’ai trouvé des amis, et j’ai trouvé un nouveau but. Mais je n’ais cesser d’avoir peur de mon passé…De la neige… Et de cette couleur traitresse... Le noir est parfois plus pur que le blanc. Le mal est parfois meilleur que le bien. Aucun des deux n’a raison, et aucun des deux n’a tord. Ying… Yang… Je ne laisserais plus ce qui semble pur détruire ma vie, et je ne tomberais pas sous le contrôle de ce qui semble mauvais. Tout ça… Mes parents l’avaient peut-être prévu quand ils m’ont appeler Shirô * ! Shirô = Blanc. OS n°2 Dictaphobie ( ATTENTION, CE ONE-SHOT CONTIENT DES ACTIONS POUVANT CHOQUER LES PLUS JEUNES ) (enfin pas selon moi mais bon...) : - Spoiler:
Dictaphobie. « Je ferai pas cette production d’écrit. Parce que le sujet est « la fête des mères ». Que j’ai pas de mère. Et que vous le savez très bien. Nagumo Haruya. 2ndB » « J’ai jamais aimé le français. Y a pas grand monde qui aime le français. Y a pas grand monde qui aime le français à cause de la prof. La prof des 2ndB est une vielle pie. On est cinq ou six dans la classe à venir de l’orphelinat du Sun Garden. Et comme on vient du Sun Garden, on a pas vraiment de parents. Nos parents sont morts, ou ils nous ont abandonnés. En tout cas, le psy du bahut nous connait bien, et tout ça, c’est marqué sur notre dossier. Tout ça c’est marqué sur notre dossier « au cas où ». Au cas où on deviendrait mentalement instable. Au cas où on prêterait les plombs. Au cas où ça ne se verrai pas assez sur notre visage qu’on est pas tout à fait comme tout le monde. Et comme tout ça c’est marqué sur notre dossier, les profs le savent. Donc, la prof de français des 2ndB savait parfaitement qu’elle avait des cas particuliers dans sa classe, quant elle nous a demandé de faire des fiches de présentations. Et comme c’est moins long quant on n’a pas à écrire la partie sur la famille, j’avais fini avant tout le monde. Comme j’avais fini avant tout le monde, j’me suis mis à asticoter mon voisin. Parce que Midorikawa, il vient aussi du Sun Garden. J’le connais depuis longtemps. Et je peux dire qu’il m’énerve. Il m’énerve parce que c’est comme ça. Parce que tout le monde l’aime. Parce qu’il est tout gentil, tout mignon, tout drôle. Et comme il m’énerve et que j’avais finis avant tout le monde, bah, j’ai commencé à l’asticoter. Et comme je sais qu’il aime pas ça…Bah j’ai continué. Sauf que la prof m’a vu. La prof m’a vue et elle m’a dit comme ça : que comme Monsieur avait fini avant tout le monde, Monsieur allait lire sa fiche à voix haute. Personne n’a rit. Contrairement à ce que la prof attendait, personne n’a rit. Personne n’a rit parce que ce n’était pas vraiment drôle. Personne n’a rit parce que c’était moi. Et que moi, je ne suis pas quelqu’un dont on se moque. Je sais pas trop pourquoi mais c’est comme ça. Donc, j’me suis levé et j’ai lu :Nom : Nagumo Prénom : Haruya Classe : 2nd B Ancien collège : Collège Raimon Classe de troisième : 3eme 5 Moyenne générale du troisième trimestre : 9.5 Famille :
Avant que j’ai pu continuer, elle m’a interrompu. Elle m’a demandé si je n’avais rien oublié. J’ai dit que non, alors elle a demandé si je n’avais pas un peu sauté la partie réservé à la famille. Puis, elle m’a dit de me remettre au travail, et m’a traité de bécasson. Les gens qui ne me connaissaient pas ont ri cette fois. Je les ai fusillés du regard. Du coup, il n’y avait plus de bruit dans la classe. Alors j’ai pris un air satisfait, et j’ai dit à la prof que : « J’ai pas de parents. Pas de famille. Nada. Niet. J’viens de l’orphelinat Madame ». J’ai pris deux heure de colle parce que j’avais été insolent. Si ca avait été Fuusuke, la prof n’aurait rien dit. Parce que quand Fuusuke a finit son travail, il révise. Ou il avance ses devoirs. Ou encore pire… Il lit ! Fuusuke, c’est un bon élève. Sur sa fiche, il a du marqué de sa belle écriture soignée, qu’en troisième, il avait 18.5 de moyenne. Qu’il était le premier de la classe de 3eme5 du collège Ramon. Il se la péte grave. Moi, j’ai pas précisé que j’étais le dernier. Et puis Fuusuke, même s’il vient du Sun Garden, il est différent. Parce qu’il n’a pas Sa journée. Celle qu’on oublie pas. Parce que c’est ce jour là que le destin à décidé que pour toujours, on serait seul. Parce que Fuusuke, il a encore ses parents. Il a encore ses parents, et il est en orphelinat. Et c’est pour ça que personne n’évoque jamais les parents de Fuusuke. Personne ne dit « ta mère » devant lui au Sun Garden. Même moi, son pire ennemi, j’me la ferme à ce sujet. C’est les voisins de ses parents qui ont jugé bon de le placer en orphelinat, à quatre ans. Parce que ses parents sont fous. On se souvient tous du jour, où une dame que personne ne connaissait, est arrivée, à tambouriné à la porte et à crié qu’elle voulait son enfant. Fuusuke avait l’air si terrifié, qu’on a tous comprit que c’était sa mère. Alors Hiroto l’a entrainé loin et l’a caché le temps qu’elle parte. Moi je m’en foutais. J’ai pas bougé. Parce que si ça avait été moi, Fuusuke ne m’aurait pas suivit. Alors ce fut une bonne chose que ce soit Hiroto qui le cache. Je repense à tout ça maintenant. Et je comprends enfin la raison de ma popularité. Et le fait que tout le monde ai peur de moi. Tous ça parce que je n'ai pas peur des mots.
A quoi bon ? A quoi ça sert d’avoir peur ? Même si avec des mots, on peut faire le bien et le mal. Moi, j’ouvre ma gueule pour me moquer. Pour charrier. Pour être méchant. Parce que oui, je suis méchant. Et parce que j’ai peur. Peur qu’un jour quelqu’un découvre que je ne suis pas celui que je prétends être. Un faible. Nagumo Haruya ne peut être faible. C’est comme ça. Y a tellement de rumeurs à mon sujet. On prétend que j’ai jamais pleuré. Même quand ils sont morts. On prétend que je suis imbattable. On me prend pour un Dieu en fait. Non… Pour un Diable, c’est ça… Je suis un Diable… Le Diable. Si seulement ils savaient…
Mais tout ces malheurs sont secondaires. J’suis qu’un lâche. J’ai même pas la force d’assumer mes erreurs. Et quelles erreurs… Par exemple, aujourd’hui, j’ai tué quelqu’un. Oh… Pas volontairement bien sur. Mais je l’ai poussé. Il est tombé. La voiture est passée. Boum. Je n’ai pu que m’enfuir. Parce que c’est tout ce que je sais faire… M’enfuir. Je ne fais que me cacher mes insultes. C’est pour ça que j’en ai assez. J’suis qu’un blaireau. J’fais chier. J’sert à rien. Alors aujourd’hui… Je mets fin à ma vie. » Derrière lui, le garçon aux cheveux blancs resta bouche bé. De tout ce qu’il venait d’entendre. De la douleur de celui qu’il croyait, depuis toujours, intouchable. Imperméable. Au dessus de la vie. De toutes les ordures qu’elle leur avait offertes jusque là. « Putain Haruya. Reviens. Fais pas de connerie ». Il tendit sa main vers Haruya qui se tenait sur le bord du toit de l’immeuble. Les pieds au trois quart dans le vide. Surpris, le jeune homme se retourna vers cette voix qu’il connaissait. Fuusuke. Son rivale de toujours qui se tenait là. A quelques centimètres. Prêt à tout pour le sauver. Ironie du sort. On aurait presque pu en rire si la situation n’était à ce point tragique. Il fit un pas vers son ennemi et l’embrassa sur la bouche. Fuusuke ne recula pas. « J’avais envie » rigola t’il, en reculant doucement vers le bord. « T’es qu’un gros con, mais reviens ! Tout ce que t’as dit tout à l’heure, c’était vrai, n’est-ce pas ? J’ai pas tout compris. Mais c’est pas si grave, non ? Reviens ! Je sais que t’es pas aussi fort que tu veux nous le montrer. J’l’a connait moi, ta faille. T’a beau être au bout du rouleau, t’es toujours le même. T’es toujours le gamin qui refusait de descendre de l’arbre parce qu’il s’était mis dans la tête que ses parents étaient dans le ciel et qu’il voulait les rejoindre par la voix des airs.» « Comment tu peux comprendre ça, toi ? ils sont encore de ce monde tes parents que je sache ! Haruya voulait le blesser. Le dégouter. Le détourner. Le détacher de lui. Se foutre en l’air, oui, mais tout seul, sans entrainer personne dans sa chute. Allez ! va t’en maintenant. » « Non ! Pas question ! je ne veux pas que tu partes. J’ai plus que toi moi. J'ai plus rien. Plus que que ta haine et ton mépris » Hurla Fuusake les larmes aux yeux. « Tu dis ça parce que tu ne veux pas voir la réalité en face. Je l’ai tué putain ! Et dit pas que c’est pas de ma faute. Ce mec est mort parce que j’en avais mare d’attendre… » « Je dis pas que c’est pas de ta faute. Je dis juste que je ne veux pas que tu meurs pour ça ». « Trop tard mon vieil ami. J’ai fait une erreur. Je dois aller m’excuser ! » Il sourit tristement avant de reculer tout doucement, de passer par dessus la rambarde et de tomber dans le vide. « Haruya !!!! Non !!!!! » cria l’autre en regardant impuissant son rivale de toujours tomber comme une pierre vars une mort inévitable. « Fuu ! J’suis pas dictaphobe. Souviens-toi de ça. J’ai pas la dictaphobie ! » Ce fut les derniers mots qu’il prononça, juste avant de s’écraser sur le sol.
RIP NAGUMO HARUYA. Le garçon qui n'avait pas peur des mots.
OS n°3 : Faut-il forcement être fou, pour vouloir changer le monde ? (Os inspiré de l'oeuvre de Charlie Price : Le temps des lezard est venu) J'ai mis beaucoup d'images, pour gommer l'effet pavé Dx - Spoiler:
Le bruit de mes pas sur le sol dallé résonnait, résonne, et résonnera pour toujours dans le couloir. Pour toujours et à jamais... Tu vois Dov, je n'aurais jamais cru réussir à le faire... Partir... Je suis parti... Je suis... Libre ! Pour toujours j'espère. Ils ne pourraient pas me rattraper, tu vois, même s'ils le voulaient, ils ne le pourrait pas. Parce qu'ils refusent de comprendre... Parce qu'ils refusent de voir la réalité en face... J'ai changé. Eux aussi. Même s'ils n'ont pas évolués dans le bon sens. Je suis allé de l'avant, ils sont restés en arrière. Qu'importe s'ils refusent de comprendre... De me comprendre. Ils ont perdus. C'est trop tard pour eux maintenant. Game Over.J'ai choisis de penser à mon avenir... Parce que je compte bien entrer dans l'Histoire. Oui, l'Histoire avec un grand H comme dans Héro. Parce que c'est exactement ça, je vais devenir un héros. Tous ce souviendront de moi, tous ce souviendront de mon nom, comme de celui qui a révolutionné la science, qui a changé le monde, et qui a sauvé des millions de vies. Grâce à toi Dov. Tout cela sera grâce à toi. Grâce à tes découvertes, et au savoir que tu m'as inculqué. Parce que moi je te crois. Simplement parce que tu es un peu comme moi au fond... Tu t'es enfui car tu ne te sentais plus vraiment à ta place dans ce monde... Parce que tu ne savais plus vraiment où c'était chez toi... Mais ça... Je ne savais pas. C'est où chez toi ? Et ... C'est où chez moi ? Mon vrai chez moi... Avec mes vrais parents... Parce que oui, j'ai des faux parents ! Des imposteurs ! Qui m'ont bourrés le crâne. Qui ont voulu me faire oublier mes origines... Mais heureusement que tu étais là, que tu m'as sauvé. Sauvé de cette enfer rose qu'on me réservait. Grace à toi, j'ai compris ce que je voulais vraiment. Et oui, je préfère un paradis noir à un enfer rose. C'est une des choses qu'ils ne comprennent pas. Ils préfèrent l'avenir écrit et inventé de toute pièce par Père. Cet homme, qui m'a volé mon passé, et qui a osé me choisir un avenir. Grace à toi Dov, je l'ai enfin compris. Mais j'ai appris à mes dépends que tu avais toujours raison. Tu m'as fait comprendre que l'homme que je croyais mon père, n'était qu'un faible. Faible et emprisonné par le passé. Cet imbécile qui me prenait pour son fils décédé il y a des années. Pour la simple raison que je lui ressemblais un peu niveau physique, on m'a adopté et nommé pareil que lui. Et dire que je pensais que c'était un honneur. J'étais con... Il n'a fait que me remplacer... M'effacer de ce monde. Pour que je remplace son gamin, et que sa tristesse disparaisse. Et dire que je n'étais même pas fichu de remarquer ça... Merci Dov... Après m'avoir avoué ça, tu m'as parlé de l'espace... Des planètes... Des étoiles... On aurait dit que tu en venais, Dov. Que tu descendais des étoiles. Parce que tu savais tout sur tout, et que tu ne trompais sur rien. Alors j'ai commencé à te croire. A te croire toi et tes projets insensés... Je me sentais renaître. J'avais l'impression d'émerger dans la réalité. D'être enfin quelqu'un. Un homme avec ses propres émotions... Et pour la première fois, mon père, je lui ai dit non. Non, je ne veux pas te faire l'honneur de venir avec toi à cette réception profondément ennuyeuse. J'ai autre chose à faire. Ca a surpris tout le monde, et monsieur le-morfalo-sur-pattes a prit la parole. Parce que je devenais bizarre. Que je passais mon temps cloitrer dans ma chambre. Que je ne dormais plus. Que je ne dormais plus. Que je ne parlais plus. Que je ressemblais à un zombie fraichement déterrer. Qu'on ne me reconnaissait plus sous ce masque de mort blafard. Et qu'il pensait pouvoir me dire tout ça, parce qu'il était mon meilleur ami, et qu'il connaissait tout de moi. J'ai crié. TU NE SAIS RIEN SUR MOI. J'ai crié. RIEN DU TOUT !
J'ai crié et je me suis enfui. Dov, tu m'as calmé, tu m'as parlé, et tu m'as calmé. Alors, j'ai pris la décision, de tous révéler à mes amis, et de te les présenter. Je les ai appelé. Ils sont venus. Et je leurs ai tout dit. Que je t'avais rencontré dans la salle d'attente de l'hôpital de Père. Puis, j'ai évoquer tes rêves, que dis-je, NOS rêves de changer le monde. Et là, je me suis arrêter. Et j'ai vu leurs visages, j'ai vu leurs yeux, et j'ai vu qu'ils ne me croyaient pas. Là, monsieur j'ai-une-Tulipe-sur-la-tête, a prit la parole et il a dit que « Mec, ton Dov là, j'veux bien y croire, mais... Y'a personne... » Et j'ai compris que c'était trop tard pour eux. Pour l'académie. Monsieur le-glaçon a demandé si j'avais fumé. Parce que mes yeux rouges, et mes cheveux en bataille, me donnais l'air d'un fou. J'ai démarré au quart de tour, parce Dov, tu avais raison. Ils avaient prit possession du corps de mes amis. C'était trop tard pour eux. Mais j'entendis ta voix Dov, qui disait que ce n'était pas trop tard pour moi. Alors je me suis levé, et j'ai crié qu'ils n'étaient que des lézards. Et je partis sur les mots du morfalo-sur-pattes qui disait que j'avais complètement pété les plombs et que je n'étais qu'un pauvre fou. Et maintenant, que je cours avec la seule certitude qu'il me faut m'échapper, et que tu me rejoindrais, Dov, et que je n'étais pas fou. Oui, je n'étais pas fou, pas fou. Puis, que j'étais l'un des seuls à avoir remarquer, que certains hommes n'en sont plus tout à fait. Peut-être que ce ne sont pas des « Lézards » qui vont envahir le monde. Mais dans ce cas, c'est quelqu'un d'autre. Et je le sais moi, même si je suis le seul à le savoir. Le seul à le croire. Que même si je veux changer le monde. Que même si j'ai des idées folles. Même si j'écoute Dov, que personne ne semble croire. Je sais qu'il est envoyé par mes véritables géniteurs. Pour me prouver que j'ai encore ma place dans ce monde. Et même si vous refuser de me croire, je peux vous assurer que moi, Kiyama Hiroto, je ne suis pas fou.
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Sakanoe Fumika Age : 23 Date d'inscription : 01/11/2013 Messages : 1453 Double compte : Kudou Fuyuka & Miyabe Momo
| Sujet: Re: Histoires bien glauques par Kogure :B Ven 13 Déc - 21:41 | |
| Bien. Je suis particulièrement attachée à la 2ème (car il y a Fusuuke-sama), mais bon, je vais commenter dans l'ordre: 1
En fait celle là me plaît beaucoup aussi, par contre je ne sais pas si j'avais un bug de cerveau, mais j'ai réalisé que tu parles de Fubuki qu'au paragraphe "Sad Snow"...o.o J'aime bien l'idée de donner ces phrases à la fin du chaque paragraphe, comme si c'était...je ne sais pas quoi, d'ailleurs! C'est trop beau comme OS *w* Après, je ne sais plus s'il y a des fautes de style ou d'orthographe, j'ai oublié, désolé ^^"
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Wii, mon OS préféré! Alors, l'idée est génialissime! Par contre à la fin, je ne sais pas qu'est-ce que la "dictaphobie" ^^" Après, tout me semble être correct aussi, mais why Collège Raimon? o.o"
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Je l'aime pas, celui-là. C'est juste que...je ne sais pas, ça ne me plaît pas. D'après ce que j'ai compris, Hiroto s'imaginait ce "Dov", c'était la seule chose qui me plairait. Et le style d'écriture aussi. Mais l'histoire pas trop~ |
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Invité | Sujet: Re: Histoires bien glauques par Kogure :B Sam 14 Déc - 9:05 | |
| 1 : Ravi que ça t'ai plu pour commencer x). Je sais pas, j'aurais peut-être dû mettre des images .-."" ! Pour moi sans image ça se devinait un ou deux paragraphes avant x3 ! Mais bon .. 8D Ah, et je veux pas faire genre je suis super forte pour écrire des histoires et tout, mais j'ai pas tellement l'habitude de faire des fautes de style de toute façon °°". Après comme l'orthographe et la conjugaison ne sont pas mes amis... 8D
2 : Moi aussi j'l'aime beaucoup 8D *mortglauquemwahahahahahahh...Ahem* Alors la dictaphobie est la peur des mots :3, et non ce mot n'existe pas, c'est moi qui l'ai inventé xD ! Pourquoi Collège Raimon ? Parce que chez moi les gens de l'Aliea Academy ont rejoins Raimon à la fin de leur collège ! Voilà D8 !
3 : J'avais déjà posté cet OS sur mon blog skyrock, et j'avais eu le droit à des interprétations diverses et variées °°", entre : - Hiroto s'est trop savonné avec du gel Dove et ça la rendu fou. et -Dov n'est pas une personne , mais autre chose , j'veux dire , un sentiments , le courage enfin un truc... Voilà quoi x)... L'histoire est tirée d'un vrai roman en fait .-. ! Et puis en prenant du recul je le trouve un peu plus ... malsain que les autres cet OS x)
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Invité | Sujet: Re: Histoires bien glauques par Kogure :B Jeu 23 Jan - 20:48 | |
| OHLALA JE DOUBLEPOOOOST PAS BIENJ'ai -enfin- finis la suite de Dictaphobie, donc... Voiiilàààà 8D. Ah, et désoler pour les fautes .3. Pour ceux qui connaitrait pas l'identité complète des personnages et juste les noms d'aliens, voilà une rapide présentation xD : Nagumo Haruya (Burn) Suzuno Fuusuke (Gazel) Saginuma Osamu (Desarm) Midorikawa Ryuuji (Reize) Kiyama Hiroto (Gran) Netsuha Natsuhiko (Nepper) Atsuishi Shigeto (Heat) Miuro Hiromu (Diam) Bref, je vous laisse tranquille u3u - Klaiophobie:
«- ò αγρòς (o agros) du grec : le champ. La Grèce est un pays dont la capitale est Athènes d'une superficie de... » Je récite, mais je ne m'écoute déjà plus. De toute façon, je ne retournerais pas en cours demain, ni après-demain, ni pendant les deux prochaines semaines. Maigre répit accordé par le directeur du Sun Garden pour nous habituer à son absence. J'ai cesser de parler dans le vide et ait inconsciemment commencé à taper sur les touches de mon téléphone portable. Ça fait tellement longtemps qu'il est en ma possession que je n'ai plus besoin de le regarder pour écrire quelque chose de cohérent. Mes doigts sont habitués à la place des touches. Je remonte tout de même l'objet vers mon visage pour vérifier ce que je viens de marquer. « À l'aide » Je n'ais entré aucun destinataire. Je n'enverrais pas ce message. Sans même parcourir mon répertoire je le sais. Et puis même, à qui l'enverrais-je ? Entre ceux qui ne comprendraient pas et ceux qui s'en foutent. Sans compter sur ceux qui ne veulent pas en parler... Je repose ma main (muni de mon portable) sur mon ventre. Je n'enverrais pas ce message, alors pourquoi je ne peux empêcher ma main d'appuyer sur Envoyer ? Une vibration retentit dans la pièce. Étonné puisque cela ne vient pas de moi, je m'assois sur le lit où j'étais allongé. (Mon lit.) Le bruit vient de mon bureau où est posé un téléphone rouge. Inhabituel. Étrange. Rebelle. Ecarlate. C...Comme lui... Et merde. Une tête verte se relève, Midorikawa me fixe de ses yeux marron, vides et tristes. Il y a quelques jours, il avait déclaré qu'il avait trop peur pour dormir tout seul et que comme Hiroto n'était toujours pas ressortit de sa chambre, où il s'était enfermé quelques jours plus tôt, il voulait partager la mienne. Je sais qu'il n'y a pas que ça, je sais qu'il s'inquiète pour moi, car j'ai été le plus touché par...
- Je me suis trompé de numéro...
Ma voix jaillit, tranchante, tremblante, pour m'empêcher d'y penser. Mais c'est trop tard. Son portable, c'est tout ce qu'on a pu retrouver de lui.
- Tu... Tu dessines quoi ?
Je ne veux pas en parler, pas maintenant, pas avec lui ! Ni avec personne d'autre d'ailleurs. Il baisse les yeux vers sa feuille, il est agenouillé sur le sol de ma chambre, une feuille devant lui, un pot de crayon à sa droite. Il les relève d'un coup, de nouveaux pétillants et enjoués, comme si tout cela était normal.
- Alors c'est un panda, il a mangé trop de bambous (c'est pour ça que y'a pleins de bambous autour) donc en fait il vomit des arcs-en-ciel et des bambous !
Il me regarde, fier de sa trouvaille, fier de sa connerie. Et moi ne face, qui ne sait tellement pas comment réagir... Je tente maladroitement de sourire. Il se replonge dans son dessin.
Je ne suis pas Hiroto et il le sait. Je ne lui ressemble pas. Je n'arrive (et ne tente) pas d'être de ceux qui sont solidaires. En déprime, c'est chacun pour sa peau : Tu pleures, Je pleure, il(s) pleure(nt)... Mais jamais, au grand jamais : nous pleurons. Ça ne se dit pas. Ce n'était pas indiqué dans les règles de conjugaisons, je sais. Ils ne comprennent pas que je ne veux pas y repenser. Cet abruti... Nagumo il... PUTAIN Je ne dois pas pleurer. S'il vous plait mon Dieu, accordez moi au moins ça : Je ne veux pas pleurer. Devant aucuns d'entres eux. Je ne veux pas me montrer faible.
C'est quand il s'est mit à chanter Hakuna Matata que j'ai décidé qu'il était temps pour moi de sortir de ma chambre. Je erre dans les couloirs. Sans but. Et surtout sans repères. Ce n'est pas là que j'ai grandis. Pas dans cette ambiance. Où sont passés les rires ? Que sont devenus les chants ? Haruya... Tu les as emporté avec toi... Tu ne pouvais pas t'empêcher de nous faire chier jusqu'au bout... J'arrive devant la chambre d'Hiroto. An et Reina tente de le convaincre d'en sortir. Je sais de source sûre qu'elles lui laissent un plateau de nourriture aux repas et qu'elles le récupèrent vide... Mais elles ne parviennent pas à le laisser en paix. Je les écarte de la porte, je sais qu'elles sont surprises de me voir ici. Je m'en fiche. Je colle mon front contre la porte et plaque mes mains dessus. Je devine Hiroto de l'autre côté de la cloison. Il doit être assit contre la porte, peut-être qu'il pleure... Mais silencieusement. Je le connais tellement bien...
- Vieux frère... N'ouvre pas cette porte.
Reina et An, surprises, croient bon de tenter de m'éloigner. Pour que je ne brise pas tous leurs « efforts ».
- Souffre seul. En silence. Pleure à en avoir mal, cri à t'en casser la voix. Mais reste seul. On a pas besoin de toi comme ça. Garde ton malheur pour toi. Un jour tu te sentiras près et tu ouvriras. Pour le moment, reste enfermé... Fini ton d-deuil... On verra la suite plus tard.
Ma voix a failli se briser et me trahir. Soudain, une voix triste et cassée à force de sangloter jaillit de la chambre.
- Merci... Vieux frère...
J'ai accomplis de qu'il avait à accomplir. Sous le regard sidéré des deux autres, je continue mon chemin. J'espère qu'elles n'essayeront plus de partager ce malheur qui nous unis tous et dont personne ne veut. Osamu est à New York pour ses études. Je crois que personne n'a prit la peine de le prévenir. Il apprendra la nouvelle quand il reviendra. Pour le moment, il n'a pas besoin de ça. J'arrive dans la salle à manger. Une sorte de câlin collectif est amassé sur le canapé. Natsuhiko, le regard vide, console Shigeto qui sanglote doucement dans ses bras. Hiromu est par terre, la tête sur les genoux de Natsuhiko. Ils sont une dizaines, entassés les uns sur les autres. Grand bien leur fassent. J'adresse un signe d'encouragement à Natsuhiko avant de sortir de la pièce. Je ne veux voir personne. Je veux pleurer, mais pas devant eux. Ils n'ont pas besoin de ça. Et puis bordel... Pourquoi est-ce qu'il me manque autant ? Il est censé être mon pire ennemi... Alors pourquoi il m'a embrasser... ? Une larme coule sur ma joue.
- Fuusuke !
C'est Shigeto. Il m'a suivit. C'est trop tard. Je suis perdu. Il va comprendre. Je ne veux pas qu'il me voie pleurer. Il prononce mon nom encore une fois. Je ne bouge plus.
- Tu ne veux pas nous raconter c-comment il est mort... ? On a besoin de savoir...
Alors c'est ça. Je ne peux pas leur raconter. C'est trop frais. Trop proche. Comme une blessure qui ne cicatrise pas. Et puis ce souvenir est à moi... Je ne veux pas, je ne peux pas, leur partager ça. C'est trop intime. Je l'ai enfoui à côté de mon cœur. Si on me l'enlève... On me tue avec. Oui, peut-être que je ne détestais pas Haruya finalement... Peut-être que je l'aim- Je ne veux pas pleurer devant lui, devant eux, devant personne... Je veux... Je veux...
- Laissez-moi tranquille !
Et je me mets à courir. Je sors de l'orphelinat. Je cours jusqu'à ce que mes jambes me lâchent. Et qu'importe si un policier m'arrête. Je cours jusqu'à tomber par terre. Je me roule en boule sur le bitume du trottoir, et je me met à hurler.
Dix ans plus tard.
- Suzuno-san, Kiyama-san vous demande dans son bureau.
- J'arrive tout de suite, c'est à propos de la réunion de demain ?
- Je n'en ai aucune idée, vous lui poserez la question.
Le (jeune) homme aux cheveux blancs soupira et s'étira, avant de se lever. Du haut de ses 26 ans, il était tout ce qu'on pouvait rêver de mieux. Beau garçon, il avait un bon travail, avait une vie tranquille, et plusieurs de ses collègues venaient du même orphelinat que lui. Il sortit de l'ascenseur, une fois au premier.
- ALPAGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
- Ryuuji ! Lâche cette peluche tout de suite !
Kiyama Hiroto, patron de sa boite, portait une chemise bleu foncée dont il avait relever les manches sur ses avant-bras, et tentait d'arracher un doudou à Midorikawa Ryuuji, son secrétaire. Fuusuke soupira, devant la bêtise du vert, qui n'avait, ces dernières années, grandit seulement en centimètres.
- Je suis là Hiroto...
Ce dernier se retourna, relâchant la pauvre peluche, avec laquelle Midorikawa partit en courant. Un léger sourire s'étira sur les lèvres du roux.
- Mon cher Fuusuke...
- Ouhla, j'aime pas quand tu prend ce ton là toi, c'est mauvais signe...
- Si nous avons crée cette entreprise, c'était pour recueillir des témoignages d'adolescents, ou d'ex-adolescents en détresse...
- Oui merci, jusque là je savais...
- Laisse moi finir. Nous avions décidé de les éditer pour aider les jeunes à surmonter leur malheur car l'écriture est la meilleure des thérapies...
- Et donc ?
- Nous avons même appeler a boite « Sun Garden » en souvenir du bon vieux temps...
- Abrège, où veux-tu en venir ?
- Cesse de m'interrompre, tu verras ça ira plus vite. Bref, ne pense tu pas que c'est à notre tour de témoigner ?
- Mais, murmura le blanc, de quoi tu parles ... ?
- Tu sais très bien de quoi je parle, on l'appellera : DICTAPHOBIE.
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