Cette journée va sûrement être l'une des meilleurs et plus belles de ma vie. Oui, car je vais enfin la revoir ! Nous nous sommes donnés rendez-vous pas très loin de la patinoire, sur un banc. J'étais tellement pressé de la revoir. Personne ne peut imaginer à quel point ! Je me levais dès le matin très tôt, malgré que le rendez-vous était à quinze heures et dans les environs. Je comptais être sur le banc à quinze heures de toute manière. Me levant le matin, je prends mon petit déjeuné tranquillement tout en étant un peu stressé. Après ça, je cours rapidement dans la salle de bain. Et oui, il faut se préparer ! C'est pas mon fort, mais je vais faire de mon mieux. Après une douche et une préparation, je me suis assis pour regarder la télé et j'attendais tout en regardant l'horloge. Elle tournait encore et encore. Pourquoi m'être préparé si tôt ? J'ai encore pas mal de temps devant moi... J'attendais encore et encore... Bon il était dix heures du matin. Que faire ? Je sais ! Je vais aller lui acheter un cadeau ! Un truc qui pourrait lui faire grandement plaisir mais quoi... Avant de partir j'ai réfléchis quelques minutes... même une heure tout en regardant la télé. Je remarque alors ma mère.

Elle était en train de préparer le repas du midi. Et oui, j'ai rêvassé une heure. Mais ce n'est pas grave ! Je partirais à quatorze heures de la maison et je lui payerais un cadeau. Mais quoi ? Le temps continuait d'avancer. L'heure du midi passait rapidement et ma mère m'engagea la conversation en me demandant pourquoi je m'étais préparé. Je lui ai donc rapidement expliqué et elle voulait la rencontrer ! Je lui ai dit de nous laisser un peu de temps quand même. Je ne vais pas précipiter les choses. Je pense qu'on a pas mal de temps devant nous ! Bref. Après le repas du midi j'attends une bonne heure avant de me décider à partir. J'ai mis un gros manteau car des beaux flocons tombaient. Oui, des beaux flocons. J'aime bien quand il neige et ça pourrait rendre ça plus ''romantique'' même si ça doit être la première fois que je m'emploie ce mot... en même temps, j'ai jamais cherché l'amour, il est venu à moi. Ensuite un de mes plus beaux jeans, et tout ça de normal. Mais plutôt noir pour la plus part des choses portés. En même temps, j'aime les couleurs sombres.

Je pars en saluant ma famille, quelques yens en poche. Bon, j'avais pris tout ce que ,j'avais, je voulais tout dépenser pour lui offrir un beau cadeau. Un bijou ! C'est exactement ça qu'il faut que j’achète ! Les filles adorent les bijoux. Mais dans quel style je pourrais le prendre... hm. Un cœur suffirait ? Il fallait déjà voir ce qu'il y avait au magasin. Je pars rapidement au centre ville et j'atterris dans un magasin qui vendait plusieurs beaux bijoux, mais un peu chère. J'avais sûrement assez pour un bijou mais pas deux, ça c'est sûr ! Je regardais attentivement chaque vitrine jusqu'à ce qu'une vendeuse me remarque. « C'est rare de voir des jeunes hommes seuls dans ce magasin. Tu veux offrir un bijou à ta petite amie ? » Elle tapait dans le milieu. J'hoche la tête et elle me demande de la suivre pour qu'elle me montre. Elle m'en montra différent jusqu'à ce qu'elle me montre un collier avec un cœur en texture glacée, une très belle texture et couleur ! Ce bleu ''flocon'' ou ''glacé'' était juste magnifique, j'avais directement flashé dessus. Quand j'ai regardé le prix... j'avais pile poil assez de yens. Il devait m'en rester un peu sur moi. Même pas dix. Je repars du magasin, le collier dans un petit sac.

Je regarde directement l'heure et il était presque quinze heures. Une heure dans les magasins. Je pars directement à notre endroit rapidement. Quand je respirais il y avait un peu de frais. Il faisait pas très chaud aujourd'hui. Les flocons continuaient de tomber. J'arrive rapidement à notre point de rendez-vous avec un peu d'avance. Elle n'était pas là. Tant mieux ! Moi qui voulait arriver premier, j'ai réussi mon coup. Maintenant, comment devrais-je lui offrir le collier ? Dès qu'elle arrive ça va l’agresser la pauvre. J'attendrais le bon moment pour lui offrir. Je range le collier dans la poche de mon blouson et j'entre mes mains avec. J'avais aussi une écharpe, c'est presque une habitude d'en porter une ici. Je cache ma bouche dedans tout en attendant ma bien aimée.

« Excuse-moi, je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps, j'espère ? » Avait-elle dit. Elle était là. En face de moi ! Elle ne pas fait attendre trop longtemps ? Non ça va. J'ai du attendre, cinq voir dix bonnes minutes, mais je ne suis pas déçu. Elle était toujours autant magnifique. Elle était mon rayon de soleil ! J'étais tellement heureux de la revoir, ici, à Hokkaido ! Il n'y avait que nous, pas de paparazzi pour elle et tant mieux ! La pauvre, elle doit passée de dure journée. Je me lève de mon banc, sortant les mains de mes poches et attrapant les deux mains de ma jolie petite amie. J'étais si heureux de la revoir que je n'ai même pas pu répondre à sa question. J'avais qu'une seule envie c'était de la serrer contre moi ! De lui dire ce que je ressentais. La vie est belle. J'aime ma vie. Si seulement cet instant pouvait durer une éternité, je ne serais pas contre.

« Je suis si heureux de te revoir... » dis-je d'une voix timide, toute t'en l'embrassant aussi timidement. Je n'avais pas réellement osé, mais j'en avais l'envie. C'est normal de vouloir être proche de celle qu'on aime non ? Je la regardais alors droit dans les yeux tout en repensant que je n'ai toujours pas répondu à sa question. Je me suis tellement sentis bête que j'ai directement répondu sans attendre cette fois-ci ! Je prends trop mon temps pour lui répondre. Mais j'avais tellement l'impression que ces instants étaient infini et j'étais sur un nuage... alors je n'ai pas repenser à sa question.  « Euuh ! Désolé ! Non, je n'ai pas vraiment attendu, j'ai du attendre... cinq minutes mais je voulais arriver en avance pour ne pas te faire attendre... » Oui c'était totalement voulu, elle ne devait pas s'en vouloir ! Si j'ai attendu ces cinq minutes, c'est que je voulais être là en premier ! Et puis c'est une fille. Alors elle prend plus de temps à se préparer... et je sentais son bon parfum qu'elle avait mit...  Cette fille va me rendre encore plus fou que je ne le suis déjà.

« Euhm... Tu veux qu'on marche un peu ? » dis-je en la regardant dans les yeux, je ne lui avais pas lâché ses mains. Ça faisait quand même un moment que ne s'était pas vu, je ne sais pas combien de temps exactement, mais c'était trop pour moi ! Alors je peux quand même profiter de la voir ? Rien que de la regarder me réchauffe le cœur... J'aimerais lui dire que je l'aime encore une fois, mais je n'ose pas. Je suis quand même timide et peut-être qu'elle attend que je lui dise... j'ai aussi mon cadeau à lui donner. Mais j'ai trouvé comment lui donné. Il faudrait juste qu'elle accepte de marcher avec moi histoire qu'on discute un peu, de ce qu'on a fait depuis la dernière fois ! Je suis sûr qu'on a pleins de trucs à se dire. Elle doit être débordée avec son travail d'idole, j'aimerais en apprendre plus à ce sujet aussi. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle doit faire... je pourrais peut-être assister à un de ses concerts un jour ? J'aimerais tant ! Si elle chante aussi bien qu'elle danse, je vais m'évanouir moi ! C'est si fort que ça d'aimer quelqu'un ? Et dire que ça se fait sur un simple regard...

À mon arrivée, il se leva de son banc et sortit les mains cachées jusqu'ici dans ses poche, pour attrapper les miennes, assez froides. Rien d'extraoridinaire, je n'avais pas mis de gants ou je les avais oubliées, plutôt. Je lui souris encore, quand même un peu surprise par son geste – qui n'était pas le plus surprenant de la journée pour autant.

- Je suis si heureux de te revoir...

Dit-il, d'une voix pas très sûre ni haute. Juste après, il m'embrassa ce qui me fit rougir. Je ne m'attendais pas à ça, mais c'était normal qu'il le fasse, après tout. En comparant avec les dramas populai- bref. Ce moment était court, vraiment court, très court, trop court. Il me fixait, mes yeux et, bien qu'un peu gênée, je en me sentais pas capable de retourner le regard. Il pourrait mal le prendre. Et aussi, ses yeux noirs étaient en quelque sorte hypnotisants. Comme si le temps s'arrêtait rien qu'en les regardant.

- Euuh ! Désolé ! Non, je n'ai pas vraiment attendu, j'ai du attendre... cinq minutes mais je voulais arriver en avance pour ne pas te faire attendre... 

Cinq minutes était tout de même un temps énormement long ! Il faisait froid ici, à Hokkaïdo et qu'il reste assis sur ce banc presque gêlé pendant cinq minutes m'inquiétait. J'aurai du courir plus vite, si ça se trouve il tombera vraiment malade de ta faute. Et si ça arrive, je ne sais pas si j'aurai le temps de m'occuper de lui, tout à cause de mon travail, ve travail que j'adore mais que je maudis des fois. Enfin, il ne fallait donc pas rester dans le froid longtemps. Ça tombait bien, il te demanda ton accord pour une promenade - tu en profiteras pour trouver un café où vous pourrez vous asseoir tranquillement et manger un bout de gâteau.

Oui ! Tu pensais encore aux aliments, aux sucreries, aux pâtisseries. Tu n'y pouvais rien, tu avais encore des remords après le midi de la veille quand tu refusas la tarte à la cerise d'une amie. Mais tu le fis pour qu'elle puisse mieux déguster cette pâtisserie merveilleuse qui avait l'air si délicieuse ! Et... Et aussi pour garder ton poids actuel, mais ça...

Tu sourias encore - à croire que tu ne faisais que sourire dans ta vie, mais étant une chanteuse on va dire que c'est dans tes habitudes et réflexes les plus vieux - en acceptant la proposition. Te balader avec ton petit-ami, ton premier et véritable amour, sans photographes et journalistes partout, dans une ville enneigée et magnifique qu'était Hokkaïdo paraissait être un rêve ! Un rêve magique que tu voulais éternel, si beau, paraissant impossible ! Et pourtant, c'était entrain de se passer. Tu te sentais libre à ses côtés. Il te reconfortait. Tu te sentais en sécurité plus que jamais. Tu voulais que ce sentiment ne disparaisse jamais, que Koyen reste avec toi pour toujours. Possessive, tu l'étais. Mais tu en avais le droit ; tu l'aimais plus que n'importe qui. Au début c'était pourtant simple. Mais cela s'est developpé, c'est devenu sérieux et profond. Il te manquait dès que vos routes se séparaient, comme après la fête sur l'île Matsuri. Tu savais que la marche arrière n'était plus possible et que tu tombais de plus en plus amoureuse de lui rien qu'en marchant à côté de lui.

Et même si... Même si un jour cela disparaissait, tu en garderais certainement un peu au plus profond de ton coeur. Ce sentinent. Cette magie et cette joie de l'avoir pour toi toute seule, de pouvoir lui parler, l'embrasser, l'enlacer. Cette peur de le perdre. Tous ces sentiments sucrés fleurissant ainsi que ceux plus amers. Koyen, tu l'aimais.

Énormement.

Oh, oh, ça te faisait presque pleurer, tout ça. Allez, Momo, ressaisis-toi ! Tu essuyas quelques larmes pourtant quasi-invisibles qui commençaient à se former dabs les coins de tes yeux et tu t'agrippas à sa manche avec l'une de tes mains. Tu réfléchis à des sujets de conversation et celle qui te tenta le plus était étrangement la famille de ton cher.

- Dis, dis ! Tu as des frères ou des sœurs ? - commenças-tu soudainement. Essaye de ne pas lui faire peur, au moins !

Elle avait accepté de faire cette balade avec. Fallait avouer que tu étais très joyeux car tu comptais lui offrir le cadeau que tu lui avais acheté. Tu ne sais pas où elle compte t'emmener, c'est vrai, tu suivais un peu sa direction... en supposant qu'elle suivait la tienne évidemment. Donc vous alliez … tu ne sais où. Mais qu'elle reste à tes cotés comme ça toute la journée ne te dérangeait tellement pas. Au contraire. Ton cœur se mettais à battre. Tu as tellement de chance. Pourtant, tu n'as pas eu beaucoup de chance... c'est ce qui est fort étrange tout de même. Mais la chance ça vient, ça part. Heureusement pour toi, elle est venue au bon... très bon moment ! Souriant aux cotés de ta bien aimée. Tu ne savais que dire. C'est vrai qu'il fallait tout de même parler. C'est bien beau mais vous allez vite vous ennuyez et ne pas savoir quoi dire durant une discussion de couple... c'est quand même dommage. Profite du temps que tu es avec ! Tu ne savais tout de même pas quoi lui dire. Tu penses que lui parler de foot pourrait quand même l'ennuyer. Alors elle chantait ? Pourquoi ne pas lui parler de chant ! Elle pourrait t'apprendre plusieurs choses sur la musique. Un sujet qui pourrait finalement finir par t'intéresser car c'est sa passion. En tout cas, ce n'est pas toi qui chanterait, déjà car tu n'as pas la voix, ni le charisme pour chanter. Mais tant pis. Tu as la corpulence pour un avenir dans ton sport favoris, c'est l'importance ! Tu ne penses pas non plus partir à l'étranger, ça peut faire très mal de partir à l'étranger, tu ne verrais plus personne... ta famille, tes amis... et ta compagne. C'est bien dommage d'avoir ce projet surtout que tu te développes très bien au Japon alors tu y restes !

« Dis, dis ! Tu as des frères ou des sœurs ? » Oh mais elle était intelligente comparé à certains qui ne savent pas quoi dire ! Cette question est plus que bonne. Il fallait que vous appreniez à vous connaître quand même. Certes vous avez eu le coup de foudre, mais c'est pas comme ça que vous allez maintenir votre relation. Tu réfléchis quelques secondes avant de répondre. À quoi réfléchissais-tu ? À ta famille. D'ailleurs, elle connaissait ta petite sœur adorée, Amy. Et oui, elles se sont rencontrées à la fête où tu as eu ton Keshin et où vous vous êtes mis ensembles en plus de ça. Aaah, cette soirée, c'était clairement ta soirée. Tu ne pouvais pas demander de mieux. Malgré quelques journalismes qui te voulait pour une interview car tu as eu la chance d'avoir le keshin comparé à certains qui ne l'ont pas eu et qui sont autant passionné que toi ! Aucun membre de l'inazuma team ne l'a eu avant toi. Peut-être que des clubs vont te contacter. Mais c'est bel et bien dommage pour eux, tu restes à Hokkaido, là où est ta place. Ta famille, quelques amis par-ci et par-là et ta copine. Oui tes amis sont un peu partout. Peut-être qu'un jour tu seras le capitaine de l'équipe ? Qui sait... qui sait... Mais pour l'instant. Contente toi de répondre ! Les secondes tournaient et tu étais dans la 'hm' le plus total.

« Etto... J'ai un frère que tu connais peut-être pas. Katsura Kitako, c'est mon jumeau ! Il est blond lui par contre et c'est sûrement grâce à lui que j'en suis là. C'est un très grand soutiens depuis le collège pour moi. J'ai pu partir à Tokyo grâce à lui ! Je pense que sans lui, jamais je ne serais jamais arrivé là. » Finis-tu comme ça. Peut-être qu'elle l'a vue étant au lycée, tu n'étais pas sûr de toi en disant qu'elle ne le connaissait peut-être pas. Quoi qu'il en soit, Kitako pouvait la connaître, Momo avait l'air connu malgré que tu ne la connaissais pas ! Mais tu ne t'intéresses pas encore à la culture de la musique. La musique peut être une addiction quand même. Du sens où... quand tu apprécies, tu ne peux plus t'en passer, c'est aussi un univers magique comme les mangas ou les animes. Ça apporte une belle émotion, de beaux sentiments. D'ailleurs, si ça se trouve, tu apprécierais énormément la voix de Momo quand elle chante. Déjà que tu trouves sa voix magnifique quand elle parle, n'imagines pas le chant, tu vas fondre mon pauvre ! Tu marques donc une pose que quelques secondes avant de continuer la suite de la présentation de tes frères et sœurs. « Et j'ai une petite sœur que tu connais sûrement... enfin... si tu te souviens d'Amy à l'île matsuri. Elle a eu des problèmes familiaux et nous l'avons adopté depuis peu ! C'est ma petite sœur maintenant ! » Tu souriais énormément. Tu étais vraiment joyeux. Tu hésites à parler de tes animaux parce que ton singes est quand même beaucoup pour toi. C'est ton fidèle compagnon. Étrange d'avoir un singe en compagnon, mais c'est original ! Toi, tu t'en fichais que ce soit un singe, une cochon d'inde ou encore un chien. Ça restait un animal avec un cœur comme toi alors tu l'aimais comme tel. Mais pour le moment, tu t'abstiens de parler de tes animaux. Peut-être après ? Tu hésites à l'arrêter et lui demander de fermer les yeux afin d'offrir le cadeau que tu avais dans ta poche, ou alors de lui renvoyer la question. Finalement, le cadeau allait attendre. Tu n'étais pas près mentalement, le moment n'était pas encore bon.

« Et voilà ! Et toi, tu as des frères et sœurs ? » Lui demandes-tu en la regardant tout en continuant de marcher lentement. Une marche lente afin que vous puissiez discuter tranquillement. D'ailleurs, la fraîcheur d'Hokkaïdo ne te touchait plus vraiment, tu ne voyais que Momo et seulement elle. Donc le froid de Hokkaïdo pouvait attendre, ton cœur était réchauffé à ses cotés. Maintenant, tu vas découvrir sa famille à peu près ! C'est vrai que tu te demandes si elle a des frères et sœurs... étant chanteuse, tu te doutes qu'elle est fille unique. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu globalises que tout les chanteurs sont fils ou fille unique. Étrange sensation mais comme tu ne t'y connais pas, vaut mieux en apprendre plus sûr elle quand même !