Physique et Psychologie

Biographie

Vous voulez que je me...décrive ? Euh...ben d'accord...Je suis un jeune garçon. Quoi ? Plus de détails ? Mais j'en sais rien moi... Bon d'accord. Je m'appelle Ryou Miyasaka et j'ai 15 ans. Je ne suis pas très grand pour mon âge. On peut même me qualifier de petit, vu que je mesure à peine plus que la taille moyenne des filles. Vous trouvez ça honteux ? Pas moi, je trouve qu'être petit, ça donne un air mignon. Et moi j'aime bien ce qui est mignon. J'ai des cheveux blonds qui me descendent sur les épaules, lisses et légers, j'aime bien les porter lâche, ils ne me gênent pas du tout. La couleur de mes cheveux contraste beaucoup avec ma peau halée digne des stars de la bronzette. Mais la différence c'est que moi, c'est ma couleur de peau naturelle. Je ne suis pas un adepte des salons de beauté et de bronzage non. Le soleil m'a donné cette belle couleur brune. Mes yeux ? Ils sont verts. Un peu comme des émeraudes. C'est joli comme couleur le vert, non ? Au niveau du style de vêtements que je porte, je dirais que quand je suis au collège, je suis le plus souvent habillé de ma tenue de sport. Oui, je fais de l'athlétisme, et c'est pour moi une grande passion. Q-quoi !? C'est pas parce que je suis petit, que je n'ai pas le droit de faire de l'athlétisme ! V-vous n'avez que des préjugés comme cela à me balancer ? Parce que c'est vraiment pas drôle...Et puis j'ai l'air fin et très peu musclé mais faut pas se fier aux apparences, on ne voit peut-être pas mes muscles à cause de mon corps fin mais cela ne veut pas dire que je n'en ai pas du tout !! Sinon, j'aime bien porter des vêtements simples. Et j'avoue que j'aime aussi les vêtements de filles, comme les robes de style lolita...mais à chaque fois que je le dis, on me regarde de travers... Pour continuer dans la description, je dirais que je suis quelqu'un de constamment joyeux, quoique il m'arrive de temps à temps à avoir de gros coups de blues...mais ça je vous l'expliquerais après dans mon histoire. On me dit aussi que je suis possessif...je ne comprends pas vraiment pourquoi on me le dit sans arrêt, moi je ne me trouve pas si possessif...enfin...ça dépend avec qui...Oui, ça dépend avec qui ! Je pense que vous avez remarquer que je suis assez....maladroit...je n'aime pas trop qu'on parler de moi...et encore moins de parler de moi... Je trouve ça très égocentrique. Je trouve que pour connaitre vraiment quelqu'un il faut sympathiser avec cette personne et voir soi-même ses propres qualités et défauts s'il y en a. Franchement, ce n'est pas très objectif de se décrire soi-même, on peut raconter n'importe quoi et puis, on se fait des idées autres sur ces personnes, et puis....et puis...et puis....et puis....et puis...et puis.... Oups, je m'égare...En bref, je suis quelqu'un de maladroit, possessif, joyeux.... affectueux en gros. Enfin, c'est que je pense de moi même et ce que certaines personnes me disent. J'insiste la dessus, parce qu'il est possible que si vous apprenez à me connaitre, vous penserez différemment. Une dernière chose. Quand je veux quelque chose, je ne lâche rien ! J'y reste accroché, jusqu'au bout. Même si après...je finis par désespérer de voir cette chose se réaliser, mais je ne lâche pas ! Et j'ai aussi un petit secret à vous confier...j'aime les hommes...Quoi, c'est pas si choquant, non ? On a tous le droit d'aimer qui on veut non ? Moi je l'aime ♥ Qui ça ? Ça c'est à vous de le découvrir mes chers lecteurs ! Je ne vais pas divulguer tous mes petits secrets dès le début voyons !

Je vis dans une famille normale. Un père, une mère, je suis enfant unique. Il faut dire que ça n'aurait pas pu être autrement, vu que ma mère avait été considérée comme infertile et qu'elle ne pouvait avoir d'enfant. J'ai été la surprise du siècle pour ma famille. Malgré son infertilité établie, ma mère tomba enceinte. Pendant ses neufs mois de grossesses, on ne pouvait voir de femme aussi heureuse qu'elle. Elle rayonnait. Elle s'imaginait déjà élever un enfant, son enfant. Tout ce qu'elle souhaitais de plus c'était d'avoir une fille. Une jolie petite fille avec les même cheveux blonds qu'elle même portait long et qui s'écoulaient telle une cascade d'or dans son dos. Elle s'imaginait déjà présenter sa progéniture à ses amies qui s'émerveilleraient devant la beauté de cette petite fleur. Neuf mois d'attente. Elle se réservait la surprise, priant toujours pour que ce soit une fille. La grossesse se passa sans encombre. Le jour de l'accouchement arriva comme prévu, tout se passa bien. La jeune femme allait enfin découvrir la vérité. Fille ? Garçon ? "C'est un beau petit bonhomme !!" s'est mise à dire l'infirmière tandis que l'enfant braillait à son arrivée au monde. Légèrement déçue la jeune femme pris son enfant dans ses bras. Lorsqu'elle vit le visage angélique et les cheveux blonds du nouveau né, sa peine disparue plus vite qu'elle n'était apparue. Il était si beau, si mignon. "Ryou...Je vais l'appeler Ryou." Quelques années passèrent et Ryou grandissait petit à petit dans son environnement familial parfait. Il aimait ses parents plus que tout. Surtout sa mère. Elle était toujours adorable avec lui. Elle adorait le prendre dans ses bras, et Ryou adorait ça aussi. La jeune femme passait son temps à déguiser Ryou en fille et à le traiter comme une fille. Ryou ressentait bien cette influence, et grandissait même comme une fille. Plus de féminité que de virilité. Mais Ryou aimait ça. Il ne contredirait jamais sa mère. Vint le jour de rentrer au collège. Le collège Raimon.
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J'avais décidé après quelques jours de cours de m'inscrire dans un club sportif. Je savais que j'étais pas trop mal en athlétisme. Je décidais donc de m'y inscrire. J'étais nouveau, donc on ne me parlait pas trop. Mais je les admirais tous. Ils étaient tous très forts, moi je n'étais encore rien par rapport à eux. C'est là bas que j'ai rencontré Kazemaru. Oh Kazemaru ! Je l'admire ! Il est si fort, si gentil, si beau, si tout !! Je ne cessais de me rapprocher de lui, je l'adorais. Voir même plus. J'avais été élevé comme une fille depuis mon enfance....je ne m'étonnais pas de développer au fur et à mesure des sentiments pour un garçon. Je l'aimais vraiment de plus en plus. Je n'osais quand même rien lui dire. J'avais trop peur de sa réaction. Qui plus est, peut-être que lui ne m'apprécier pas du tout. Qu'importait mes sentiments, je restais toujours près de lui. C'était devenu mon modèle, l'exemple du garçon parfait. Je me sentais bien près de lui. Il me parlait de tout. Il me parlait aussi d'Endou. Son meilleur ami. J'avoue qu'au début le sujet ne me gênait pas. Mais au fur et à mesure que Kazemaru-kun commençait à exprimer de plus en plus ses impressions aux sujet d'Endou, j'avoue que j'ai commencé à en être jaloux. Endou, Endou, il commençait à y en avoir que pour lui. En plus, je ne le connaissais même pas cet Endou dont il parlait. J'en avais rien à faire de lui, tout ce que je voulais c'était parler avec Kazemaru, mais le sujet d'Endou commençait à me poser problème. Je crois bien que Kazemaru finit par le comprendre. En tout cas, le sujet devenait plus rare. Jusqu'au jour où j'ai vu cet Endou. Il était venu chercher Kazemaru. Il venait le chercher pour qu'il intègre son équipe de football. SON Equipe ! Kazemaru à finit par quitter l'équipe d'athlétisme pour rejoindre celle de football. Cela m'a très attristé. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi vide. Son absence dans l'équipe me faisait mal. C'était comme si j'avais perdu une partie de moi. Je me suis quand même vite repris. Je survivrais à son absence. Et puis il m'avait assuré que ce n'était que temporaire...C'est ce que j'avais vraiment cru pendant un long moment. Lorsque j'appris que l'équipe de Raimon était qualifié pour le football Frontier, je n'avais qu'une chose en tête. Kazemaru nous a laissé tombé pour de bon. Je lui rappelais quand même sa promesse. Il m'avait dit que c'était temporaire. Il m'invita alors à venir voir un de ses matchs, contre je ne sais quelle équipe du tournoi. J'y suis allé oui. C'était impressionnant comment il se débrouillait bien. L'athlétisme l'avait rendu rapide, et il utilisait bien cette rapidité sur le terrain. Mais son absence me pesait toujours autant. J'étais vraiment tombé amoureux de lui. C'était inévitable de penser à lui. On avait besoin de lui dans le club d'athlétisme mais il semblait tellement joyeux en jouant au foot...J'ai donc décidé de le laisser vivre sa nouvelle passion même si la plus grande partie de moi même disait qu'il devait revenir. Je le laissais donc continuer dans le football. Il devais suivre ce qu'il aimait après tout...J'avais envie de le garder près de moi mais je n'avais aucune raison de le faire. Après plusieurs moi où lui et son équipe gagnait les matchs les uns après les autres, moi je continuais à m’entraîner pour l'athlétisme. Lorsque j'appris qu'après un match contre des aliens qui avaient détruit l'école, il avait été transporté à l'hôpital, je m'y suis précipité. J'étais horrifié du spectacle. Il avait l'air si mal-en-point. Je me mis à pleurer devant ce que je voyais. Non, pas Kazemaru. Je venais me voir tous les jours. Je ne voulais pas le laisser seul dans cet état. J'avais mal au coeur. Le voir comme ça, c'était dur. Mais j'avais décidé de ne pas lâcher, de rester près de lui dans ce moment dur. Il m'arrivait de rater les cours juste pour pouvoir lui rendre visite. Ma mère n'en était pas fière, mais elle ne me disait rien. Elle savait à quelle point j'étais attachée à lui. Mon père lui me radotait que je ne réussirais rien si je passais mon temps à l'hôpital près de Kazemaru, mais qu'importe ce qu'il pensait, je l'aimais et je voulais rester avec lui dans ces durs moments. Je lui avais pardonné d'avoir quitté le club. Je savais maintenant à quel point le football lui tenait à coeur. A chaque fois que je venais lui rendre visite Kazemaru était triste. Je pense que ces amis et le football devait lui manquer énormément. Il avais surement peur de ne plus pouvoir jouer après ça. Je ne cessais de le rassurer. J'aimais le voir assoupi sur son lit d'hôpital. Je profitais de ces petits moments pour prendre ses mains dans les miennes. Il avait des mains si douces. Des fois même, je le prenais légèrement dans mes bras lorsqu'il dormait. J'aimais le contact de son corps. J'avais toujours envie de le prendre contre moi. Je m'endormais même sur lui de temps en temps. Mais cela le gênait. Il me l'avait dit un jour. Il ne voulait plus que je fasse ce genre de choses. Il voulait qu'on prenne de la distance tous les deux. Je crois que je n'ai jamais eu aussi mal au coeur. J'ai même cru qu'il allait s'arrêter de battre. J'avais mal...très mal. C'est ce que je fis quand même. Je pris mes distances. Cela ne voulait pas dire que je l'oubliais. Non, il était constamment dans ma tête. Après cela, je n'ai plus vraiment eu de nouvelle de lui. J'ai regardé quand même tous ses matchs à la télévision. Je passais en boucle les moments où le voyait clairement. Je fus heureux de sa victoire au Football Frontier International, mais il me manquait chaque jour davantage. Une année était passée. Kazemaru est donc passé au Lycée cette année. Alors que moi je restais au collège. J'espère toutefois le revoir. Je sais que mon coeur est toujours tourné vers lui, et qu'il attend juste Kazemaru. Mais son coeur à lui qu'attend-t-il....